Reactionism Watch

Centre de Surveillance de la Droite Internationale

Archive for septembre 2010

Mono Jojoy s’éteint après qu’il ait été assassiné par le gouvernement fasciste de Colombie, à l’aide d’Armes de Destruction Massive

Posted by sylvainguillemette sur 23 septembre, 2010

Triste nouvelle, le commandant en chef des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie fut massacré avec ses troupes, dans la nuit de mercredi à jeudi, la nuit dernière donc. Après être devenu chef des forces armées légitimes de Colombie, via les multiples échelons démocratiques de celle-ci, le chef s’éteint après qu’il ait été assassiné par le gouvernement fasciste de Colombie.

Pour se débarrasser de Jorge Briceno, alias Mono Jojoy, l’armée fasciste de Colombie a usé de nombreux corps impressionnants. Pour le meurtre de Jorge Briceno, elle a dépêché une trentaine d’avions bombardiers, 16 hélicoptères et pas moins de 250 troupes terrestres!

Si à l’inverse, Juan Manuel Santos avait été assassiné avec les mêmes disproportions, les médias des États-Unis d’Amérique,  du Canada, de Paris et de tous les autres pays capitalistes de ce monde n’auraient pas parlé du «bon débarras» de ce dernier, mais d’un meurtre disgracieux, hors proportion!

En décembre dernier pourtant (2009), sous Alvaro Uribe, un charnier avait été découvert et se trouvaient dans celui-ci, pas moins de 2000 cadavres! Les corps y reposant étaient selon les paramilitaires les ayant mis là, des guérilléros, membres des F.A.R.C., tués au combat. Or, les faits semblent indiquer une autre version. Les corps seraient plutôt ceux de syndicaliste et d’activistes pacifistes politiques, selon d’autres sources. Depuis, les paramilitaires d’extrême droite ont avoué leur crime.

Mais en Colombie, il est «normal» que des membres de partis d’opposition se fassent assassiner ou disparaissent, tout comme il est «normal» que les paramilitaires, financées à même les taxes et les impôts états-uniens et colombiens, et via le commerce lucratif de la cocaïne (avec le soutien de la DEA, de la CIA), servent de police sociale au gouvernement, comme ce fut aussi le cas du Chili d’Augusto Pinochet, apologisé par Éric Duhaime.

Nous constatons donc avec tristesse, la mort d’un de ceux qui osa braver l’extrême droite soutenue par Washington, sa bourgeoisie et celle de Bogota.

(Avis au gouvernement canadien, terroriste par association aux terrorismes d’État d’Israël et de Washington : Vous qui soutenez inconditionnellement les atrocités terrorisantes du gouvernement sioniste d’Israël et du gouvernement voyou des États-Unis d’Amérique, tout en les soutenant militairement et financièrement, n’êtes pas en mesure d’accuser qui que ce soit, soutenant les FARC, de soutien au terrorisme. Sinon, tenez-vous le pour dit, je vous accuse d’emblée de soutenir le terrorisme étatique d’Israël et des États-Unis d’Amérique, et vous accuse également de soutenir la dictature pétrolière en Afghanistan.)

Posted in Article | Tagué: , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , | 4 Comments »

Urgent : la « Fox News du Nord » attaque Avaaz – une réponse incroyable!‏

Posted by sylvainguillemette sur 17 septembre, 2010

Impressionnant! 70 000 Dollars collectés en 24 heures ! Et pas un mot de la « Fox News du Nord », continuons notre effort!

A notre chère et étonnante communauté Avaaz du Canada tout entier,

Notre campagne pour empêcher « Fox News du Nord » d’obtenir un accès privilégié aux redevances que nous versons aux chaînes payantes porte ses fruits ! Le géant médiatique derrière ce projet a lancé une attaque massive contre Avaaz, dont une campagne de diffamation et des tactiques d’intimidation — menaçant de nous poursuivre en justice dans les 24 heures. Répondons-lui en collectant suffisamment de fonds pour remporter la bataille en faveur des médias canadiens et de la démocratie:

En 6 jours à peine, la pétition que nous avons lancée pour empêcher « Fox News du Nord » d’obtenir un accès privilégié aux redevances que nous versons aux chaînes payantes a réuni plus de 75 000 signatures!

