Reactionism Watch

Centre de Surveillance de la Droite Internationale

Posts Tagged ‘PQ’

Pierre Cimon prétend participer à la démocratie…

Posted by sylvainguillemette sur 20 Mai, 2010

https://i0.wp.com/groomsadvice.com/wp-content/uploads/2009/04/dollarsign.jpgLe procureur Cimon prétend que la partisannerie a eu raison de sa place au sein de la commission Bastarache. Or, c’est plutôt la possibilité d’appliquer une forme de partisannerie, via la possibilité pour des particuliers ou des entreprises* de faire des dons -*à travers leur réseau de prête-nom- qu’il devient possible de  financer des partis politiques, ce qui devient problématique, et ce qui contredit les propos de monsieur Cimon quant aux préalables, d’abord nécessaires, pour que ce qu’il dénonce soit possible. Ce qui nous amène à un constat d’observation totalitaire et ce qui dément les prétentions de monsieur Cimon, quant à une simple «participation à la démocratie». On ne participe pas plus que les autres à la démocratie, parce qu’on donne plus de capital à un parti que les autres, sinon, si c’est le cas, il est encore question, ici, d’injustices sociales, puisqu’économiques. Car il est évident que toutes et tous ne pourront pas «participer à la démocratie» au même niveau, à la même hauteur… Et un homme de la stature de monsieur Cimon, devrait le concevoir sans qu’on lui dise…

Le procureur Cimon, s’il se sent «libre», n’a qu’à constater la liberté qu’il a de donner, déjà, plus que la majorité des autres êtres humains du Québec. Ainsi, il constatera qu’il est impossible que toutes et tous puissent donner autant  à la cause qui leur est chère. Et déjà, s’il est aussi intelligent que ses diplômes le prétendent et qu’il ose remettre ses dogmes en question, il constatera que toutes et tous en ce monde, en ce système capitaliste, n’ont pas les mêmes chances de voir ces «retours d’ascenseur», qui ne sont possibles, qu’en cas d’envoi d’abord, de l’ascenseur en question…

Ce qui nous amène à croire que, finalement, la sélection du procureur, n’en déplaise au gouvernement qui se plaint des critiques de l’opposition et du public, s’est faite en fonction de ces dons, et de la soit disant «participation à la démocratie» de monsieur Cimon. Ne leur en déplaise, donner du capital à un parti, ça n’a rien de démocratique en soi, et c’est plutôt la démonstration, encore une fois, que certains possèdent plus, parfois assez pour arroser les partis qui servent leurs intérêts. Et puisque les partis carburent au capital, et que le parti Libéral du Québec en particulier, défend les intérêts des riches et des bourgeois, il est tout à fait normal que des gens aisés, comme le procureur Cimon, arrosent ce parti, défendant ses intérêts de mieux nantis dans notre société.

De fait, les dons des particuliers ne sont en rien de démocratiques, puisque toutes et tous dans notre société ne peuvent «contribuer à la même hauteur à la démocratie». Il est relatif et logique de croire que, le parti défendant les intérêts de riches individus, recevra plus que le parti défendant les intérêts des moins nantis de notre société, puisque chaque groupe défendu, n’est pas riche l’un comme l’autre.

La solution est simple et ne peut pas passer par quatre chemins, comme le proposent jusqu’ici, les partis politiques du Québec dans l’ensemble. La solution réside dans l’abolition pure et simple des financements privés, de la sorte. La solution passe par le financement unique du public et chaque parti devrait recevoir ce montant, en proportion des votes qu’il a recueillis. Et encore! La meilleure solution passerait par un budget X, équivalent à chaque parti, avec lequel chacun de ces partis devrait conjuguer, sans ajout additionnel de capital. Imaginez sinon, qu’on prétende que seuls ceux qui financent les partis personnellement, participent à la démocratie. Et c’est en ce moment, d’ailleurs, ce qu’on prétend du côté des Libéraux  et du parti Québécois. Or, quiconque lit ceci, est à même de constater que nous n’avons pas tous le même capital à donner, et que celui qui donne, n’est pas nécessairement méritant de ce qu’il donne, et/ou méritant d’un quelconque retour d’ascenseur conséquemment.

Souvent,  le riche provient du milieu bourgeois, qui dit donc, exploitation du labeur d’autrui. Et ce riche bourgeois, profitant du labeur d’autrui, donne donc en fait la richesse que créent les travailleurs salariés qu’il exploite. Ce qui n’a rien de méritant, mais selon la logique des Libéraux et de monsieur Cimon, ils feraient leur part à la démocratie, eux aussi…

Et le simple travailleur lui, qui ne peut point donner? Ce doit être le pire des antidémocrates, la réincarnation même de la tyrannie et de la dictature…

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Le PQ dit NON au capitalisme sauvage et à la vache sacrée!

Posted by sylvainguillemette sur 17 Mai, 2010

http://toutlemondedevraitenparler.files.wordpress.com/2009/06/pauline_marois3.jpgS’il fallait considérer le Parti Québécois comme une entité contrôlée uniquement par la cheffe actuelle, il serait d’ores et déjà clair et acquis qu’un virage à droite s’est effectué, mais ce n’est pas si simple, ni aussi clair.

