Reactionism Watch

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Les coopératives devraient être l’Intérêt Premier des syndicats contemporains

Posted by sylvainguillemette sur 5 octobre, 2010

Les preuves de l’efficacité des syndicats à défendre les intérêts des travailleurs salariés ne sont plus à faire. Largement, ceux-ci nous ont prouvé qu’ils pouvaient apporter un semblant de contrepoids au diktat des employeurs, ou à tout de moins, non seulement sont-ils aptes à quémander certaines conditions de travail pour continuer la création de richesse, mais ils parviennent à imposer cette relative et légitime demande à leurs apports pour la société et l’enrichissement personnel des propriétaires de moyens de production.

Les syndicats ont mené les luttes que toutes et tous n’avaient pas le courage de même entamer. Seul, devant la bourgeoisie unifiée par son régime capitaliste, le prolétaire individuel ne faisait pas le poids contre l’autorité établie, du monde dit de Droit. Mais uni, même s’il a goûté au mousquet plus d’une fois dans son histoire, le prolétariat s’est conséquemment donné des pouvoirs qu’il n’aurait jamais pu obtenir sans l’Union de ses forces laborieuses.

Le syndicat aura également contribué à l’obtention de meilleures modalités d’entente sur l’exploitation du labeur du prolétariat syndiqué et non-syndiqué. Il aura apporté de meilleurs salaires par exemple, ou à des régimes de pension, des couvertures médicales, etc.. Sans l’effort commun des salariés, rien de ceci n’aurait été possible. La dictature bourgeoise n’aurait aucune entrave, comme le souhaitent en fait les libertariens, qui arguent que le corporatisme disparaîtrait avec la disparition de l’État. Reniant ainsi le fait qu’il existe des intérêts communs aux bourgeois, et le fait qu’ils se concerteront, même contre le prolétariat démuni d’outil d’intervention –afin là de mettre en place des structures qui les avantageront d’abord-, les libertariens se campent dans le monde imaginaire qu’ils se sont créé pour la cause, en niant; le rapport d’«exploitation» entre le prolétariat et la bourgeoisie, le fait qu’il faille préalablement –ou l’emprunter– posséder du capital pour entreprendre, mais surtout, que les conditions de chacune et chacun sont relatives à des conditionnements précis, qui ne sont en rien niable et/ou négligeables en regard du jugement social qui sera porté contre les conditionnés, puisque l’économie va de pair au social.

C’est bien simple, sans le syndicat, les travailleurs persisteraient à quémander, sans cesse quémander, chacun de leur côté, sans rapport de force possible.

Mais d’autre part, jusqu’ici, les syndicats n’amènent manifestement rien d’autre qu’un rempart contre les mauvaises gestions bourgeoises, ou les jeux de force comme les «lock-out» ou quelconque autre oppression bourgeoise. Ils ne visent pas plus loin, ils ne jouent plus leur rôle respectif, soit celui de servir l’intérêt des travailleurs salariés. Or, il y a une solution, et non la moindre pour palier à ce surplace historique.

En ce système capitaliste, où les capitaux ne sont pas à portée de toutes et tous, il y existe d’autres orientations que de quémander à ceux qui possèdent le capital nécessaire à l’élaboration de moyens de production. Les toiles sociales que composent les coopératives, permettent ce prêt de capitaux et l’aide nécessaire à l’appropriation de moyens de production par les prolétaires –salariés-, ainsi qu’à la mise en place d’une gestion sérieuse et rigoureuse de la coopérative.

Et où je veux en venir avec les syndicats et les coopératives? Plutôt que de concentrer des sommes pour palier à des «lock-outs» ou à encaisser des grèves de pacotille, non toutes aussi productives que les manifestations de masse –Celles-ci, en Europe, font-elles reculer les gouvernements s’aplatissant devant le concert de demandes bourgeoises d’être sauvé de leurs propres ratées?-, les syndicats devraient mettre des capitaux de côté pour acheter d’éventuels moyens de production que des bourgeois faillant à leur gestion d’entreprise, seraient tentés de laisser partir pour des «peanuts» en cas de faillite. Ils pourraient également, simplement magasiner la possibilité de démarrer leur propre coopérative, entre salariés, et entrer en compétition avec l’employeur actuel.

Les syndicats devraient voir à prendre possession des moyens de production dont ils se spécialisent. Les syndicats doivent revoir leur rôle, et ne pas jouer le jeu du capitalisme, comme le font «les fonds» de certains syndiqués… Il ne faut pas seulement mettre du capital ici et là en guise d’investissement, mais s’approprier les moyens de production, et les développer en coopératives, en guise d’alternative économique et donc, en guise d’alternative sociale à l’individualisme et à l’égoïsme crasses qui sévissent en nos sociétés capitalistes.

Cela, en soi, peut paraître bénin, mais il apparaît qu’une telle entreprise nous permettrait, tout en nous dégageant de la centralisation des pouvoirs en l’État, de nous dispenser de l’exploitation des humains par les humains, mais également de permettre aux entrepreneurs de vaquer à ce qu’ils chérissent le plus de cet univers –outre leurs proches sans doute-, où leur créativité est indispensable à l’innovation, à l’évolution donc, de l’humanité.