Ensemble, nous pouvons arrêter Harper et ses sbires médiatiques. C’est pour cette raison que « Fox News du Nord » a déclenché une attaque tous azimuts contre Avaaz en lançant une campagne de diffamation dans ses propres journaux. Et la chaîne « Fox News du Nord » a également reconnu avoir été informée de manière suspicieuse d’une tentative de sabotage criminel de notre pétition – la signature de journalistes connus a été ajoutée de manière frauduleuse à notre pétition afin de nous discréditer dans la presse en nous faisant passer pour des spammeurs. Et nous avons reçu une lettre de ses avocats menaçant de nous poursuivre en justice si nous ne changions pas notre pétition dans les 24 heures!

Voilà comment les gros bonnets des milieux d’affaires et leurs amis font taire la voix du peuple, en utilisant tout leur argent, leurs sales tours, leurs avocats onéreux et un empire médiatique pour salir leurs ennemis et les subjuguer sous la menace de poursuites en justice. Mais Avaaz est une communauté en ligne de centaines de milliers de Canadiens – ensemble, nous sommes bien plus forts que n’importe quelle entreprise. Ils nous ont lancé un ultimatum de 24 heures : montrons-leur que leurs tactiques d’intimidation se retourneront contre eux, et renvoyons-leur un message clair en collectant des fonds de campagne importants dans les délais qu’eux-mêmes ont fixés. Plus nous donnerons d’argent, plus notre message sera fort. Cliquez ci-dessous pour résister à « Fox News Nord » dans la presse et devant la justice.

https://secure.avaaz.org/fr/fox_news_north_attacks/?vl

Le fonds de la campagne ‘Il faut arrêter « Fox News du Nord »‘ servira à:

a) Enquêter sur l’attaque frauduleuse contre Avaaz – ce qui pourrait mener à l’ouverture d’une enquête criminelle contre « Fox News du Nord » (alias Sun TV)

b) Faire passer notre message dans les médias réguliers du Canada, par le biais de publicités, d’éditoriaux et de déclarations convaincants,

c) Embaucher des avocats, tant pour contrer les attaques de Sun TV que pour représenter les vues des Canadiens auprès du CRTC au moment où celui-ci examine la demande faite par SUN TV au Gouvernement pour qu’il oblige les chaînes payantes à proposer ses programmes.

d) Elargir notre petite équipe afin de pouvoir coordonner cette campagne et de la renforcer en vue de répondre à la demande massive que nous entendons dans l’ensemble du Canada en faveur d’une campagne plus importante.

Il s’agit de lutter pour notre démocratie. Sun TV fait partie de l’empire Quebecor qui appartient à Pierre Karl Peladeau, conservateur radical et premier magnat de la presse au Canada. A la suite d’un déjeuner secret avec le président et propriétaire de Fox News, le directeur de la communication de Harper, Kory Teneycke, est passé à Quebecor pour prendre la tête de Sun TV. Ainsi, le plus grand empire médiatique de notre pays est désormais dirigé par l’ancien directeur de la communication du Premier ministre, et il veut qu’une commission du Gouvernement (le CRTC) prenne des mesures contraires à toutes ses politiques et contraigne toutes les télévisions payantes à proposer sa chaîne. Ce que cela signifie pour nous, c’est que si nous voulons regarder toute une gamme de chaînes ou recevoir le bouquet de chaînes d’information, nous serons sans doute contraints de payer également pour le porte-parole médiatique de Harper. Cliquez ci-dessous pour empêcher que « Fox News du Nord » soit ajouté à votre facture de chaînes payantes:

https://secure.avaaz.org/fr/fox_news_north_attacks/?vl

La campagne de diffamation de Quebecor contre Avaaz propage une litanie de mensonges désespérés en vue de discréditer la voix de dizaines de milliers de Canadiens inquiets. Quebecor affirme par exemple que notre pétition est une fabrication, signée essentiellement par des Américains. Lorsque nous avons proposé qu’une firme d’audit digne de foi comme KPMG vérifie l’authenticité de notre pétition, Quebecor n’a pas répondu. Ce type d’exploitation scabreuse de son pouvoir médiatique est un avant-goût du type de subversion à la Fox News que Sun TV cherche à introduire dans notre démocratie.

