Reactionism Watch

Centre de Surveillance de la Droite Internationale

Posts Tagged ‘PLQ’

Pierre Cimon prétend participer à la démocratie…

Posted by sylvainguillemette sur 20 Mai, 2010

https://i0.wp.com/groomsadvice.com/wp-content/uploads/2009/04/dollarsign.jpgLe procureur Cimon prétend que la partisannerie a eu raison de sa place au sein de la commission Bastarache. Or, c’est plutôt la possibilité d’appliquer une forme de partisannerie, via la possibilité pour des particuliers ou des entreprises* de faire des dons -*à travers leur réseau de prête-nom- qu’il devient possible de  financer des partis politiques, ce qui devient problématique, et ce qui contredit les propos de monsieur Cimon quant aux préalables, d’abord nécessaires, pour que ce qu’il dénonce soit possible. Ce qui nous amène à un constat d’observation totalitaire et ce qui dément les prétentions de monsieur Cimon, quant à une simple «participation à la démocratie». On ne participe pas plus que les autres à la démocratie, parce qu’on donne plus de capital à un parti que les autres, sinon, si c’est le cas, il est encore question, ici, d’injustices sociales, puisqu’économiques. Car il est évident que toutes et tous ne pourront pas «participer à la démocratie» au même niveau, à la même hauteur… Et un homme de la stature de monsieur Cimon, devrait le concevoir sans qu’on lui dise…

Le procureur Cimon, s’il se sent «libre», n’a qu’à constater la liberté qu’il a de donner, déjà, plus que la majorité des autres êtres humains du Québec. Ainsi, il constatera qu’il est impossible que toutes et tous puissent donner autant  à la cause qui leur est chère. Et déjà, s’il est aussi intelligent que ses diplômes le prétendent et qu’il ose remettre ses dogmes en question, il constatera que toutes et tous en ce monde, en ce système capitaliste, n’ont pas les mêmes chances de voir ces «retours d’ascenseur», qui ne sont possibles, qu’en cas d’envoi d’abord, de l’ascenseur en question…

Ce qui nous amène à croire que, finalement, la sélection du procureur, n’en déplaise au gouvernement qui se plaint des critiques de l’opposition et du public, s’est faite en fonction de ces dons, et de la soit disant «participation à la démocratie» de monsieur Cimon. Ne leur en déplaise, donner du capital à un parti, ça n’a rien de démocratique en soi, et c’est plutôt la démonstration, encore une fois, que certains possèdent plus, parfois assez pour arroser les partis qui servent leurs intérêts. Et puisque les partis carburent au capital, et que le parti Libéral du Québec en particulier, défend les intérêts des riches et des bourgeois, il est tout à fait normal que des gens aisés, comme le procureur Cimon, arrosent ce parti, défendant ses intérêts de mieux nantis dans notre société.

De fait, les dons des particuliers ne sont en rien de démocratiques, puisque toutes et tous dans notre société ne peuvent «contribuer à la même hauteur à la démocratie». Il est relatif et logique de croire que, le parti défendant les intérêts de riches individus, recevra plus que le parti défendant les intérêts des moins nantis de notre société, puisque chaque groupe défendu, n’est pas riche l’un comme l’autre.

La solution est simple et ne peut pas passer par quatre chemins, comme le proposent jusqu’ici, les partis politiques du Québec dans l’ensemble. La solution réside dans l’abolition pure et simple des financements privés, de la sorte. La solution passe par le financement unique du public et chaque parti devrait recevoir ce montant, en proportion des votes qu’il a recueillis. Et encore! La meilleure solution passerait par un budget X, équivalent à chaque parti, avec lequel chacun de ces partis devrait conjuguer, sans ajout additionnel de capital. Imaginez sinon, qu’on prétende que seuls ceux qui financent les partis personnellement, participent à la démocratie. Et c’est en ce moment, d’ailleurs, ce qu’on prétend du côté des Libéraux  et du parti Québécois. Or, quiconque lit ceci, est à même de constater que nous n’avons pas tous le même capital à donner, et que celui qui donne, n’est pas nécessairement méritant de ce qu’il donne, et/ou méritant d’un quelconque retour d’ascenseur conséquemment.