Ainsi, les lois de l’offre et de la demande sont temporairement respectées, jusqu’à ce qu’entrent en collision, les contradictions patentes de ce système de consommation, versus la viabilité de ce dernier, pour l’humanité toute entière. Car tôt ou tard, ces lois de sorcier ne seront plus crédibles, ou c’est que, celles-ci imposeront un monde encore plus dur que ce capitalisme corporatif que dénoncent les capitalistes absolus, ceux-là, voulant l’éradication de tout intervenant entre le salarié et l’employeur, logiquement.

Les syndicats doivent démontrer qu’une alternative économique est possible et qu’en rien, nous, prolétaires, ne serons désormais prêts à négocier, dans un proche avenir. Nous sommes majoritaires, nous les faisons vivre, nous les enrichissons, nous leur octroyons des pouvoirs étonnamment démesurés et ne sommes pourtant pas comme eux de nous, dépendants d’eux. Nous devons nous tenir debout, et remplacer ce nouveau cadavre du capitalisme, par un véritable socialisme. Les coopératives en sont une forme, et il faut bien commencer quelque part, non?

Il faut aller de l’avant en ce sens et ne pas réparer ce qui ne fonctionnera de toute façon pas. Il faut faire table rase et remplacer cette dictature par la nôtre. Ramenons la démocratie comme elle se doit d’être. La coopérative est une opportunité à ne pas dénigrer, en ce sens que nos productions seraient également le fruit de notre démocratie réelle.

Est-ce que ça en vaut la peine? Est-ce que ça rapportera plus que les entreprises privées? Eh bien, si la bourgeoisie, elle, investit dans les moyens de production, ce doit être que ça en vaut parfois la peine. Ensuite, afin de savoir si ce sera plus payant que l’entreprise privée, pour le travailleur salarié précisément, vous n’avez qu’à demander aux bourgeois, si  ça en vaut la peine, d’exploiter le labeur, les besoins et les maladies d’autrui. La richesse concentrée en leur petite minorité, me dit que oui…

(Maintenant, à tort, les libertariens croient que les socialistes ne veulent pas reconnaître les légitimes mérites d’un entrepreneur, ou d’un innovateur quelconque. Ils se trompent. Nous reconnaissons de loin ce mérite imaginatif, mais en rien, nous ne considérons ce mérite comme légitimant l’exploitation de quiconque. D’ailleurs, nulle part au monde il n’est nécessaire de se faire exploiter. C’est d’ailleurs tout ce que défendent réellement les libertariens, soit le droit d’exploiter son prochain, quelque soient les besoins…)

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Le Premier ministre du Canada collabore avec un État voyou!

Posted by sylvainguillemette sur 30 Mai, 2010

https://i0.wp.com/www.ledevoir.com/images_galerie/d_45058_59368/stephen-harper.jpgRécemment s’est tenue la conférence de suivi du Traité de Non-Prolifération nucléaire (TNP), portant sur désarmement et sur la création d’une zone exempte d’armes nucléaires au Proche-Orient. Un accord est survenu suite à cette conférence, mais Israël n’entend pas le respecter, nous a confirmé l’extrémiste de droite et Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Depuis Toronto, où le Premier ministre israélien est arrivé pour une visite de 4 jours vendredi, celui-ci  a émis ces propos : « Cette résolution est profondément hypocrite et défaillante. Elle ignore les réalités du Proche-Orient et les vraies menaces auxquelles la région et le monde tout entier sont confrontés« . Or, il n’y a pas plus concerné, puis hypocrite que ce patent raciste, puisque son pays cache le fait qu’il possède des armes nucléaires, bactériologies et chimiques depuis plusieurs années, que Tel-Aviv n’a jamais déclaré à qui que ce soit, ni même à l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique. On se rappelle pourtant ce qui est arrivé à l’Irak qui n’a pas voulu coopérer avec l’Agence sensée être neutre. Ou comment cette même agence semble condamner d’avance, l’Iran qui ne veut que se doter de nucléaire civil. Cela prouve peut-être qu’au fond, cette AIEA n’est qu’un paravent derrière lequel, les États puissants se cachent pour entretenir leur domination du monde.