Pire encore, lors d’une attaque criminelle contre l’expression démocratique en ligne, un individu lié à Kory Teneycke a tenté de porter le discrédit sur notre pétition en y ajoutant des noms (dont des noms de journalistes), en se livrant à des vols d’identité et en fraudant. Au cours d’un débat en direct sur CBC entre Teneycke et le Directeur exécutif d’Avaaz, Ricken Patel, on a appris que Teneycke était sans doute au courant de ces agissements frauduleux au moment même où ils se produisaient! La presse veut savoir si Teneycke lui-même ou SunTV était derrière cette attaque. Ce n’est pas le type de démocratie que nous voulons, et ce n’est certainement pas le type de démocratie pour lequel nous devrons payer. La politique de malfrat de Harper a choqué la plupart des Canadiens plus décents que nous sommes. Mais il va bientôt comprendre qu’il ne faut pas trop nous pousser. Faisons de la défaite de « Fox News du Nord » le début de la fin de l’assaut lancé par Harper contre notre démocratie. Avec espoir,

Ricken, Emma, Laryn et le reste de l’équipe d’Avaaz

PS – vous trouverez ci-dessous quelques liens pour plus d’information.

Harper s’intéresse à Sun TV News:
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201009/03/01-4312616-harper-sinteresse-a-sun-tv-news.php

Ricken debates Kory Teneycke LIVE on CBC:
http://www.cbc.ca/video/#/News/Featured_Videos/ID=1582123926

Rabble, « Ezra levant vs Reality »
http://www.rabble.ca/blogs/bloggers/apicazo/2010/09/ezra-levant-vs-reality-prelude-fox-news-north

Globe and Mail, “Is Harper set to move against the CRTC?”:
http://www.theglobeandmail.com/news/politics/lawrence-martin/is-stephen-harper-set-to-move-against-the-crtc/article1677632/

CBC, “The absolute last thing this country needs”:
http://www.cbc.ca/canada/story/2010/06/10/f-vp-newman.html#socialcomments#ixzz0r6MC4p46

Globe and Mail, « CRTC refuses Sun TV’s bid for preferred status on dial »:
http://www.theglobeandmail.com/report-on-business/crtc-refuses-sun-tvs-bid-for-preferred-status-on-dial/article1641654/

The Star, “Harper’s foxy luncheon”:
http://www.thestar.com/opinion/editorialopinion/article/851510–mcquaig-harper-s-foxy-luncheon

Mediaite, “Canada and Ann Coulter: a volatile relationship”:
http://www.mediaite.com/online/canada-ann-coulter-colleges/

Media Matters, “Glenn Beck smears Obama’s 11 year old daughter”:
http://mediamatters.org/blog/201005280025

The Examiner: “Bill O’Reilly again confuses facts about Canadian health care system”:
http://mediamatters.org/blog/201005280025


Soutenez le réseau Avaaz! Nous sommes entièrement financés par vos dons et nous ne recevons aucune subvention de la part de gouvernements ou d’entreprises. Notre équipe fait en sorte que le plus petit don soit le plus efficace possible. Donnez ici.

Posted in Article | Tagué: , , , , , , , , , , , , , , , , , , | 5 Comments »

Une piste pour Bastarache, le financement des partis politiques…

Posted by sylvainguillemette sur 17 septembre, 2010

En regardant et en écoutant de long en large les questions, les réponses, et les commentaires colportés par le public sur la commission Bastarache, on s’aperçoit qu’aucun ne tente de se disculper d’avoir financé le parti Libéral, et même qu’au contraire, les gens vantent leur don, comme une fierté momentanée digne des plus grands démocrates. Or, cette possibilité de donner généreusement à un parti n’est pas égalée chez tous les sympathisants et militants des divers partis politiques et les raisons en sont fort simples.

Chacun de nous, dans cette société capitaliste, ne gagne pas le même pain pour son labeur. Relativement, chacun ne peut pas donner autant à son parti de choix, que ceux qui en ont les moyens. D’ailleurs, nos différences de classe sont interprétées par les partis politiques,  par leur programme. En relativisant nos moyens et nos besoins via leur programme, les partis politiques de diverses tendances, ou de diverses classes devrais-je dire, s’assurent de bien répertorier les points d’ancrage nécessaires à la conquête de leur électorat.

