Reactionism Watch

Centre de Surveillance de la Droite Internationale

Partout sur Terre, le prolétariat se mobilise à nouveau

Posted by sylvainguillemette sur 1 octobre, 2010

Alors qu’au Québec se chamaillent les oppositions à savoir si le capital corrompt avec pour ce, rien de moins qu’une commission au coût exponentiel, ailleurs, en Europe, la vague de prolétaires récalcitrants des plans d’austérité bourgeois déferle dans les rues de plus d’une dizaine de pays, rage aux poings.

En effet, l’imposition par les gouvernements européens de ces plans dits d’austérité se bute à la vague insubordonnée de prolétaires envahissant la rue. Alors qu’en Grande-Bretagne, la jeunesse du parti travailliste semble s’être choisis un marxiste comme prochain chef, les rues de l’Espagne et celles de la Grèce laissent place à un fort affront entre les forces laborieuses et l’État policier qui prévaut, qui nécessaire à l’imposition de ce sauvetage du système d’exploitation capitaliste, vient néanmoins enfreindre d’autre part, la véritable démocratie.

Le prolétariat, plus uni que jamais en Europe, semble comprendre l’amorce inhumée dans ces plans, qui imposera la fin du contrat social octroyé comme modalité aux prolétaires du système capitaliste du 20e siècle. Les riches s’enrichiront d’avantage, les pauvres s’appauvriront d’avantage. Ainsi sera-t-il, tel que les dogmes du système capitaliste nous l’imposent. Nous nous imposerons, en les laissant faire, la survie de notre propre exploitation. Il faut y mettre fin.

Mais il brandit le poing, tient des barricades artisanales ici et là, lance des projectiles à celui qui lui en lance, le prolétariat européen. Ce prolétariat, sidéré de ce qu’on tente de lui imposer, ne se laissera pas faire. Et si la vague d’indignation européenne semble plus majeure que celle du Québec, elle n’est pas moins relative aux montants octroyés aux banques européennes, qui dépassent de loin les montants alloués à nos banques du Québec.

Cela dit, il ne faut pas non plus sous estimer le rôle de la Presse nord-américaine à cet effet. Aux États-Unis d’Amérique par exemple, où les montants octroyés par l’État dépassaient 1000 milliards de dollars, le prolétariat, s’y divise. D’une part, les marxistes rappellent leurs multiples mises en garde antérieures et d’autre part, le Tea Party des libertariens, avec comme vedette un pseudo-journaliste du réseau «Fox News», en redemande, affirmant que c’est parce que l’État jouait le rôle de soupape, que cela s’est produit. Selon les libertariens, le corporatisme serait dû à l’existence de l’État, comme si la disparition de ce dernier, entraînerait la disparition des intérêts communs de cette élite minoritaire et parasitaire qu’est la bourgeoisie.

Rien n’est donc plus sur, en notre Amérique du Nord, car pour ce qui est du Sud, fidèle à elle-même, la gauche se développe et prend du galon. Hugo Chavez vient de gagner à nouveau, sa majorité à l’Assemblée. Jusqu’en 2012 donc, il pourra asseoir confortablement ses réformes jusqu’aux prochaines présidentielles. Lula quitte le pouvoir du Brésil, mais non sans y laisser ta trace socialiste. Le Nicaragua de Daniel Ortega va également de l’avant, comme il le peut. La Bolivie fait avec les coups sales de Washington et ses mercenaires, tant bien qu’elle continue d’avoir l’aide de Cuba en santé, et celle du Venezuela en énergie, mais elle tient sa gauche. L’Équateur fut hier le théâtre d’une tentative de Coup d’État à l’endroit de Rafael Corea, mais il a le soutien des forces policières, des forces militaires et des chefs de ces services officiels et surtout, le soutien inconditionnel de la rue! Bref, l’Amérique du sud est à gauche, mise à part quelques bastions où d’ailleurs, la dictature prévaut, ainsi que les enlèvements d’opposants, et leur assassinat. Colombie cheffe de file en cette matière, elle n’en est pas moins occupée par les forces armées révolutionnaires de Colombie, qui expriment ainsi la division du peuple colombien.

Alors qu’attendons-nous, prolétaires? Qu’attendons-nous pour revendiquer d’avantage de pouvoir, maintenant que la bourgeoise s’est tapé une nouvelle faillite générale? C’est effectivement le moment ou jamais de rappeler aux gouvernements provinciaux du Canada, que la bourgeoisie a fait faillite, et que nous ne désirons pas leur offrir un nouveau mandat d’exploitation de nos besoins, de nos labeurs et de nos maladies. Il est temps, en cet instant, de franchir le seuil qui nous sépare d’une véritable révolution. On nous a menti pendant des années, des décennies, afin d’enrichir la minorité possédante. Nos pays ont envahi d’autres pays pour imposer ce modèle que nous ne chérissons même pas. Nos femmes et nos hommes sont tombés au combat en Afghanistan, pour y imposer cette vision étriquée de l’économie, et du social par conséquent. Le Vietnam, pour avoir osé braver le ô Kapital, a subi le bombardement de 22 000 000 de tonnes d’explosifs, en plus de se soumettre à l’épandage de terrible Agent Orange, qui continue après près de 40 ans, d’y faire des victimes. Cela pourquoi chers prolétaires? Parce que les leurs, leurs prolétaires, avaient choisi le socialisme! Tout simplement!