https://i0.wp.com/www.europalestine.com/IMG/bmp/terrorisme-israel-10042006-BeitLahia.bmpMais qu’importe, faisons comme si cette agence avait de l’importance, et comme si Israël était imposée des mêmes obligations internationales que le reste du monde. Israël a de quoi faire frémir les États voisins! Ce pays hypocrite et voyou a transgressé toutes les règles de bonne conduite tout au long de son existence! Massacres dans les frontières voisines, assassinats politiques, embargos et blocus illégaux sur des nations comme la Palestine, le Liban, utilisation d’armes de destruction massive sur des civils et des combattants (ADM), menace de recourir à l’arme nucléaire –qu’elle dit ne pas détenir!-, morcellement des terres palestiniennes afin de se les approprier une à une pour y installer des colonies illégales, génocide sur le peuple palestinien, vol des terres syriennes (le Plateau du Golan pour son abondance en eau), etc.. Israël vante l’hypocrisie de l’accord rendu par le TNP, mais Israël est aussi le seul pays de la planète, de ce calibre économique, à pouvoir commettre des crimes de guerre et contre l’humanité, sans jamais s’en faire accuser. C’est aussi le seul pays de la planète à détenir des armes nucléaires non-déclarées sans s’en faire accuser, sans se faire envahir, ou sans se devoir s’exposer à une visite de l’AIEA. Aucune sanction économique ne pèse sur Israël pour que l’État voyou cesse d’être voyou. D’emblée, nous savons qu’il y a les VÉTO de Washington, qui commet tous les mêmes crimes… Netanyahu se drape dans ce qu’il nomme «la seule démocratie» du Proche-Orient, or, la démocratie en ce pays n’est pas celle qu’on connait ici. Si vous trouvez que le nationalisme est fort aux États-Unis d’Amérique, c’est que vous n’êtes pas allé en Israël. N’essayez pas par exemple, d’éviter votre tour dans la bande de Gaza en tant qu’oppresseur avoué de Tsahal.

https://i0.wp.com/blogsimages.skynet.be/images_v2/000/000/000/20090105/dyn004_original_701_467_pjpeg__fcb047381960429ee27563cdfad52e56.jpgMais nous savons désormais que le Canada aspire à devenir membre de cette mascarade, au sein du Conseil Permanent de Sécurité. Et nous connaissons également la position canadienne conservatrice sur les attentats terroristes d’Israël en Palestine et au Liban. Notre Premier ministre actuel clame qu’Israël a le droit de se défendre, sur les terres d’autrui, et que pour ce, elle a le droit de ne pas respecter les règles internationales. Par exemple, en toute connaissance pourtant, de l’illégalité de ces attaques, Stephen Harper n’a jamais condamné Israël d’avoir utilisé des ADM, dont du phosphore blanc, du NAPALM et des armes à sous-munitions sur des civils en Palestine 2008 et au Liban 2006. Au contraire, notre concédé au terrorisme d’État a parlé de défense, alors que les résultats catastrophiques de ces attaques terroristes s’affichaient en milliers de morts du côté des civils seulement. Israël, en plus d’avoir des permis de tuer impunément, peut aussi se vanter de pouvoir détruire les infrastructures de ses ennemis idéologiques, sans subir la moindre foudre internationale de ses alliés idéologiques. Ainsi, lorsque Israël détruit des écoles et ses écoliers, des hôpitaux et ses patients, des édifices à logements et ses occupants, de ponts et ses utilisateurs, de centrales électriques et ses travailleurs, etc., notre Premier ministre à nous, Stephen Harper, parle de défense, et de droit de se défendre. Stephen Harper n’a que faire du terrorisme, si ce terrorisme est appliqué et commis par ses alliés idéologiques. Ainsi, cela mène à des contradictions de la sorte : Stephen Harper condamne l’Iran de «vouloir» se doter d’une ogive arme nucléaire, mais ne condamne pas Israël d’en détenir en cachette. Stephen Harper condamne le «terrorisme» possiblement (1) commis par des anarchistes sur un guichet automatique, mais ferme les yeux et défends même, le véritable terrorisme israélien, commis lui, sur de véritables êtres humains, qui contrairement aux guichets, ne peuvent pas se faire réparer lorsqu’ils sont déchiquetés!

https://i0.wp.com/www.planetenonviolence.org/photo/410095-503473.jpgIsraël clame qu’elle est la seule démocratie du Proche-Orient, et qu’elle est la seule nation de cette région, à risquer un anéantissement. Or, quand on regarde la Palestine, et ce qu’elle était avant qu’Israël ne commence à l’anéantir, on peut affirmer le contraire sans risquer de se tromper. Et lorsque l’on s’adonne à éplucher les nouvelles de cette région sur les deux dernières années, on comprend vit qu’Israël menace de recourir à l’arme nucléaire contre l’Iran, et qu’elle somme Washington de l’accompagner depuis, dans une guerre totale contre l’Iran. En effet, Washington n’a pas encore embarqué dans cette nouvelle guerre, elle se contente pour l’instant, de la voie diplomatique, évitant ainsi, une nouvelle hécatombe.

Israël n’est pas la démocratie qu’elle prétend être. C’est un État voyou, avec lequel notre Premier ministre canadien Stephen Harper est allié idéologiquement. Rappelez-vous qu’en 2006, Israël avait massacré plus de 1100 civils au Liban en utilisant des ADM qu’elle n’était pas sensée détenir. Rappelez-vous le massacre des palestiniens en 2008, où plus de 1600 d’entre eux sont morts sous les pluies de phosphore blanc, utilisé là, offensivement, donc illégalement. Regardez son comportement vis-à-vis le TNP, que seules les dictatures du monde, pour l’instant, n’ont pas signé. Regardez les propos qu’elle tient à l’égard des nations voisines. Regardez comment elle a réglé ses comptes avec ses ennemis idéologiques depuis près de 50 ans, par le meurtre individuel et par le meurtre de masse. Prenez note des accomplissements de ses dirigeants, et les raisons pour lesquelles ils sont élus.  Tipi Livni par exemple, posait des bombes dans Gaza à l’insu des palestiniens. Sharon, lui, avait accompli u beau meurtre de masse au Liban pour se mériter les applaudissements de l’État… C’est toute l’histoire là, malheureusement, d’Israël. Ce n’est qu’un État voyou, parmi tant d’autres. Et notre premier ministre canadien, Stephen Harper, appuie les crimes de cet État voyou.