En fin de semaine dernière, les membres du PQ ont eu à voter des «choix difficiles» proposés par la chefferie. Plutôt que de débattre des propositions émanant de la base du parti, celle-ci, comme on peut le constater, débattait d’idées proposées par des chefs, qui dans ce contexte, nous laisse présager le peu de démocratie qui plane sur ces colloques que se donnent ces partis populistes.

Parmi ces choix, la cheffe du parti nationaliste par excellence offrait de se débarrasser de certains services publics, dont une part des services en santé, question d’apaiser les finances publiques. Bref, madame Marois prônait ouvertement d’aller de l’avant avec les idées de son collègue François Legault, prônant lui-même, une ouverture au privé en santé, à l’instar des «lucides», qui ne portent ce nom que par vantardise. Ainsi, elle prônait de la sorte, une enfoncée vers un capitalisme plus sauvage, qui ailleurs, pourtant, ne fonctionne pas mieux que notre social-démocratie, tout au contraire.

Mais les membres du parti lui ont heureusement répondu clairement, qu’il n’en était pas question. Le PQ, puisque ses membres sont plus représentatifs du parti que madame Marois elle-même, a donc refusé d’aller d’avantage vers la droite, plus qu’il ne l’est déjà. En permettant et reconnaissant par exemple, le salariat, le PQ démontre déjà qu’il est bel et bien capitaliste en soi.

Et n’allons pas d’ailleurs, nous faire des idées quant au positionnement de ce parti nationaliste sur l’échiquier. Il est bel et bien déjà à droite, mais se refuse de s’y enfoncer d’avantage, comme si certains de ces capitalistes dont font partie ses membres, n’étaient plus certains de vouloir adhérer au véritable capitalisme, au «capitalisme sauvage» comme on dit.

Mais si l’on observe les récents sondages, on note aussi que le PQ sortirait grand favori d’une élection provinciale actuellement. Et que donc, une majorité de gens, n’adhèrent pas au «capitalisme sauvage» dont fait mention et la promotion la cheffe du PQ. Soit donc Pauline Marois n’est pas à sa place et/ou a de la cire dans les oreilles, soit l’électorat et la base du parti de madame ne sont pas aussi omniscients qu’elle et les «lucides»!

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SPQ-Libre, libre de partir

Posted by sylvainguillemette sur 15 mars, 2010

https://i0.wp.com/www.plq.org/fr/images/actualites/logo_pq.jpgLe PQ est un parti bourgeois, il n’y a plus de doute là-dessus. Ses membres, en fin de semaine dernière, l’ont confirmé. Ils ont mis au rancart la seule branche critique de leur parti, le SPQ libre. Ils ont laissé à ses membres le choix d’être, parmi tant de concédés à la conciliation de classes, membres d’un parti indépendantiste, point final. Fini les liens avec les syndiqués, mais il était peut-être temps, après tout –de cesser de porter l’habit du moine-.

Le Parti Québécois n’a pas d’autre aspiration que celle de faire un pays. Un pays pour les prolétaires? Non, pas vraiment. Un pays pour les bourgeois de nationalité québécoise? Certes, et l’on a insisté cette fin de semaine sur l’intérêt du parti vis-à-vis les initiatives personnelles d’enrichissement, donc  sur des initiatives privées, quels qu’en soient la teneur, la provenance ou tout autre débat qui remettrait vite à leur place, ceux qui disent  ces initiateurs «méritants» du labeur d’autrui.

On désiste ainsi le parti, de son dogme jadis, celui de la nécessité de l’État pour palier où le capitalisme ne peut aller, où il ne peut servir les intérêts de classes subordonnées au patronat. Le PQ ouvre ainsi la porte au privé, dans tous domaines, liant ces initiatives à de potentiels «mérites», comme s’il fallait encourager les initiatives personnelles, alors qu’elles découlent en fait, du fait que certains individus possèdent les capitaux nécessaires pour ce. Tout comme le patronat n’a jamais créé d’emploi, mais qu’il répondait plutôt à une demande par ses capitaux, qu’il devait préalablement posséder. Le bourgeois n’est que l’intermédiaire entre la demande et l’offre et le seul fait observable, nous dénonce ses possessions préalables aux investissements qu’il fait.

Le PQ ne pourra donc plus se dire de gauche, ni de centre. Il est désormais condamné à vivre en chœur avec les autres partis de droite, et avouer que sa seule différence avec l’ADQ et le Parti Libéral du Québec, c’est sa soif nationaliste d’indépendance, et que celle-ci ne servira jamais que les intérêts de ce que certains péquistes nomment, les «méritants» et/ou les créateurs de richesses –alors que le prolétariat crée véritablement la richesse-.