N’oubliez pas ce qu’on nous impose! La fin du contrat social! La fin des régimes de pension à certains endroits, ou leur effacement progressif! Des hausses de coûts des services sociaux! L’effacement progressif de ces services sociaux! Des réformes économiques sans précédent, ouvrant ici et là, des panels de privatisation! Le privé en santé, parce que les dogmes du capitalisme ne nous permettent pas dit le ô Kapital, de nous soigner! Et cela pourquoi chers camarades? Parce qu’ils se sont plantés, encore une fois!

Alors certes, la violence est un peu ce qui attend celui qui ne voudra pas suivre le pas de la fanfare bourgeoise. Mais ne vaut-il pas mieux mourir debout que de vieillir à plat ventre, je vous le demande? Changeons les choses, mettons fin à l’exploitation des humains par les humains! Nos adversaires idéologiques n’ont que faire de nos arguments, c’est par la force qu’ils nous imposent leur modèle de toute façon! Ne perdons plus de temps, renversons le régime capitaliste! Installons notre dictature! Celle du prolétariat! Et faisons table rase!

2 Réponses to “Partout sur Terre, le prolétariat se mobilise à nouveau”

  1. Jean-Sébastien Vézina-Girard said

    Les étapes de la révolution se chevauche d’elle-même.

    Nous avons vu l’abondance, le pic avant la crise les grandes entreprises ont fait des profits records avant de commencer à tranquillement ralentir pendant que les États eux s’endettaient de plus en plus pour satisfaire les grands bourgeois et privatiser de plus en plus les secteurs publics.

    Ensuite la surconsommation des maisons aux États-Unis a entrainé la faillite de plusieurs prolétaires qui n’étaient plus en mesure de rembourser les petites banques assoiffées de capitaux, qui elles-même avait empruntées aux grandes banques qui les ont absorbé et qui se sont fait sauver par les prolétaires par la caisse fédérale, une fois sur le règne de Bush et une autre sur celui d’Obama. Leur système était temporairement sauvé, mais a quel prix…

    Les répercussions se sont surtout fait sentir en Europe où le pouvoir du parlement européen devient de plus en plus central et tend à contrôler l’économie dictée par la Banque Mondial et le Fond Monnétaire International. Les plans d’austérités qui sont les prémisses d’une probable révolution et qui ne font que refléter les failles d’un système qu’eux même par leurs actions ont mis par terre.

    Les tentions se ferons de plus en plus grandes avec les mois et ce dans un contexte économique mondialisé. En attendant le pivot ou la goutte qui fera déborder le vase le prolétariat s’unifie et comprend que s’il veut un avenir différent le système doit changer. Les Partis politiques actuels peuvent changer les choses, mais vont dans le sens de ce que l’économie leur dicte et non selon les besoins de la population et des générations futures. Le profits doit être à court terme, c’est pour ça qu’ils veulent se dépêcher d’installer les puits pour les gaz de schiste.

    Même au Québec les tentions montent elles sont dû à la corruption flagrante du gouvernement en place. Paradoxalement ces pratiques désintéressent une bonne partie de la population à aller voter et en agissant de la sorte les gouvernements libéraux et conservateurs reste en place et deviennent encore plus forts. L’éducation populaire d’aujourd’hui est faite par la télévision qui bombarde les gens de préjugés et tentent de diviser la population sur des questions complètement artificielles et superficielles.

    Les prochaines étapes seront; les tensions qui monte à travers les populations selon les situations de chaque pays, l’élément déclencheur qui fera que dans les livres d’histoires nous pourrons parler d’une nouvelle ère marqué par le début d’une révolution ensuite seul le temps nous dira ce qui se passera, mais nous pouvons tracer les grandes lignes sans toutefois assurer le déroulement et l’ordre des événements.

    Mais certes les Éléments pré-révolutionnaires commence à faire apparition, maintenant à nous de comprendre les situations pour si adapter convenablement et avec prévoyance.

  2. sylvainguillemette said

    Certainement que les prolétaires doivent étudier chacune des caractéristiques des changements qui augurent. Cela fait partie du marxisme, de s’adapter à son temps, aux évènements et aux changements.

    Mais je me demande s’il y aura «table rase», révolution, ou s’il y aura un changement de cap, quant aux entreprises dites coopératives par exemple. C’est un mal peut-être nécessaire, et encore, ce n’est peut-être que du réformisme.

    Qu’importe, on a une partie de paintball le 23 octobre camarade! Prends en note!

Laisser un commentaire