Souvent,  le riche provient du milieu bourgeois, qui dit donc, exploitation du labeur d’autrui. Et ce riche bourgeois, profitant du labeur d’autrui, donne donc en fait la richesse que créent les travailleurs salariés qu’il exploite. Ce qui n’a rien de méritant, mais selon la logique des Libéraux et de monsieur Cimon, ils feraient leur part à la démocratie, eux aussi…

Et le simple travailleur lui, qui ne peut point donner? Ce doit être le pire des antidémocrates, la réincarnation même de la tyrannie et de la dictature…

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Le chien est mort…

Posted by Libertad ! sur 17 octobre, 2007

dsc01395.JPGEn effet, le chien de Stéphane Dion est mort aujourd’hui. Non, il ne s’agit de son animal de compagnie préféré mais plutôt le protocole de Kyoto qui va prendre le bord avec le discours du trône du gouvernement conservateur.

Tout en promettant des baisses d’impôts pour les particuliers (quelques cennes noires pour nous et des millions de dollars pour les patrons) et pour les entreprises, il affirme qu’il sera «impossible pour le Canada d’entrer dans les objectifs de réduction de gaz à effet de serre». N’oublions pas que c’était lui qui disait il y a quelques années que Kyoto était un «complot socialiste».

Ce que nous voulons au Reactionism Watch est très simple : nous voulons des élections. Nous voulons des pancartes laides Stéphane ! Aussi, nous invitons les gens à ne pas voter durant cette élection mais de participer au débat. That’s it.

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Gratuité et financement accru du réseau sont possibles

Posted by Hugo Jolly sur 16 octobre, 2007

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Permettre à tous les Québécois d’étudier gratuitement au collégial et à l’université coûterait 4$ par semaine en moyenne aux contribuables. Le prix d’un sac de quatre litres de lait environ. Déterminé à prouver que la gratuité scolaire ne relève pas de l’utopie, un groupe de recherche a publié hier une étude proposant trois scénarios au gouvernement Charest pour abolir d’ici 10 ans les droits de scolarité tout en assurant un meilleur financement de l’enseignement supérieur.

 

Au total, l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) demande à Québec de réinjecter 1,22 milliard de dollars, la moitié pour effacer tous les frais liés à l’inscription au collégial ou à l’université (incluant les droits afférents, les droits d’inscription, etc.) et l’autre pour combler le sous-financement de 625 millions estimé par la Fédération des cégeps et la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ).

 

Première hypothèse: le gouvernement règle la question immédiatement en annulant la baisse d’impôts de 950 millions de dollars consentie dans le dernier budget, puis en haussant de 50% à 100% l’imposition des gains en capitaux. Québec pourrait même dégager un surplus de 76 millions.

 

Les deuxième et troisième hypothèses proposent de s’attaquer cette année au problème du sous-financement du réseau, mais d’échelonner soit sur cinq ans, soit sur 10 ans la suppression complète des droits de scolarité. Les 625 millions requis pour régler le sous-financement seraient déboursés par Québec. Le reste, puisé en partie dans les poches des institutions financières en majorant la taxe sur le capital.

 

Dans tous les cas, assurent les auteurs de l’étude, les coûts de cette opération «gratuité» seraient répartis équitablement dans la population. «On dit souvent que l’abolition des droits de scolarité, c’est une subvention déguisée aux plus riches. C’est faux puisque le régime d’imposition est progressif au Québec», explique Philippe Hurteau. Une famille avec un revenu d’environ 40 000$ verrait ainsi ses impôts augmenter d’environ 135$, comparativement à 2270$ pour une famille gagnant 150 000$.