Aussi, j’en profite pour inviter le SPQ-Libre à joindre les forces qui leur ressemblent, soit celles de Québec-solidaire. Ils n’ont plus leur place parmi les nationalistes étroits que sont devenus, au fil du temps, les membres du Parti bourgeois Québécois. Que les membres de ce parti bourgeois veuillent encore faire confiance au capitalisme, c’est une chose, mais que les membres avoués d’une cause des travailleurs en fassent autant, c’en est une autre.

Le capitalisme, depuis ses débuts, n’a jamais su partager les richesses, à ceux qui pourtant, la créaient. Le capitalisme transpire de contradictions de toute sorte, puis mène à la concentration de richesses chez une minorité d’individus, que les péquistes ici, nomment «méritants» ou «initiateurs personnels». Ce modèle économique est une plaie, celle de l’humanité. Il crée des guerres, autant réactives que préventives, ce que l’on nomme l’impérialisme. C’est d’ailleurs l’un des aboutissements inévitables du système capitaliste. Ensuite, le système capitaliste fait souvent faillite, et reprend ses forces en puisant du capital à ceux mêmes qu’il permet aux bourgeois d’exploiter tout au long de leur vie. Ce capitalisme, en 2007-2008, a encore fait faillite. Tout autour du globe, les banques tombaient, les unes après les autres. Et ce sont ceux qui prêtaient aux banques, pour ensuite leur emprunter, qui leur auront encore une fois, sauvé la peau. Mais cela, en donnant également un coup de barre à leur propre confort.

Par exemple, ici, les prolétaires canadiens ont vu Harper préparer la sauce qui allait alimenter tout le débat. En cessant de retenir l’impôt que les libéraux avaient instauré, Harper a vidé les coffres du gouvernement, pour transformer également, une entrée par une sortie massive de capitaux, cela, tout en aidant, lui aussi, le secteur privé de notre économie, au détriment bien sûr, de celle de la collectivité. Maintenant, on nous aborde le manque de finance au niveau public, et la nécessité, selon certains journalistes supposés impartiaux –Michel C. Auger à Radio-Canada-, d’ouvrir « absolument» les portes au privé dans tous les secteurs. La carotte et le bâton font encore guise d’actualité.

Le Québec  n’est pas dans le rouge comme le Journal de Montréal le prétendait. Encore moins comme certains économistes apocalyptiques dits lucides,  osaient le prétendre aussi.  Et ce n’est pas ici, un virage à droite du Parti Québécois, ce parti fut toujours un repère de capitalistes et n’a jamais mis de côté, ces principes tenus par les capitalistes, selon lesquels, un employeur est méritant des fruits du labeur de ceux qu’il emploie, les prolétaires.

Donc, rien de neuf à l’horizon. Des pré-arrangements ont été faits pour aménager le paysage au service du capital. Le Parti bourgeois Québécois est un autre de ces partis opportunistes, qui tente de saisir la balle au bond. Il ne sert pas nos intérêts de travailleurs, et même, se débarrasse de la seule branche qui aurait pu affirmer le contraire. Quand même le capitalisme a eu ses ratées au fil du temps, et partout dans le monde, quand même il a prouvé tout le contraire de ses prétentions, les dirigeants du Parti bourgeois Québécois ont décidé de conjuguer ces dogmes vénérés par les capitalistes, malgré tout. Le capitalisme moderne, tout droit sorti d’un anticommunisme primaire, est également à l’origine de nombreuses morts. Qu’il s’agisse de famine engrangée par un modèle inéquitable, de guerres pour des territoires, d’injustices sociales découlant, elles, d’injustices économiques, le capitalisme ne laisse pas sa place au socialisme quant aux morts qu’il aura créé, et le PQ persiste et signe, mais cesse au moins de se prétendre près des intérêts du peuple.

Le capitalisme a démontré ses limites, le SPQ-Libre devrait maintenant regarder vers le futur, et repérer ses véritables alliés de classe. Chez Québec-solidaire, ce «parti dans un parti» aurait sa place, comme les autres collectifs qui créent ce parti de gauche, près des intérêts des travailleurs salariés. SPQ-Libre ne doit pas avoir honte de ses positions tranchées vis-à-vis un modèle dépassé par le temps et par ses propres échecs. L’histoire se répète seulement, car par le passé aussi, les finances allaient comme ci comme ça, et on a souvent sorti la carte du privé, omettant de préciser qu’elle allait enrichir une minorité parasitaire, qu’elle allait coûter plus cher per capita, et qu’elle n’allait aucunement améliorer l’équité ou l’égalité des chances. Le SPQ-Libre n’est pas obligé de suivre sectairement, les erreurs décidées par la chefferie et ses membres, d’un parti obstinément bourgeois.

Le SPQ-Libre, est libre de choisir son avenir, mais il n’a point cette liberté dans le parti dont il détient la carte.

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Élodie Gagnon-Martin de plus en plus pourrie

Posted by L'Agitateur sur 7 octobre, 2007

Vous êtes sceptique ? Eh bien, vous n’avez qu’à lire ce qui suit :

Fini le niaisage: il faut dire non aux gauchistes et aux péquistes qui veulent dilapider les ressources étatiques pour remplir les poches des plus pauvres, ceux qui ne foutent rien et qui, dans les faits, sont une nuisance pour la société.