Notre gouvernement est un gouvernement voyou, par association. Puisque notre gouvernement soutient les crimes d’un État étranger, que l’on dit voyou, les autres États ont bien le droit de nous taxer, à leur tour, d’État voyou. Mais heureusement pour Stephen Harper, et les siens, le Canada fait partie d’un groupe qui se hisse loin des obligations internationales! Ainsi, Stephen Harper peut continuer d’appuyer le génocide des palestiniens, le terrorisme d’Israël à leur encontre, et le fait qu’Israël puisse, au contraire de toutes les nations du monde, posséder des ADM, don t des armes nucléaires, cela, sans même recevoir la visite de l’AIEA ou se faire taxer d’État voyou par la communauté internationale (2) .

1-      Il est important de noter qu’aucune preuve ne nous amène à croire qu’il s’agisse vraiment d’anarchiste et que, dans le passé, les autorités canadiennes ont usé  du même stratagème pour attiser les vrais anarchistes ou militants quelconque. Rappelons-nous seulement l’évènement de Montebello, ou la pose de bombes par les agents de la GRC pendant la crise du FLQ. Les potentiels terroristes anarchistes, sont peut-être, de potentiels agents perturbateurs de la GRC, du SCRS ou de je ne sais quel autre organisation terroriste financée par l’État.

2-      En réalité,  la communauté internationale sous l’égide de l’ONU a condamné à chaque reprise, les actes illégaux commis par Israël. Toutefois, les droits de VÉTO des cinq pays membres du Conseil de sécurité ont sauvé Israël d’une telle condamnation. À chaque fois où Israël s’est fait accuser, Washington a imposé son VÉTO, et rendu futile toute tentative de condamnation de l’État voyou par la communauté internationale. Avec Stephen Harper comme premier ministre du Canada, on comprend mieux pourquoi ce dernier veut son statut de membre Permanent du Conseil de Sécurité! On pourra, si le cas s’avère, compter sur notre Premier ministre canadien pour appuyer tous les crimes d’Israël, ou d’autres États voyous, sans jamais que ceux-ci ne soient accusés de faire ce qui est interdit aux autres!

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Pierre Cimon prétend participer à la démocratie…

Posted by sylvainguillemette sur 20 Mai, 2010

https://i0.wp.com/groomsadvice.com/wp-content/uploads/2009/04/dollarsign.jpgLe procureur Cimon prétend que la partisannerie a eu raison de sa place au sein de la commission Bastarache. Or, c’est plutôt la possibilité d’appliquer une forme de partisannerie, via la possibilité pour des particuliers ou des entreprises* de faire des dons -*à travers leur réseau de prête-nom- qu’il devient possible de  financer des partis politiques, ce qui devient problématique, et ce qui contredit les propos de monsieur Cimon quant aux préalables, d’abord nécessaires, pour que ce qu’il dénonce soit possible. Ce qui nous amène à un constat d’observation totalitaire et ce qui dément les prétentions de monsieur Cimon, quant à une simple «participation à la démocratie». On ne participe pas plus que les autres à la démocratie, parce qu’on donne plus de capital à un parti que les autres, sinon, si c’est le cas, il est encore question, ici, d’injustices sociales, puisqu’économiques. Car il est évident que toutes et tous ne pourront pas «participer à la démocratie» au même niveau, à la même hauteur… Et un homme de la stature de monsieur Cimon, devrait le concevoir sans qu’on lui dise…

Le procureur Cimon, s’il se sent «libre», n’a qu’à constater la liberté qu’il a de donner, déjà, plus que la majorité des autres êtres humains du Québec. Ainsi, il constatera qu’il est impossible que toutes et tous puissent donner autant  à la cause qui leur est chère. Et déjà, s’il est aussi intelligent que ses diplômes le prétendent et qu’il ose remettre ses dogmes en question, il constatera que toutes et tous en ce monde, en ce système capitaliste, n’ont pas les mêmes chances de voir ces «retours d’ascenseur», qui ne sont possibles, qu’en cas d’envoi d’abord, de l’ascenseur en question…

Ce qui nous amène à croire que, finalement, la sélection du procureur, n’en déplaise au gouvernement qui se plaint des critiques de l’opposition et du public, s’est faite en fonction de ces dons, et de la soit disant «participation à la démocratie» de monsieur Cimon. Ne leur en déplaise, donner du capital à un parti, ça n’a rien de démocratique en soi, et c’est plutôt la démonstration, encore une fois, que certains possèdent plus, parfois assez pour arroser les partis qui servent leurs intérêts. Et puisque les partis carburent au capital, et que le parti Libéral du Québec en particulier, défend les intérêts des riches et des bourgeois, il est tout à fait normal que des gens aisés, comme le procureur Cimon, arrosent ce parti, défendant ses intérêts de mieux nantis dans notre société.