 

Commandée par l’association des étudiants de l’Université McGill, qui prône la gratuité, cette étude arrive à point nommé pour les étudiants opposés au dégel des droits de scolarité alors que des votes de grève auront lieu sur plusieurs campus cette semaine. L’IRIS leur donne des munitions en affirmant que, de manière générale, la poussée des frais assumés par les étudiants ne profite pas aux systèmes d’éducation puisqu’elle s’accompagnerait d’un désengagement de l’État. Le financement des universités par Québec est passé de 87% à 71% depuis le dernier dégel en 1988.

 

L’IRIS trace aussi un lien direct entre les coûts d’une année scolaire et la fréquentation: chaque hausse de 1000$ provoquerait un recul de 19% du nombre d’étudiants issus des classes les plus défavorisées de la population.

 

«La dimension financière n’est pas la plus importante quand vient le temps de choisir d’aller ou non à l’université, mais on sait que, quand on augmente le prix d’un produit de consommation, la demande baisse. L’éducation ne fait pas exception et le Québec n’est pas en position de se permettre une baisse de ses taux de diplomation», remarque Nicolas Marceau, professeur d’Économie à l’UQAM. Mais s’il craint que le dégel amorcé cette année s’accompagne d’une baisse de la fréquentation universitaire, la gratuité proposée hier ne lui semble toutefois «ni faisable ni souhaitable».

 

Selon M. Marceau, le Québec devrait plutôt miser sur l’indexation des droits et une meilleure répartition des subventions entre les universités pour assurer l’accessibilité et améliorer la qualité du réseau d’enseignement supérieur de la province.

Sources:

BALLIVY, Violaine. «Gratuité et financement accru du réseau possible», La Presse, mardi 16 octobre 2007, http://www.cyberpresse.ca/article/20071016/CPACTUALITES/710160891/1028.

Institut de Recherche et d’Informations Socio-économiques (IRIS). «Gratuité scolaire et réinvestissement postscondaire : Trois scénarios d’application», Octobre 2007, http://www.iris-recherche.qc.ca/docs/Etude-Gratuite.pdf.

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Mensonges de Jean Charest sur les frais de scolarité

Posted by Hugo Jolly sur 27 septembre, 2007

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Comment croire Jean Charest?

Posted by Hugo Jolly sur 27 septembre, 2007

Écoutez d’abord le premier extrait vidéo et ensuite, le deuxième.

Comment voulez-vous croire ce qu’il dit concernant l’augmentation des frais de scolarité après avoir vu ce stupide vidéo de recette de barbecue!

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Info-Dégel: Le dégel en trois actes

Posted by Hugo Jolly sur 23 septembre, 2007

Le Comité de Mobilisation pour la Grève à l’Université Laval (CMGUL) vient de publier sur son nouveau site Web un document qui explique ce qu’est le dégel et pourquoi il s’y oppose.

I. Le dégel

Peu avant le début de la campagne électorale de ce printemps, le gouvernement libéral annonça son intention de mettre un terme au gel des droits de scolarité qui prévalait depuis 1994. Suite à l’élection d’un gouvernement libéral minoritaire, celui-ci décida d’aller de l’avant avec la hausse, et ce malgré la ferme opposition manifestée par le mouvement étudiant. Voici à combien s’élèveront les droits de scolarité pour les cinq prochaines années. Le montant annuel est calculé sur une base de deux sessions de 15 crédits :

Année

Montant annuel

Montant par crédit

2006-2007

1668,30$

55,61$

2007-2008

1768,20$

58,94$

2008-2009

1868,10$

62,27$

2009-2010

1968,00$

65,60$

2010-2011

2067,90$

68,93$

2011-2012

2167,80$

72,26$

L’individu qui commence un baccalauréat cette année et le termine dans les délais prévus aura donc payé 600$ de plus. Celui qui en commence un dans deux ans, 1200$. Ce montant annuel ne tient toutefois pas compte des frais dits afférents qui eux sont facturés à la discrétion des universités, faisant ainsi passer la facture réelle moyenne en 2006-2007 à 2292,30$, soit déjà plus que ce qu’on nous annonce pour dans cinq ans…. De 205$ en moyenne qu’ils étaient en 1994-1995, ils ont passé à 624$ en moyenne en 2006-2007. Cette augmentation des frais afférents correspond à une quasi indexation à l’indice des prix à la consommation de la facture totale depuis 1994-1995 (Ratel 2006). Cette tendance semble se poursuivre puisque plusieurs universités ont récemment augmenté leurs frais afférents, comme par exemple le réseau de l’Université du Québec avec une augmentation de l’ordre de 160$. À l’Université Laval, cette augmentation est de 21$, en plus des 100$ en droits de scolarité. Les frais n’ont jamais été « gelés ».