À défaut de pouvoir éliminer physiquement les pauvres, la moindre des choses serait de ne pas encourager leur existence. Bottons-leur les fesses un peu, et au travail, jeunes comme vieux! Vite un gouvernement adéquiste pour leur botter les fesses!

Rien n’a été modifié ; cet extrait vient bel et bien de chez Élodie Gagnon-Martin. Est-ce vraiment elle qui l’a écris ? Dur de le croire lorsque nous voyons plus loin qu’elle pense queles péquistes sont des communistes. La radicalisation de sa pensée s’est faite en moins de quelques jours.

Une réactionnaire folle, surtout lorsque ses partisant de l’ADQ la supporte à fond. À voir les commentaires, on peut se dire une chose : l’ADQ est infesté de vermines parasitaires adeptes pourris du fascisme exécrable et idéaliste. Soit Mario Dumont y fait un peu de ménage (ce qui n’est pas souhaitable afin qu’il s’écroule comme un château de cartes), soit il y change le nom pour « Action Despotique du Québec ».

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Les autres candidats dans Charlevoix, une bande de réactionnaires !

Posted by Libertad ! sur 23 septembre, 2007

Dans l’élection partielle dans Charlevoix, dans quelle la reine du Parti Québécois espère pouvoir gagner le vote, tout comme son rival adéquiste, les autres candidats ont été totalement ignorés, ou presque. Même si il peut s’agir d’une bonne chose finalement…

Ils sont au nombre de cinq candidats qui se sont présentés pour des Partis autres que ceux présentés à l’Assemblée Nationale. Voici une brève description de certains :


Daniel Laforest, le «father 4 justice»

Daniel Laforest le président du groupe de pression masculine et anti-femme «fathers for justice», ceux-là même qui grimpent sur les ponts habillés en superhéros pour crier leurs haines du féminisme. C’est la raison pour laquelle il se présente comme candidat indépendant dans cette partielle, pour favoriser les opinions masculinistes et la discrimination envers les femmes. Dans son programme, qui fait moins d’une page, il voit d’un très mauvais œil les syndicats qui supposément «volent les fonds publics pour enrichir leur caisse de retraite». Parent avec l’ADQ ? Sûrement !

Paul Biron, nationalisme ethnique, catholicisme et pro-vie

Est-ce que la politique religieuse est morte au Québec ? Nous voudrions croire que oui, mais non, ce n’est aucunement le cas. Le Parti politique d’extrême-droite pro-vie, démocratie-chrétienne vient à la rescousse des pauvres âmes égarées dans la région de Charlevoix, pour les sauver du terrible péril de l’enfer et de Satan ! En effet, ils ont présentés comme candidat Paul Biron, un habitué des milieux national-catholiques et pro-vies. Il est le frère de l’ex-chef de l’Union nationale et ministre péquiste Rodrigue Biron. Aussi, ce même Paul Biron se présentera sous différentes bannières, celle du Parti Québécois en 1970 et même chez les trotskystes de la démocratie socialiste en 1998 ! Il est aussi un membre fondateur d’un mouvement nationaliste ethnique, le Mouvement de libération nationale du Québec (le MLNQ), qui à des liens très serrés avec certaines sectes néo-nazis de la région de Québec.

François Robert Lemire, République du Québec

François Robert Lemire, l’ancien trésorier du Parti conservateur du Québec, se présente pour sa part avec un nouveau parti nationaliste, le Parti république du Québec, qui prône dans son programme (assez confus merci) «l’abolition de l’assurance maladie et des avantages sociaux aux immigrants qui n’auront pas travaillés depuis 5 ans à temps plein». De plus, il propose aux immigrants une formation générale de 5 ans en français, en histoire, en géographie et en culture québécoise. Si il échoue le test final (non écrit), il sera renvoyé sous prétexte qu’il «n’est pas intéressé à vivre parmi nous et bien qu’il retourne chez-lui à ses frais». Est-ce que nous avons réellement besoin de ces racistes au Québec ?

Finalement, nous pouvons voir que cette élection est fort peu intéressante pour les gens de la région, qui sont obligés de choisir entre la menteuse de l’Île Bizare et plein d’autres candidats, tous de droite eux-aussi, qui ne gagnent pas nécessairement à être connus.

==> Programme électoral du candidat François Robert Lemire aux partielles de Charlevoix
==> Blogue de campagne de Daniel Laforest
==> La page de Paul Biron

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Le (vrai) palais de Pauline Marois

Posted by Libertad ! sur 15 septembre, 2007

Infoman Le Palais De Pauline Marois
envoyé par mediawatchqc

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Élection partielle dans Charlevoix : Pauline contre Conrad Harvey

Posted by Libertad ! sur 14 septembre, 2007


L’élection partielle dans la région de Charlevoix qui se déroule en ce moment est une blague monumentale, dans tout les sens du terme.