De fait, les dons des particuliers ne sont en rien de démocratiques, puisque toutes et tous dans notre société ne peuvent «contribuer à la même hauteur à la démocratie». Il est relatif et logique de croire que, le parti défendant les intérêts de riches individus, recevra plus que le parti défendant les intérêts des moins nantis de notre société, puisque chaque groupe défendu, n’est pas riche l’un comme l’autre.

La solution est simple et ne peut pas passer par quatre chemins, comme le proposent jusqu’ici, les partis politiques du Québec dans l’ensemble. La solution réside dans l’abolition pure et simple des financements privés, de la sorte. La solution passe par le financement unique du public et chaque parti devrait recevoir ce montant, en proportion des votes qu’il a recueillis. Et encore! La meilleure solution passerait par un budget X, équivalent à chaque parti, avec lequel chacun de ces partis devrait conjuguer, sans ajout additionnel de capital. Imaginez sinon, qu’on prétende que seuls ceux qui financent les partis personnellement, participent à la démocratie. Et c’est en ce moment, d’ailleurs, ce qu’on prétend du côté des Libéraux  et du parti Québécois. Or, quiconque lit ceci, est à même de constater que nous n’avons pas tous le même capital à donner, et que celui qui donne, n’est pas nécessairement méritant de ce qu’il donne, et/ou méritant d’un quelconque retour d’ascenseur conséquemment.

Souvent,  le riche provient du milieu bourgeois, qui dit donc, exploitation du labeur d’autrui. Et ce riche bourgeois, profitant du labeur d’autrui, donne donc en fait la richesse que créent les travailleurs salariés qu’il exploite. Ce qui n’a rien de méritant, mais selon la logique des Libéraux et de monsieur Cimon, ils feraient leur part à la démocratie, eux aussi…

Et le simple travailleur lui, qui ne peut point donner? Ce doit être le pire des antidémocrates, la réincarnation même de la tyrannie et de la dictature…

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Un organisme qui devrait surveiller le gouvernement de Stephen Harper

Posted by sylvainguillemette sur 24 février, 2010

https://i0.wp.com/www.davidmcguinty.com/uploaded/tiny_mce/Image/senate.jpgUn organisme sensé promouvoir la démocratie avec un grand «D», sera dirigé, semble t-il jusqu’ici, par un président dont la démocratie n’est pas de ses soucis. Entre autre, l’homme partisan des conservateurs, un ancien lieutenant québécois au chef de l’Alliance canadienne de l’époque, soit donc la branche extrémiste de cette saveur, aura durant son œuvre, comme se plaît à le dire le chef du Bloc Québécois, contré les dires du Parlement, entre autre sur les mariages gais, sur la peine de mort, etc..

Et nous le savons, ces organismes, prétendus bâtisseurs de démocratie, sont en fait des paravents qui servent aux attaques économiques, aux propagandes capitalistes, au sabotage, et aux Coups d’État orchestrés contre des pays comme le Venezuela, ou Cuba, là où le socialisme fait ses avancées, démocratiquement pourtant. Les États-Unis d’Amérique ont des dizaines de ces organismes, et le Canada de même. D’ailleurs, en ce moment même, Gérard Latulippe, l’homme en question, travaille pour le National Democratic Institute, un organisme états-unien qui donne un appui considérable aux gouvernements du Congo, de l’Irak ou même, de la Géorgie.

Déjà, l’énumération de ces trois pays soulève de vifs questionnements sur les agissements de monsieur Latulippe et de l’organisme pour lequel il travaille, quand on sait que dans ces trois pays, la corruption est de mise, et que Washington soutient ces gouvernements malgré ces faits. L’Irak fut envahi, puis un gouvernement y fut installé de suite, suivi par un travail des nouveaux escadrons de la mort. Le Congo, d’ailleurs, abrite des sociétés minières d’envergure, de provenance canadienne, ou états-unienne. Celles-ci ont maintes fois appuyé, même financé, indirectement et directement, des conflits armés, dont certains étaient menés par des enfants-soldats. La Géorgie a comme président, un homme d’extrême droite, asservi aux États-Unis d’Amérique. Il a d’ailleurs procédé à un accord avec Washington, pour bâtir un bouclier antimissile, aux portes de la Fédération de Russie, cela contrevenant aux accords sur la cessation de la course aux armements entre la Russie et les États-Unis.

«Selon un document secret, obtenu par Radio-Canada, les membres du conseil d’administration, nommés par le gouvernement fédéral, militaient pour un changement de cap de l’organisme, afin qu’il soit plus favorable à Israël.» Et monsieur Latulippe est de cette trempe, plus favorable, lui aussi, à un appui idéologique à l’État d’Israël, pour s’assurer qu’on ne critique pas ses crimes de guerre, ou ses crimes commis à l’endroit de l’humanité, ici des palestiniens ou des libanais on l’occurrence. Rappelons que dans la dernière décennie, Israël avait attaqué le Liban et la Bande de Gaza, y faisant, respectivement, 1100 morts chez les civils, et 1400 morts chez les civils. Elle avait utilisé des Armes de Destruction Massive, dont du phosphore blanc et des armes à sous-munitions.