II. Les modifications apportées à l’AFÉ

Le gouvernement y est également allé de l’annonce d’une série de mesures pour se donner bonne conscience. Celles-ci touchent principalement le système d’aide financières aux études. Ces mesures concernent tous les ordres d’enseignement, sauf l’allocation spéciale. Elles ne sont donc pas des mesures compensatoires au dégel des frais de scolarité.

  • Création d’une allocation spéciale servant à compenser l’augmentation des frais de scolarité. Les boursiers verront leur bourse augmenter du même montant que le dégel tandis que ceux qui ne sont bénéficiaire que d’un prêt ou n’ont pas atteint le prêt maximal verront leur endettement augmenter d’autant. Coût de la mesure : 5,1 M$ la première année.

  • Majoration de 2,1% de certaines dépenses reconnues (frais de subsistance, frais pour l’absence de transport en commun etc.) pour l’année 2007-2008. Ces dépenses n’avaient pas été indexées depuis 2003, privant ainsi les étudiants et étudiantes de 71 M$ dans leur système d’aide financière aux études. Coût de la mesure : 11 M$ en 2007-2008.

  • Augmentation de 40$ par trimestre au chapitre du matériel scolaire. Coût de la mesure : 7,5 M$.

  • Augmentation de 10% des exemptions dans le calcul de la contribution parentale ou du conjoint. Coût de la mesure : 7,6 M$.

  • De plus, le gouvernement a décidé de verser une aide sous forme de crédit d’impôt remboursable à ceux qui cotisent au régime enregistré d’épargne-études (REÉÉ). Selon la Fondation canadienne des bourses d’études du millénaire, plus de 58 % des parents canadiens gagnant plus de 70 000 $ par année cotisent à un REÉÉ (au niveau fédéral). Seulement 24 % de ceux qui reçoivent 30 000 $ et moins le font. Coût de la mesure pour 2007-2008 : 41 M$.

Qu’en pense le Comité consultatif sur l’accessibilité financière aux études ?

Le Comité consultatif sur l’accessibilité financière aux études (CCAFE) a récemment produit un avis concernant la hausse des droits de scolarité et les modifications apportées au système d’aide financière. Il s’agit d’un comité relevant du Conseil supérieur de l’éducation, organisme autonome au MELS relevant d’une loi et ayant comme mandat de conseiller la ministre sur les questions relatives à l’éducation.

1- Synthèse des études sur l’accessibilité

Voici une brève synthèse que le CCAFE fait de la recherche concernant l’accessibilité aux études : « Retenons de l’ensemble de ces études que des facteurs économiques, sociaux et culturels ont une influence souvent déterminante sur le destin scolaire des jeunes. L’accessibilité aux études supérieures se joue en grande partie en amont. Retenons également que les obstacles financiers sont bien réels et que les hausses des droits de scolarité peuvent avoir un effet négatif sur la participation aux études universitaires, en particulier chez les jeunes des milieux à faibles ou à modestes revenus et chez ceux des familles dont le revenu avoisine le revenu médian qui ne bénéficient pas de l’aide financière aux études. Diverses expériences montrent, par ailleurs, qu’il est possible de contrer ces effets pervers avec des mesures financières compensatoires, pourvu qu’elles soient publicisées et connues des milieux visés. L’effet positif des bourses en fonction des besoins financiers serait également à considérer. »

2- La mesure compensatoire est-elle bien adaptée ?