Un parti Libéral de nom par exemple, tentera de faire plaisir à l’élite possédant les capitaux, afin qu’elle lui confère le pouvoir, en fait, afin qu’elle gagne le pouvoir elle-même, via son parti représentatif de classe. Alors que les partis nationalistes, comme le Parti Québécois, en feront de même, tout en attirant la branche nationaliste et en l’excitant de ses propres valeurs, par de belles grandes phrases et sollicitations vides de bon sens, mais nationalistes à tout de moins. D’autre part, il y a les partis qui en promettent encore d’avantage que les libéraux à l’élite mieux nantie, comme ce parti populiste qu’est l’ADQ. Rempli de promesses creuses pour le prolétariat, elles n’en sont pas moins dans les faits, destinées à la même élite, tantôt nationaliste québécoise, tantôt fédéraliste canadienne, mais toujours bourgeoise ou mieux nantie. Et il y a ces exceptions, destinées au p’tit peuple, moins nanti, défendant la classe des prolétaires exploités par cette élite citée plus haut. Mais nous verrons que ces partis d’exception, dans le mode actuel de financement, n’ont pas les mêmes chances d’enrichissement, et pour raison.

D’abord, établissons les faits. Nous ne gagnons pas tous le même salaire, quoique beaucoup d’entre nous, dispensions des mêmes efforts au labeur. Ensuite, cette élite, mieux nantie, est soit mieux salariée, donc exploitée tout de même, ou propriétaire des moyens de production, à peu d’exception près. La loterie ou la succession peuvent aussi expliquer la richesse de chacun. Mais bref, personne dans ce mode économique capitaliste ne peut s’égaler en «mérites», ou fruits de celui-ci, alors pourtant qu’on ne puisse pas quantifier ce dit mérite. L’offre et la demande viennent donc, ici, palier aux «vides» idéologiques dudit système capitaliste.

Les capitalistes expliquent les écarts de richesse par le mérite, les sacrifices et les risques entrepris par la bourgeoisie. Or, nous avons déjà fait le tour de la question. Les prolétaires prennent autant, sinon plus de risques que les bourgeois, eux qui ne risquent pas une hypothèque, mais leur santé et leur vie au labeur et à la création de richesses, cela,  pour enrichir les autres, les parasites bourgeois en l’occurrence. Les prolétaires font également des efforts considérables, et même s’ils ne sont pas quantifiables, ceux-ci sont à tout de moins équivalents à ceux de la bourgeoisie, indéniablement dirais-je. Les raisons données pour expliquer les écarts de richesse ne sont donc que superstition. Les faits sont les faits.

Si vous possédez un moyen de production, que vous transmettez ensuite à vos enfants en guise d’héritage, cela changera le conditionnement de ces derniers, versus le conditionnement de ces enfants, issus de parents, plus modestement nantis. C’est indéniable. Si l’enfant du mieux nanti, possédant désormais les capitaux hérités de ses géniteurs, décide d’entreprendre une «bonne idée», il lui sera indéniablement plus facile de le faire, que l’enfant qui héritera des dettes de ses prédécesseurs. Autrement dit, les processus expliquent les processus, les conditionnements expliquent les conditions. La pomme tombe du pommier, et non pas de l’oranger –Les loteries s’assurent de faire tomber quelques pommes de l’oranger, pour éviter la grogne populaire. Voyons-le comme une soupape. On pourrait considérer la loterie comme ces miettes de pain lancées au p’tit peuple par les diverses tyrannies.-. Vice-versa.

Ayant fait le tour de la question des écarts de richesse, il devrait nous apparaître clair désormais, que toutes et tous ne peuvent pas exercer leur «devoir démocratique», comme le stipulait Jean Charest  quant à ses donateurs. Sachant donc que certains peuvent donner leur maximum de 3000 dollars annuellement au parti de leur choix, et que d’autres ne pourront rien en faire, il me semble clair, à moi, que les partis défendant les intérêts des moins nantis n’auront guère à se mettre sous la dent, étant donné la pauvreté de leur électorat. Qu’y a-t-il là, de démocratique?