Dans un côté, nous avons les libéraux, qui disent ouvertement à leurs sympathisants de voter pour Pauline Marois, une souverainiste et d’un autre côté, un candidat adéquiste qui perd tout le temps et qui est un souverainiste confirmé, malgré la position «autonomiste» de l’ADQ. Conrad Harvey est certes un homme de la région, et c’est un avantage indéniable, et c’est une chose que Pauline Marois ne pourra jamais avoir, bien qu’elle puisse faire semblant d’avoir un chalet dans la région. Un petit chalet, horriblement «kitch», avec une peau d’ours sur le mur qui ne lui appartient même pas, malgré le reportage presque sensationnaliste de TVA.

La région en est une de travailleurs, de l’industrie forestière ou du tourisme. Ils connaissent en ce moment des problèmes économiques, avec la crise forestière. Étant donné que le député du PQ quitta pour des raisons personnelles, il était évident que la nouvelle chef du Parti allait prendre son siège immédiatement, lui qui garda sa place au chaud. Par contre, l’ADQ aime bien énerver les péquistes, donc, ils ont décidés de présenter leur candidat battu des dernières élections générales du 26 mars 2007. Les libéraux ont laissés le champ libre à Marois, en ne voulant pas gaspiller d’énergie inutilement.

Avec tout ce qui se passe, il faut franchement avouer que ce qui se déroule en ce moment à Charlevoix est une vraie blague. Un Parti libéral en mauvais état qui doit en ce moment compter sur ses anciens ennemis pour se maintenir au pouvoir artificiellement et un candidat adéquiste qui perd toujours, que ce soit au fédéral, au municipal ou encore au provincial.

Nous disons aux gens de la région de ne pas laisser passer l’un ou l’autre des candidats, de boycotter l’élection. Nous n’avons pas besoin de la bourgeoisie à l’assemblée nationale et nulle part ailleurs ! Nous n’avons pas besoin du nationalisme bourgeois du PQ ou du populisme autonomiste de l’ADQ !

Camarade Antho, my two cents

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En avoir pour son argent

Posted by Hugo Jolly sur 10 août, 2007

Nous aimerions ici revenir sur un billet du très brillant David d’Antagoniste.net du mercredi 8 août intitulé « En avoir pour son argent ». Dans celui-ci il présentait les chiffres dévoilé par le directeur général des élections (DGE) du Québec. En voici donc l’intégralité:

Il y a 2 semaines, le directeur général des élections du Québec a rendu public les chiffres des dépenses électorales de l’élection du 26 mars. Quel parti a été le plus efficace avec son argent ? Voici un graphique illustrant le nombre de vote pour chaque dollar de dépenses électorales:

Ça coûte cher vouloir enfoncer des idées socialistes dans le crâne des gens…

Au total voici les dépenses des partis politiques:

  • PLQ: 3,60 millions $
  • PQ: 3,41 millions $
  • ADQ: 1,50 millions $
  • Québec Solidaire: 673 372$
  • Parti Vert: 137 355 $

Les chiffres rendus publics par le DGE démontrent une fois de plus qu’il est hasardeux de tracer un parallèle entre les dépenses électorales et l’appui populaire qui risque d’en résulter.

Par contre, ce cher David semble oublier que Québec Solidaire a dépensé moins de la moitié du budget de l’ADQ, et 5 fois moins que le PLQ.

Par ceci, nous aimerions répondre à ce grand davidien. Le Parti Vert, un parti écologiste et prônant la démocratie participative (un concept de gauche), a récolté 1.11 votes par dollar dépensé. Il est donc faut d’affirmer que ça coûte cher d’enfoncer des idées socialistes dans le crâne des gens.

De plus, il ne faut pas oublier que Québec Solidaire en était à sa première participation à des élections depuis sa formation (fusion de l’Union des Forces Progressistes et d’Option citoyenne) et que le Parti Vert et QS avait chacun 4% des voix, mais sans le scrutin proportionnel, ils n’ont aucune représentation à l’Assemblée nationale.

Pour relancer David: Ça coûte cher endoctriner le peuple avec des idées de droite… en fait, aux dernières élections ça vous a coûté 8 510 000$… Et après tu viens parler du maigre 810 727$ dépensé par des « socialistes ».

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Judéoscope ferme !

Posted by L'Agitateur sur 10 juillet, 2007

Le site sioniste islamophobe antigauchiste vient de fermer son site pour des raisons banales, mais qui font le bonheur de plusieurs. Voici ce qu’on peut lire directement sur leur site :

Depuis sa création en 2004, Judéoscope a outrepassé le mandat originel qu’il s’était donné, à savoir, assurer une présence web au Québec et au Canada abordant les questions du jour avec une sensibilité juive. Au fil des trois dernières années, Judéoscope s’est en effet établi comme une source fiable sur les activités des islamistes à l’œuvre au Canada, à laquelle journalistes et autorités canadiens et étrangers n’hésitaient pas à recourir.