Droit et Démocratie, comme le nouvel organisme gouvernemental que Stephen Harper voulait créer récemment, au coût de 70 millions annuellement, ne sert en fait qu’à perpétrer les volontés de la bourgeoisie, passant par les États des pays capitalistes. Mais tout de même, monsieur Beauregard, aujourd’hui décédé, avait osé financer des organismes qui osaient eux, critiquer les crimes graves d’Israël. Ce que l’on perçoit aujourd’hui, c’est que Droit et Démocratie mériterait plus lui-même, une observation d’un organisme indépendant, qui n’est pas teinté de l’idéologie vouée, du gouvernement conservateur. D’ailleurs, même ce gouvernement conservateur mériterait également l’observation d’autres organismes, étant donné qu’il brime lui-même la démocratie, en prorogeant le parlement canadien.

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Québec solidaire propose les cercles citoyens 3/4

Posted by Jean-Sébastien Vézina-Girard sur 29 mars, 2009

Voici en troisième partie une série de questions qui selon moi est primordiale à une société qui se veut d’évoluer. Je vous invite encore une foi a y répondre publiquement.

Comment concevoir l’intégration des personnes issues de l’imigration?

L’augmentation de la population par l’immigration a entraîné une grande diversification culturelle.  Ainsi, l’intégration citoyenne est devenue une question centrale dans la société québécoise et le ralliment autour d’un projet commun de société devient de plus en plus complexe. Pour Québec solidaire, le Québec doit être moderne, diversifié, pluraliste et inclusif.

1 Quel modèle d’intégration voulons-nous défendre?

2 Comment peut-on devenir Québécois-e ?

3 Comment définir la citoyenneté québécoise et quand l’accorder?

4 Quelles sont les différentes dimentions de l’Intégration citoyenne ?

Au niveau économique:

  • Que veut dire l’intégration économique ?
  • Comment lutter contre la discrimination économique, celle des femmes et des personnes issus de l’immigration en particulier ?
  • Quels est le rôle des organisations collectives (syndicats, organisations populaires, féministes…) à cet égard?

Au niveau politique:

  • Faut-il être citoyen-ne canadien-ne pour devenir citoyen-ne québécois-e ?
  • Comment assurer la participation des néo-québécois-es à la vie politique ?
  • Quel type de laïcité peut favoriser l’intégration citoyenne ? Comment se définit la laïcité et comment s’applique-t-elle au Québec en particulier ?
  • Comment s’applique la laïcité complète de l’État et des services publics, du système judiciaire et du système d’éducation, telque stipulé dans la Déclaration de principes ? Est-ce que le concept de laïcité interculturelle , tel que défendu par Québec solidaire dans son mémoire à la Commission Bouchard-Taylor, constitue la perspective retenue ?
  • Comment le système d’éducation peut-il participer à l’intégration citoyenne interculturelle ?

Au niveau culturel:

  • Faut-il modifier la Charte de la langue française pour favoriser l’intégration citoyenne et dans quelsens faut-il le faire ?
  • Comment dévlopper la lutte contre le racisme et la xénophobie ?
  • Comment les personnes immigrantes et issus des minorités ethnoculturelle peuvent-elle promouvoir leur intégration ?
  • Quels sont les droits historiques des anglophones ? Comment reconnaîtreces droits et favoriser leur respect dans une perspective d’intégration citoyenne ?

En lien avec Thème 1 et Thème 2

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Entrevue politique à CHOI FM

Posted by Hugo Jolly sur 15 octobre, 2007

Voici une entrevue politique qui est passée à CHOI FM (Radio X) lors des dernières élections provinciales. Elle nous avait été envoyée par le Camarade Alexandre Pouliot-Roberge (le représentant du Parti Communiste dans cette entrevue).

Ce débat a été nommé «Le débat des mal-aimés».

Aucun commentaire sur les animateurs, vous verrez vous même…

En mettant cette entrevue en ligne, j’espère que les droitistes vont vraiment l’écouter et essayer de s’instruire un peu sur la Gauche. C’est de l’audio, donc ça demande aucun effort ou presque.

Représentants
Parti de la Démocratie Chrétienne: Denise Cloutier
Bloc Pot: Dan Edmonds
Parti Communiste: Alexandre Pouliot-Roberge

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Condoleezza Rice et la «démocratie»

Posted by Libertad ! sur 13 octobre, 2007

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Condoleezza Rice est possiblement l’une des figures américaines les plus détestées de la planète avec Georges W. Bush et Dick Cheney. Elle nous parle sans cesse de «démocratie» et de «liberté». Mais dans quel sens ? Liberté d’exploiter les masses pour les propriétaires ? Démocratie bourgeoise pour les patrons ? Cette dernière dans laquelle les citoyenNEs ont reçoive la liberté de choisir entre des partis politiques qui se ressemblent tous ?