Le débat sur le financement des partis politiques me semble donc plus pertinent que jamais. Car qui donne, s’attend à certains retours d’ascenseurs, non nécessairement directs, mais tout de même, s’attend à ce qu’on lui rende la monnaie de la pièce. Il n’y a rien donc, d’étonnant à ce que certains donateurs, ou collecteurs de fond, veuillent exercer une pression au niveau de la sélection des juges, ou de tout autre poste vacant au sein de l’appareil gouvernemental, au sein bref, de la dictature élue. Ce pourquoi, nous les socialistes, parlons d’une dictature bourgeoise non-élue, qui se cache de fait, derrière les donations aux partis politiques. Voilà le visage de nos vrais dirigeants.

Y a-t-il une solution à tous ces maux? Il y en a plusieurs à vrai dire. Mais n’en prenons qu’un aujourd’hui.

Par exemple, en n’octroyant qu’un montant par vote, comme il se fait déjà d’ailleurs en complément des dons particuliers, on s’assure d’un financement démocratique. Les dons n’ont rien de démocratiques en soi, ils ne sont, comme les «droits»; d’exploiter le labeur d’autrui, leurs besoin et leurs maladies, que le constat porté par une aliénation, voulant que le riche, qui qu’il soit, soit méritant. Or, ces mérites s’additionnent via le labeur d’autrui pour la plupart du temps. Ce ne sont donc, là encore, que des constats de conditions, apportées pourtant, par des conditionnements niés, ou évités dans tous débats entre socialiste et capitalistes, entre les idéalistes et les matérialistes-marxistes. Les riches donnent beaucoup à leur parti d’«intérêts», parce qu’ils ont les moyens de le faire. Ils ne sont pas plus démocrates que les autres, pas plus que les prolétaires par exemple, qu’ils exploitent via leur labeur en tant que possédants des moyens de production. C’est d’ailleurs le labeur du prolétariat qui leur octroie d’emblée, le pouvoir d’agir financièrement, soit donc, de donner généreusement au parti politique de leur choix.

En mettant fin au financement des partis politiques par donations particulières, on met ainsi fin au financement antidémocratique des partis politiques et conférons ceux-là à se contenter de ce qu’ils méritent véritablement, et démocratiquement. Cela ne règle peut-être pas tout, mais cela du moins, a le mérite de rendre le financement des partis politiques plus démocratique que jamais. Mais encore…, on pourrait aller bien plus loin si le prolétariat le désirait!

Posted in Article | Tagué: , , , , , , , , | 2 Comments »

Neuf ans après le 11-Septembre

Posted by sylvainguillemette sur 14 septembre, 2010

Le temps passe. Neuf ans après les attentats qui endeuillèrent les États-Unis, la lucidité et la ténacité de Thierry Meyssan portent leurs fruits : une large majorité de personnes dans le monde ne croit plus à la version gouvernementale des États-Unis. Ce phénomène s’observe jusqu’aux États-Unis, où un dernier sondage évalue à 74 % le nombre de citoyens pris par le doute. Même les responsables de la commission d’enquête présidentielle admettent ne pas être convaincus par le rapport qu’ils ont signé. Pour l’initiateur opiniâtre de ce débat, le temps n’est plus à discuter de l’impossibilité de la version officielle, il faut maintenant saisir l’ONU et poursuivre les réels coupables.Nous commémorons le neuvième anniversaire des attentats du 11-Septembre qui marquèrent le début d’une guerre que ses promoteurs voulaient sans fin. Après avoir tué près de 3 000 personnes aux États-Unis, les commanditaires des attentats causèrent la mort de plus d’un million de personnes supplémentaires en Afghanistan et en Irak. Leur plan prévoyait de poursuivre ce carnage en détruisant la Syrie et l’Iran, mais ils n’ont pu —pour le moment— mener cette phase à exécution.

À l’occasion de ce triste anniversaire, ceux qui ont rejeté la responsabilité de leur propre crime sur des islamistes avant de ravager le Proche-Orient musulman nous offrent une nouvelle mise en scène. Un faux débat agite les États-Unis à propos de la construction d’un centre culturel musulman à Manhattan, et un autre faux débat accompagne l’autodafé annoncé de Corans. À l’issue de ces provocations, les autorités US ne manqueront pas de nous expliquer qu’elles sont intervenues pour garantir la liberté religieuse dans leur pays, espérant ainsi nous faire oublier que les crimes de masse qu’elles ont commis au Proche-Orient le furent dans une ambiance de croisade contre l’islam.