Or à l’heure du terrorisme islamiste de facture occidentale, de la convergence politique de la gauche radicale avec le djihad global, du travail de sape d’organismes inféodés aux Frères Musulmans et au wahhabisme contre la sécurité nationale et les valeurs fondamentales des pays occidentaux et de la montée en puissance du régime extrémiste de Téhéran en voie de nucléarisation, il ne convient plus de traiter de la menace que pose l’islamisme aux sociétés démocratiques depuis une perspective particulière comme la nôtre.

Pour cette raison, nous avons décidé de clore Judéoscope et d’explorer de nouvelles avenues pour continuer notre travail.

Merci à nos fidèles lecteurs et à tous nos collaborateurs.

C’est une bonne nouvelle !

Rappelons-nous d’un article fait par Judéoscope pour criminaliser le Gauche en alliance avec les Talibans. Ce fut le cas avec Québec Solidaire entre-autre, disant qu’il « annonçait une soirée pour le rétablissement du régime des Talibans« .

Rappelons-nous aussi, grâce à eux, de nombreuses photos où l’on voit André Boisclair et Gilles Duceppe lors des manifestations contre l’invasion barbare israélienne au Liban. Rappelons-nous entre autre de Julien Poulin tenant le drapeau du Hezbollah, et Pierre Falardeau à ses côtés. Ces photos firent scandale au sein de la Droite Québécoise qui les utilisa comme argumentation antigauchiste et antisouverainiste.

Bref, le site Judéoscope est fermé et c’est une bonne chose. Qui sera le prochain ?

==> Le site de Judéoscope
==> L’ambassadeur israélien en colère
==> « The rise of Quebecistan » et une critique de cet article

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Arsenal-Express: JOURNÉE DE PROTESTATION DU 29 JUIN

Posted by Libertad ! sur 4 juillet, 2007

Des centaines d’actions se sont déroulées sur tout le territoire canadien à l’occasion de la première journée nationale de protestation des peuples autochtones, qui a eu lieu vendredi le 29 juin.

Des Mohawks de Kahnawake ont emprunté le Pont Mercier, qui relie l’île de Montréal à la Rive-Sud, pour y hisser leurs drapeaux.Votée en décembre 2006 lors d’une réunion de l’Assemblée des premières nations (qui regroupe les chefs des conseils de bande mis en place par l’État canadien), la journée « d’actions de perturbation économique » s’est finalement transformée en une journée nationale de protestation aux objectifs plus modestes. Dans bien des cas, les Autochtones ont surtout cherché à sensibiliser la population canadienne à la situation désastreuse qui est la leur, en distribuant des tracts et parfois en ralentissant la circulation sur certaines routes.

Sous l’influence de la propagande raciste, voire haineuse, véhiculée par l’appareil idéologique de la bourgeoisie, l’immense majorité de la population canadienne en est venue à fermer les yeux sur la dure réalité vécue par les peuples autochtones. L’incompréhension est telle que l’athlète d’élite Waneek Horn-Miller, de la nation mohawk, est allée jusqu’à affirmer que si les actions organisées dans la cadre de la journée de protestation – comme la manifestation à laquelle elle a participé à Montréal – pouvaient faire en sorte de sensibiliser ne serait-ce qu’un seul non-autochtone à la réalité des premières nations, cela en valait la peine! C’est dire à quel point les Autochtones ont le sentiment qu’ils et elles devront compter surtout sur leurs propres forces pour gagner le combat…

Encore une fois, il aura suffi qu’un seul pont (le Pont Mercier, à Montréal) soit inaccessible pendant tout juste 45 minutes vendredi midi pour que certaines têtes brûlées, qui l’empruntent à chaque jour sans jamais même prendre conscience du fait qu’elles jouissent ainsi d’un privilège consenti par la nation mohawk, exigent rien de moins que l’intervention de l’armée canadienne « pour en finir une fois pour toutes avec le problème des Indiens » (propos lus dans la « tribune libre » du Journal de Montréal de Pierre-Karl Péladeau).

Le génocide pratiqué par les colonisateurs, la bourgeoisie canadienne et son État, qui fut au cœur de l’ascension du Canada vers les sommets des grandes puissances capitalistes, n’a en effet pas réussi à faire disparaître les peuples autochtones. Non seulement ceux-ci ont-ils survécu, mais leur esprit de résistance et les luttes courageuses qu’ils ont su développer font qu’aujourd’hui, la « question autochtone » s’impose de plus en plus au cœur du débat politique au Canada.

Les peuples autochtones en ont assez de la misère à laquelle le développement du capitalisme au Canada les a confinés. Ils aspirent à un changement fondamental et à la dissolution des vieux rapports de domination qu’on leur a imposés. Ils affirment leurs droits nationaux avec force et souhaitent développer de nouveaux rapports égalitaires avec toutes les autres nations – y compris celles qui cohabitent sur les mêmes territoires qu’eux après s’y être installées de force. Surtout, les Autochtones veulent que ça change, et vite! Tel est le message qui ressort clairement de la journée de protestation du 29 juin.