Récemment, elle critiquait durement la Russie et la «concentration du pouvoir dans les mains de Vladimir Poutine». Même si nous pouvons être en accord sur le fait que le gouvernement Poutine va parfois trop loin, elle est très mal placée pour l’accuser. Nous n’aimons nullement Poutine au Reactionism Watch, mais cela ne nous empêche pas de l’appuyer sur ses critiques contre Bush, ou bien quand il refuse l’implantation de bases militaires américaines près du territoire russe.

Le gouvernement, dont elle fait partie, concentre beaucoup les pouvoirs également. Nous pouvons prendre en exemple les pouvoirs spéciaux du président des États-Unis, ainsi que son «droit» de veto. Ceux-ci lui donnent la possibilité de passer outre les projets de lois de l’opposition, majoritaires au congrès. Les Républicains sont loin d’être un modèle de démocratie car ils préfèrent imposer des vetos plutôt que de suivre la volonté de l’opposition majoritaire et de la majorité de la population sur la question irakienne, ou sur la santé par exemple.

Deuxièmement, l’attaque contre l’Irak était illégale et totalement injustifiée. Nul n’a jamais trouvé la moindre trace d’armes de destructions massives (possiblement détruites après la première guerre du Golfe). Même si les États-Unis prétendent avoir donné la «démocratie» aux irakienNEs, la réalité est tout autre. Cette soi-disante «démocratie» ne tient pas debout, et les irakienNEs vivent en ce moment une guerre civile, en plus d’une constante agression de la part de la coalition.

En dernier lieu, cette sorcière appuie les coups d’États anti-démocratiques qui se sont fait en Palestine et au Venezuela. Pour les néo-conservateurs, ce n’est pas compliqué. Selon eux, lorsque la population vote pour le parti conservateur pro-américain, il s’agit là d’un progrès social et du triomphe de la démocratie, mais quand elle vote en faveur d’un parti socialiste qui s’oppose à l’impérialisme militaire, il s’agit là d’une «tragédie» ou d’une élection «truquée et illégitime». Parfois même, ceci est qualifié de « menace socialiste » !

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Citation de la semaine

Posted by L'Agitateur sur 13 octobre, 2007

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« Il faut avoir une parfaite conscience de ses propres limites, surtout si on veut les élargir. »

– Antonio Gramsci

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La gauche démocratique : l’exemple du Nicaragua

Posted by Libertad ! sur 8 octobre, 2007

Lorsque nous parlons de la gauche, nous parlons d’un système politique qui met de l’avant les besoins de la population plutôt que les profits, un système participatif pour les citoyens et une meilleure redistribution de la richesse. Cependant, pour certaines personnes de droite, la gauche serait totalitariste parce qu’elle s’oppose au capitalisme, système qui représente la soi-disant «liberté».

Voici donc l’exemple du Nicaragua, petit d’Amérique centrale qui prit son destin en main à la fin des années 70 en faisant une révolution contre une dictature militaire appuyée par les États-Unis et des compagnies de bananes. Nous pourrions prendre aussi l’exemple de Hugo Chavez au Venezuela, mais nous avons trouvés celui-ci particulièrement objectif. Il s’agit de l’extrait du «livre noir des États-Unis». Merci au camarade Vez de l’avoir trouvé.

Cela montre que la gauche est capable d’être plus démocratique que la droite ose prétende l’être.

Lorsque le gouvernement Reagan s’occupait a dépeindre les sandinistes comme des dictateurs marxistes-lélinistes liés au terroristes internationaux, des études universitaires plus pondérées, menées sur leur parcours politique et sur leur comportement au pouvoir, d’écrivaient un modèle d’altruisme démocratique et humanitaire, teinté d’une ferveur révolutionnaire parfaitement compréhensible. La succession des dictatures somozistes, qui ne tenaient leur pouvoir que des relation de la famille Somoza avec le gouvernement américain et avec les compagnies américaines, avait été brutale et corrompue. Les Somoza s’étaient enrichis et avait enrichi leur amis au détriment de la population, et ils avaient impopsé leur loi grâce à la très détestée Garde Nationale.

 

Parvenus au pouvoir en 1979, les sandiniste, qui avait mené durant des décénnies une guérilla contre les somozistes, jouissaient d’un immense appuis populaire et contrôlaient bien l’armée. Puis durrant une élection libre et démocratique en 1984 les sandinistes sont reporter au pouvoir.

 

Alors que d’autre régimes ont l’habitude, une fois au pouvoir, d’exécuter les leaders défaits et d’en fusiller les partisants demeurés fidèles, les sandinistes renoncèrent à de telles atrocités, estimant qu’elles les abaisseraient au niveau des somozistes. Ils déclarèrent illégal tout traitement inhumain, cruel ou dégradant et limitèrent à trente ans la peine d’emprisonnement maximale. Ils considéraient que le droit à la vie, qu’ils s’était engagés a respecter, leur commandait d’assurer le bien-être de leur citoyens.