Elles voudraient aussi nous empêcher de prendre conscience de leur échec à convaincre. Il y a neuf ans, j’étais seul à réfuter les mensonges du 11-Septembre, à dénoncer un coup d’État du complexe militaro-industriel, et à alerter sur les projets bellicistes du nouvel Empire. Malgré les insultes, les menaces et les attaques, j’ai parcouru le monde pour éclairer l’opinion publique internationale et désamorcer l’idéologie de guerre des civilisations. Je n’ai pas pu développer ce travail aux États-Unis, où j’ai été déclaré persona non grata. Cependant, une fois le choc assimilé et le deuil accepté, de courageux États-uniens ont porté le flambeau dans leur propre pays. Chaque année les sondages montrent que 10 % d’Américains supplémentaires doutent de la version établie par la Commission Kean-Hamilton. Aujourd’hui plus de 70 % des États-uniens doutent, y compris MM. Kean et Hamilton, les co-présidents de la commission chargée de graver dans le marbre la version gouvernementale. À ce rythme constant, la totalité de la population US aura rejeté cette version dans trois ans.

Nous sommes désormais une large majorité dans le monde à exiger que toute la lumière soit faite sur ces crimes. Le 11-Septembre ayant été utilisé par les États-Unis et le Royaume-Uni devant l’ONU pour justifier de leur invasion de l’Afghanistan et de l’Irak, cette affaire n’est plus nationale, mais internationale. Le temps est venu pour que l’Assemblée générale des Nations Unies désigne une commission d’enquête, réunisse les éléments déjà connus du public et prépare la mise en accusation des suspects.

Que nous ayons perdu des parents sous les décombres du World Trade Center ou sous ceux des maisons bombardées de Kaboul et de Bagdad, que nous ayons perdu des enfants tués par l’occupant ou tué en occupant le Proche-Orient, nous sommes tous victimes du même système. Nous devons ensemble lutter pour établir toute la vérité et punir les coupables, parce que nous ne parviendrons pas à la paix sans la justice.

Thierry Meyssan

Source

Posted in Article | Tagué: , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , | 4 Comments »

Quand les rats convergent

Posted by sylvainguillemette sur 1 septembre, 2010

Les rats, c’est connu, convergent lorsqu’il y a des tragédies comme; des inondations, des débuts d’incendie, des tremblements de terre, etc.. Et c’est pareil en politique, lorsque les Empires s’effondrent ou approchent de leur implosion…, ou de leur explosion.

Ce fait établi jusqu’ici, nous de même, Québécoises et Québécois, concourons à cette même fin d’Empire, du moins, nous commençons en à apercevoir les fissures. Et à travers ce processus, nous observons les clivages d’une société. Des clivages qui se traduisent néanmoins en des divisions déjà observées par le passé. L’une d’elles, est celle entre les classes et les intérêts de chacune de celles-ci.

Une plaie ouverte sur notre social entre les capitalistes, certes motivés par leurs conditions issues de meilleurs conditionnements, et les socialistes, conditionnés eux, à percevoir rapidement les amorces dissimulées par ces premiers et les solutions pour se débarrasser de toute exploitation néfaste pour leur classe, le prolétariat –les salariés-.

Et au Québec, aujourd’hui, on peut déceler cette subdivision des capitalistes à travers cette explosion diverse, de leurs extrémismes. L’un de ceux–là en particulier attire toutefois d’avantage mon attention que les autres, même si celui-ci ne prendra vie que le 23 octobre prochain (2010).

C’est un mouvement d’extrême droite-économique qui désire, comme le Tea Party états-unien, réduire l’État à son plus petit, à sa disparition en fait. Ce mouvement libertarien s’inspire des idées capitalistes les plus sauvages, celles qui carrément, ne tiennent que compte des conditions de chacune et chacun, même sachant que ces conditions sont pourtant elles, issues de conditionnements bien précis. Sachant donc que tous les humains ne peuvent bénéficier de toutes luxures –incluant le droit à la santé, à l’eau, à tout, bref, pour cette droite-là- dans le mode de partage offert par le capitalisme sauvage, ces égoïstes, très individualistes, n’en déroutent pas moins de leur itinéraire idéologique.

Pourtant, ailleurs, n’est-ce pas le «moindre Étatisme» qui fit que la Nouvelle-Orléan, une semaine après le passage du célèbre Ouragan, un endroit où l’eau potable n’était toujours pas disponible, où les soins n’arrivèrent toujours pas et finalement, ce qu’elle est toujours aujourd’hui, un décor irakien?