La bourgeoisie canadienne, dont la puissance est fondée en grande partie sur la spoliation et le génocide des premières nations, n’arrive plus à gérer le « problème autochtone ». Elle est incapable de faire face aux revendications territoriales légitimes qui se sont multipliées au cours des dernières années. En outre, elle n’arrive même plus à exercer le rôle paternaliste de « tuteur » qu’elle s’est attribuée et à donner l’impression qu’elle sait voir au bien-être de ses « pupilles ».

La journée du 29 a fait peur à la bourgeoisie canadienne. Elle a craint que les actions des premières nations affectent ses intérêts économiques. En même temps, elle s’y est préparée, en déployant son appareil de répression. Idéologiquement, elle stigmatise les nations qui ont décidé qu’elles en avaient assez d’attendre et n’hésitent plus à confronter le pouvoir d’État. Sa police et ses tribunaux ciblent les militantes autochtones qui osent défier le statu quo et tentent de créer des liens avec les autres groupes d’opprimées au pays, comme c’est le cas du Mohawk Shawn Brant de Tyendinaga qui fait actuellement l’objet d’un mandat d’arrestation pour « méfait » et « bris de condition » suite à sa participation aux actions menées par la communauté dont il est porte-parole.

Prolétaires de tout le pays, cessons de nous laisser intoxiquer par la propagande bourgeoise! Il ne faut pas craindre la montée des luttes autochtones : au contraire, elle représente une bouffée d’air frais pour l’ensemble des exploitées au Canada. Elle ouvre une immense fenêtre et laisse entrevoir la possibilité de développer un grand mouvement de lutte révolutionnaire de tous et toutes les opprimées, assez fort pour mettre fin au pouvoir de la bourgeoisie canadienne et de son État, elle qui n’a jamais été et sera de moins en moins capable, à l’avenir, de satisfaire les besoins et les aspirations de la majorité de la population qui vit actuellement sous son joug.

Tous et toutes unies contre l’ennemi commun : la bourgeoisie canadienne!
Solidarité avec les peuples autochtones!

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En bref
PAULINE MAROIS : À VAINCRE SANS PÉRIL… C’est le cas de le dire, la « victoire » de Pauline Marois, qui vient d’être officiellement couronnée à la chefferie du Parti québécois, constitue un triomphe sans gloire. Comme il fallait s’y attendre, personne n’a osé faire acte de candidature contre celle qui réalise enfin son rêve de devenir la grande impératrice du mouvement souverainiste québécois.

La nouvelle cheffe du PQ a eu droit à une grand-messe typique de ce parti, où le chansonnier Gilles Vigneault est venu entonner l’hymne péquiste traditionnel, « Gens du pays » (adapté pour la circonstance en « Ma chère Pau-lîîîîne… »). Les adversaires d’hier, tel Gilles Duceppe, et les figures de proue du PQ dont Jacques Parizeau en ont profité pour lui prêter allégeance dans un unanimisme plutôt douteux. Cela fait, il reste maintenant à Pauline Marois à mettre en œuvre le « virage » qu’elle souhaite vouloir imprimer au PQ – ce qui pourrait s’avérer chose plus ardue.

Chose certaine, l’espèce d’embellie ayant suivi le putsch que quelques haut gradés péquistes ont concocté à l’endroit d’André Boisclair et l’annonce concomitante du retour de l’ancienne sabreuse du système de santé québécois n’a pas fait long feu. Quelques jours avant la fin de la période de mise en candidature, deux grands sondages sont venus indiquer que dans le cas de nouvelles élections précipitées, le PQ dirigé par Marois obtiendrait un score du même ordre que celui qu’il a réalisé au mois de mars dernier sous la gouverne de Boisclair. En outre, l’appui à la souveraineté du Québec se situe à son plus bas niveau depuis l’époque du rejet de l’accord du Lac Meech en 1990.

Comme nous l’avons souligné dans notre édition du 20 mai dernier (n° 139), le PQ et le mouvement souverainiste sont condamnés à revoir de fond en comble leurs objectifs fondamentaux. L’élection du gouvernement Harper à Ottawa, moins « centralisateur » que le précédent, a changé la donne au Canada : elle force le mouvement souverainiste à mettre à jour le projet d’émancipation de la bourgeoisie nationale québécoise autour duquel il s’est construit depuis la fondation du PQ à la fin des années 1960.

Dans un court texte qu’elle a publié au moment où elle a déposé sa candidature et dont elle n’a eu cesse de répéter les propos depuis deux semaines, Pauline Marois a esquissé les grandes lignes du « tournant » qu’elle souhaite voir le PQ emprunter : report aux calendes grecques de la tenue d’un nouveau référendum sur la souveraineté, abandon du « nationalisme civique » au profit d’un nationalisme franchement identitaire et surtout, remplacement du « modèle social-démocrate » par le discours néo-libéral dominant qui insiste sur « la création de la richesse avant sa répartition » (bref, le discours de « Lucide » Bouchard et ses amis).