 

Ils lancèrent en 1980 une campagne d’alphabétisation, nationalisèrent les banques, les resources naturelles et les compagnies étrangères, et instituèrent des réformes agraires. Ces nationalisations furent au profits des citoyens réduit à la misère par les années de corruption du clan Somoza et de ces amis. Ce furent ces réformes qui provoquèrent la fuite des élites économiques du pays la plupart vers les États-Unis, et qui attirèrent l’attention du gouvernement Reagan.

Moins d’un mois après son accession au popuvoir, le FNLS avait institué une cour suprême formée de trois juges issus du parti sandiniste, trois des partis d’opposition et d’un juge sans affiliation politique. Le nouveau gouvernement créa aussi la Charte fondamentale des droits et des garanties du peuple du Nicaragua. Aussi les sandinistes firent une chose remarquable: ayant annoncé, dès leur arrivée au pouvoir, qu’ils tiendraient des élections dès que possible et au plus tard en 1985, ils entreprirent de tenir parole. De nombreux régimes en promettent autant et n’en font rien. Ayant abrogé une loi somoziste qui réservait au parti conservateur, alors au pouvoir, le tiers des sièges du Congrès, ils garantirent le droit de former des partis politiques et en rendirent ridiculement facile l’enregistrement auprès du gouvernement : on n’exigeaitque le dépôt d’un nom, d’un symbole graphique, d’un programe politique et de nom de quelques douzaines de responsables.

 

Le FNLS créa une assemblée constutuante de 90 membres élus à la proportionnelle et d’un pouvoir exécutif élu au vote poppulaire. De la même manière, tous les partis politiques allaient bénéficier d’un financement égal, du même temps de parole à la radio et à la télévision, et auraient leurs propres observateurs lors de l’enregistrement, du scrution et comptage des bulletins de vote. C’est ainsi qu’en un peu plus de 5 ans, un gouvernement révolutionnaire avait instutué un régime électoral qui garantissait aux citoyens la maîntrise de leur propre destin. Ce fut là une des élections les plus correctes et les plus remarcables des temps modernes. Trois ans plus tard, en 1987, le gouvernement adopta, au terme de 18 mois de consultations, une constitution qui renforçais les droits des citoyens du Nicaragua. En tant que  »leaders » des démocratie du monde et défenceurs des droit de la personne, les États-Unis auraient dû applaudir ces événements; ils ont plutôt choisi, comme le montre le site Web du département d’État, de ne même pas reconnaître qu’il avaient eu lieu.

Sources: Ibid., Noam Chomksy , Nessary Illusions ,www.zmag.org/chomsky , Andrew A. Reding, op.cit.,p.15-17 , Peter Scowen , Le livre noir des États-Unis

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Une analyse simpliste de David Gagnon

Posted by Libertad ! sur 7 octobre, 2007

Dans son dernier billet, notre gourou préféré à fait une analyse à la fois très simpliste et populiste sur la situation actuelle en Birmanie :Selon lui, si il n’y a pas eu 150 000 personnes pour la manifestation d’aujourd’hui en faveur de la Birmanie comme ce fut le cas il y a 4 ans pour la guerre en Irak, c’est que nous sommes que des anti-américains primaires qui veulent crier leur haine de la «liberté et de la démocratie».

Encore une fois, il cite l’exemple de l’entité sioniste, qui serait selon lui la victime de la «méchante gôgauche».

Pour notre gogauche, si les États-Unis ou Israël ne peuvent être tenus responsables d’une situation, alors elle n’est pas digne d’intérêt.

Son explication se résume à ça.

D’ailleurs, dans un précédent billet tout aussi haineux envers ceux qui s’opposent aux politiques guerrières des États-Unis, il dit :

Les néo-conservateurs c’est le seul espoir de la justice, de la démocratie et de la liberté. Les néo-conservateurs sont les seuls qui accordent à ses valeurs leur jute place.

La gogauche à laquelle tu appartiens n’a aucun problème à voir le peuple afghans enchaîne par les talibans. Parce que pour ta gogauche, ce qui importe ce n’est pas la démocratie, c’est la croisade contre un empire américain qui n’existe pas et contre un complot juifs qui n’existe pas non plus.

Est-ce que nous devons lui rappeler que le gouvernement Bush est néo-conservateur, qu’il est l’un des plus impopulaires de l’histoire moderne des États-Unis et qu’il attaqua l’Irak sous de faux prétextes ?

D’ailleurs, les néo-conservateurs ont été les premiers à financer les terroristes et les dictatures. Notons l’exemple des talibans en Afghanistan ou des Khmers Rouges au Cambodge. Ils ont fait des coups d’États contre des gouvernements démocratiquement élus (Chili, Haïti, Iran, Palestine, Venezuela). Ces gens qui profitent des malheurs des autres n’ont strictement aucune leçon de démocratie à nous donner.

Nous sommes en train d’essayer de contacter notre camarade No en Birmanie, dans le but d’en savoir davantage sur le parti pour la démocratie de Mme. Aung San Suu Kyi et si ce que nous pensons est vrai, nous nous demandons si David va encore appuyer ce mouvement.

 

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