N’est-ce pas le «moindre Étatisme» qui fait des systèmes de santé des  pays de l’Amérique du sud, des «moindre performants» vis-à-vis celui de Cuba la socialiste (selon l’OMS)?

N’est-ce pas le «moindre Étatisme» qui fait de la Somalie ou du Ghana, un endroit merdique où vivre pour quiconque sauf les seigneurs de guerre, en plus d’être des plus célèbres paradis fiscaux qui soient, sans couverture médicale pour la «p’tite populasse»?

N’est-ce pas le «moindre Étatisme» qui fit du système banquier états-uniens, l’un des plus corruptibles du monde qui le fit ensuite s’écrouler, puis revivre aux frais du prolétariat de la planète tout entière?

La droite, dans toutes ses propositions, fait le dénigrement des débats de fond. Elle fait l’aveugle, devant ses propres ratées. Elle joue l’innocente, lorsque ses idées sont mises en place par la force. Éric Duhaime, de ce mouvement prétendu lucide, n’a que faire que la droite chilienne se soit hissée par un Coup d’État horrible, où le premier socialiste –Salvador Allende–  élu trois fois de suite, augmentant sa majorité chaque fois, fut détrôné par les armes et la violence. Joanne Marcotte n’a que faire que Cuba soit 100 fois mieux qu’elle était sous Batista, et qu’elle dépasse tant en éducation qu’en services de santé, tous les pays du monde de son calibre économique (Selon l’OMS, l’UNESCO, l’ONU, le FMI et bien d’autres…).  Ces capitalistes extrémistes n’ont que faire que l’on détruise leurs mythes. Ils n’ont de toute façon, que faire des débats.

Cette droite là, extrémiste et aveuglée par ses dogmes, fondera toutefois les bases d’un  parti solide, puisque populiste. Les radio-poubelles de Québec soutiennent l’effort de ces cols rouges. Il ne faut pas sous-estimer la bêtise humaine. Rappelons-nous qu’Adolf Hitler avait bouleversé le monde avec le populisme –et la bière-. Celui-ci a ses vertus. Le mouvement grandira. Les rats se réuniront. Ils formeront une Assemblée, comme d’autres l’ont fait avant eux. Et leurs solutions simplistes reviendront, ratées sociales après ratées économiques, tant qu’elles plairont aux véritables plaidants, que ces valets de la bourgeoisie défendent bec et ongles, faisant passer les intérêts de cette vermine pour les nôtres, à nous les prolétaires.

Ce qu’ils défendent réellement? Ce n’est pas la liberté de toutes et tous, comme ils le prétendent, mais celle d’une classe minoritaire et parasitaire qui détient les rouages de notre économie, ce qui explique l’enrichissement de cette minorité d’ailleurs. Ils défendent par exemple, via le «privé en santé», le droit d’entreprendre en la matière, en octroyant à ceux qui en ont les moyens, les moyens de soigner la population qui conséquemment, en devient dépendante lorsque malade. L’achat et l’exploitation d’une clinique privée permet tout simplement au bourgeois possédant les capitaux nécessaires pour ce, d’exploiter la maladie d’autrui. Voilà son seul mérite d’ailleurs, que de posséder les capitaux pour ce faire. Ce n’est pas la liberté de toutes et de tous qu’on défend ici, mais celle de la minorité capable de se payer une clinique privée, afin, précisément, qu’elle exploite la maladie d’autrui ultérieurement. C’est la bourgeoisie qu’on défend ici.

Qui gagnerait à la privatisation de l’eau, sauf ceux, finalement, qui pourraient s’acheter des sources d’eau, parce qu’ils en auraient les moyens? Encore une minorité. Et qui s’en trouve automatiquement dépendante? La majorité. Le prolétariat. Les salariés. Et les autres, les pauvres sans emploi, les malades mentaux, les handicapés, etc..