Qu’un tel propos soit accueilli chaleureusement par la bourgeoisie, les éditorialistes et les grands bonzes du PQ, cela n’a rien de surprenant. Mais que la « gauche péquiste » avale une telle couleuvre sans broncher, voilà qui en dit long sur la profonde insignifiance des Marc Laviolette de ce monde.

Cette semaine encore, on a pu entendre la « co-porte-parole » de Québec solidaire, Françoise David, saluer le « grand courage » de Pauline Marois, comme si le fait de louanger l’impératrice était désormais un passage obligé – y compris pour ses adversaires. Mais qu’y a-t-il donc de si courageux dans le fait de se présenter à la chefferie d’un parti bourgeois comme celui-là – et trois fois plutôt qu’une dans le cas de Marois? Dans son cas, ce n’est pas de courage, mais d’impudence qu’il faudrait parler!

Le courage, c’est du côté de ceux et celles qui ne manqueront pas de se battre contre les politiques de la bourgeoisie – qu’elles soient l’œuvre du PQ, de l’ADQ ou des libéraux – qu’on le retrouve, et non chez cette bourgeoise finie.

LA VILLE DE MONTRÉAL ANNULE UN FESTIVAL HAÏTIEN. Invoquant des raisons de « sécurité » les autorités municipales ont annulé à 24 heures d’avis la réservation du parc Père-Marquette, où devait avoir lieu samedi soir un grand spectacle de solidarité organisé par des membres de la communauté haïtienne de Montréal.

Alors que l’événement devait attirer quelque 5 000 personnes, la Ville dit avoir craint que l’affluence soit bien supérieure et que cela pose des « problèmes de sécurité ». Étant donné que « des centaines de policiers étaient déjà affectés à la sécurité du Festival de jazz [cet événement annuel pendant lequel une corporation privée s’approprie une bonne partie de l’espace public au centre-ville] et de la Fête du Canada [prévue pour dimanche, et non samedi…] », les autorités municipales ont affirmé ne pas pouvoir assurer la sécurité du festival haïtien.

Le fait que cette décision ait été communiquée seulement la veille aux organisateurs leur a bien sûr causé un tas d’ennuis. Au moins 150 000$ de dépenses avaient déjà été engagées en vue de l’événement, sans compter les promesses faites aux fournisseurs qui devaient offrir différents services sur les lieux (restaurateurs, techniciennes, etc.). En outre, plusieurs Haïtiennes de l’étranger avaient été invitées à venir à Montréal pour y participer.

Le manque de collaboration et la « suspicion » affichées par la Ville à l’endroit de la communauté haïtienne n’ont rien de surprenant quand on sait à quel point les autorités mettent fréquemment des bâtons dans les roues aux groupes de la communauté noire qui cherchent à s’organiser. À une semaine de la « Carifiesta » qui doit avoir lieu dans le centre-ville et au Parc Jean-Drapeau, cela n’augure rien de bon. Année après année, cette grande fête de la communauté noire voit sa marge de manœuvre restreinte; l’événement, qui se déroule sous une surveillance policière qu’on n’oserait pas imaginer s’agissant de la Fête du Canada ou de la Fête nationale du Québec, est souvent l’occasion d’une démonstration de force et de brutalité policières. Question de montrer qui est le « boss » à Montréal…

L’ARMÉE AMÉRICAINE S’INVITE ELLE-MÊME! Le commandant en chef du détachement du Pacifique de l’armée américaine, Timothy Keating, vient de s’engager officiellement à fournir une aide militaire – incluant l’envoi de troupes – au régime réactionnaire de Gloria Arroyo aux Philippines, dans le but exprès de combattre la Nouvelle armée populaire (NPA).

Bien sûr, il n’y a rien de tellement nouveau dans le fait que l’impérialisme US s’ingère dans les affaires des Philippines et soutienne l’un des régimes les plus répressifs de la planète (l’organisation Human Rights Watch, qu’on ne peut certes accuser de sympathie à l’endroit de la guérilla maoïste, vient de publier un nouveau rapport dans lequel elle confirme la disparition de pas moins de 800 opposantes et opposants politiques au cours des six dernières années dans ce pays); mais le fait qu’un aussi haut gradé proclame très ouvertement son intention d’intervenir dans la lutte « anti-insurrectionnelle » en dit long sur l’ampleur de la domination américaine aux Philippines et la soumission absolue de son gouvernement.

Réagissant à cette annonce, le porte-parole du Parti communiste des Philippines, Gregorio Rosal, a appelé l’ensemble des forces patriotiques et le peuple philippin à combattre toute forme d’intervention militaire américaine au pays, ainsi que le régime pantin qui l’accepte. Selon Rosal, « dès que les États-Unis déclencheront une offensive militaire contre la NPA, la présente guerre civile se transformera en guerre de libération nationale… Le peuple philippin fera ce qu’il faut pour que les Philippines s’avèrent un bourbier encore plus profond que celui que les États-Unis ont connu au Vietnam et connaissent en ce moment en Irak. » Contre une telle agression, nul doute que les opposantes à la guerre impérialiste se mobiliseront par milliers à travers le monde, en solidarité avec le peuple philippin.

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