Qui gagnerait aux libertés d’entreprendre dans l’électricité, en privatisant Hydro-Québec, si ce n’est encore cette minorité affairiste, aux poches bourrées de capitaux, finalement amassés comment, si ce n’est que par une antécédente exploitation, par une loterie ou par un héritage, ce qui conséquemment, détruit les mythes selon lesquels les bourgeois auraient fait plus d’efforts que les autres et qu’ils auraient pris des risques d’avantage, risqués que ces «fainéants prolétaires»? C’est bien évidemment la bourgeoisie et les mieux nantis qui pourraient se permettre cette richesse, relative à notre dépendance hivernale. Et qui perd de ses libertés, encore une fois, en devenant redevable à ces pourritures qui n’ont pour mérite, encore une fois, que le capital qu’ils détiennent? La majorité. Le prolétariat, cette classe créatrice de richesses, exploité par cette minorité. Et cette richesse dont il est question, c’est celle-là même que ce même prolétariat quémande déjà, sans que le capitalisme ne soit sauvage encore. Imaginez ce «meilleur monde» que nous promettent ces libertariens

Et de fait, toutes les complaintes de cette droite extrémiste, ne sont qu’affirmations populistes. Par exemple, lorsque les débats s’imposent, on les voit s’en soustraire, ou censurer nos efforts cléricaux, qu’ils vulgarisent en «textes fleuves à la Castro», trop orgueilleux pour avouer qu’ils n’y comprennent rien, ou qu’ils sont incapables de réfuter nos dires. Nombre de fois où j’ai dû expliquer en long et en large, le fait que les processus s’expliquaient les uns par les autres, tout en expliquant les prochains. Nombre de fois où j’ai dû, et où j’ai démontré que les conditionnements étaient eux-mêmes, conditionnés par des conditions, qui elles-mêmes, étaient conditionnées, indéfiniment, par d’autres conditionnements, ainsi de suite… Nombre d’exemples, lesquels j’usai, pour expliquer qu’un arbre à l’ombre, ne pousserait pas comme son jumeau au Soleil. Ce qui par ailleurs, relevait les contradictions et les erronés constats de cette droite populiste qui voudrait punir le pauvre, pour ce qu’il est, sans s’attarder au «pourquoi» il l’est.

Ce mouvement populiste vise la classe moyenne, pourtant créée elle-même, par les contrats sociaux d’une révolution qui n’avait rien de tranquille et où les constats multiples de diverses ratées sociales, découlant elles, de ratées économiques d’une droite jadis, «plus sauvage», ont donné naissance à cette révolution «socialiste» québécoise. Ainsi, encore une fois, tel que j’expliquai à ces vautours, c’étaient les conditionnements qui donnaient dans les années 1970 au Québec, naissance au «Socialisme Québécois». Les conditions présentes pour ce, elles ont créé les conditionnements pour convaincre la population du Québec du bien fondé d’une telle entreprise collective qui d’ailleurs, fait aujourd’hui du Québec l’un des meilleurs endroits où vivre au monde, entre autre pour nos tampons sociaux, qui rappelons-le, ont fait toute une différence lors de la crise bourgeoise de 2008-2009 sur Wall Street.

Et d’autant plus que, les fameux «coûts exorbitants» exhibés par nos détracteurs sur nos services sociaux, ne sont que le reflet, de fait, des caprices dogmatiques d’un système parasitaire, n’ayant justement pas fait ses preuves et qui fait faillite aux 30-40 ans, cela, à nos frais à nous, les majoritaires prolétaires exploités par cette minorité qui dicte. Les chiffres des lucides ne sont redevables ici, qu’aux dogmes du système défaillant en place. Il ne faut pas tomber dans le panneau. De plus, les services au privé n’ont que cela de différent, soit le fait que ces services soient encombrés d’un parasite, sans aucun autre mérite que sa possession préalable de capitaux, désirant sa cote sur les besoins d’autrui. Rien d’autre. Car la gestion n’a que faire du financement et vice-versa. Les deux n’ont de fait rien à voir l’un avec l’autre.

Alors pourquoi ces extrémistes continuent d’avancer leurs idées outre nos débats de fond, qu’ils ignorent certes, si ce n’est qu’ils se fient sur la bêtise humaine, armée de  leurs populismes, pour convertir les masses, comme Adolf Hitler le faisait dans une brasserie loufoque allemande. Alors, il ne manque plus que la bière pour ce 23 octobre 2010! Il sera toutefois difficile de prétendre à la lucidité après la brosse!

Posted in Article | Tagué: , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , | 8 Comments »