Dans son avis, le CCAFE émet toutefois de sérieuses réserves quant aux modifications apportées et à l’état actuel du système d’aide financière. Il montre que l’allocation spéciale résultera dans l’augmentation de l’endettement de 25 000 bénéficiaires d’un prêt seulement et rappelle que « la recherche tend à démontrer que les bourses ont un effet positif sur la persévérance scolaire et la réussite des études (Fondation canadienne des bourses d’études du millénaire, 2006b), tandis que l’endettement croissant, s’il ne nuit pas nécessairement à la réussite des études au premier cycle, freine l’accès aux cycles supérieurs chez les étudiants fortement endettés (Dubois, 2006) et rend plus difficile l’insertion socioprofessionnelle lorsque certains découvrent que leur ratio dette d’études-revenu limite leurs possibilités d’action (Fondation canadienne des bourses d’études du millénaire, 2007). » Le CCAFE recommande dans l’avis que cette allocation soit transformée en bourse.

Évidemment, pour ceux qui ne sont pas bénéficiaires de l’AFÉ, cette hausse devra être absorbée entièrement par eux ou leur famille. « Espérons que cela ne se fera pas aux dépens de la réussite de leur projet d’études. » dira l’avis du CCAFE. L’espoir est une bien maigre consolation pour ceux et celles dont leur projet d’études est compromis…

3- Et les parents dans tout ça ?

Le CCAFE semble également avoir une opinion différente de celle de nos élus concernant la contribution parentale : « Le Comité (CCAFE, 2004) a déjà souligné que cette contribution ne correspondait pas à la capacité de payer des parents. […] Le Comité pense toujours que les efforts financiers exigés des parents sont trop grands, particulièrement pour ceux dont le revenu familial est inférieur à 60 000 $. » Encore plus d’espoir sera apparemment nécessaire.

Le CCAFE s’intéresse également aux étudiantEs qui n’ont pas accès à l’AFÉ, les savants calculs de celle-ci faisant peu de cas de la réalité matérielle réelle des individus. Le Comité observe que : « L’effort financier exigé pour financer les études universitaires d’un enfant, calculé en fonction du revenu parental, paraît déjà fort exigeant lorsque ce revenu est de 100 000 $. Il devient vite disproportionné lorsque l’on descend dans l’échelle de revenu. »

4- Y a-t-il des solutions ?

Le CCAFE, bien conscient des nombreuses failles du système actuel, y va d’une proposition originale : que les universités réservent une partie de leurs nouveaux revenus à un fonds dédié à l’aide financière ! Il devient de plus en plus difficile de soutenir que l’augmentation des frais de scolarité n’est pas nuisible à l’accessibilité financière aux études et que ceux-ci permettent de financer plus amplement nos universités. Le CCAFE avait déjà dit à ce sujet « qu’il est peu réaliste de croire que les problèmes de financement des universités seront réglés avec les seuls droits de scolarité, compte tenu du fait qu’une partie importante du produit d’une éventuelle hausse devra servir à soutenir ceux et celles qui n’ont pas les moyens de l’absorber. »

III. Dégel : la mascarade

Cette vaste opération semble toutefois avantageuse pour le gouvernement. Celui-ci laisse croire à une générosité soudaine alors que LA seule mesure compensatoire au dégel entraîne son lot d’externalités négatives. Le dégel progressif des droits de scolarité et dans sa foulée l’annonce d’un train de bonifications à l’AFÉ, bonifications qui étaient depuis longtemps nécessaires, est un écran de fumée servant à distraire la population devant les enjeux réels de cette décision : le désengagement de l’État dans une de ses missions fondamentales par l’instauration d’un principe utilisateur-payeur générateur d’inégalités sociales.

Heureusement, les étudiantEs ne sont pas dupes devant ces misérables manoeuvres politiques ! Obligeons le Québec à respecter ses engagements internationaux alors qu’il contrevient à l’article 13 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, auquel le Québec a adhéré par un arrêté signé le 21 avril 1976, et qui stipule que « l’enseignement supérieur doit être rendu accessible à tous en pleine égalité, en fonction des capacités de chacun, par tous les moyens appropriés et notamment par l’instauration progressive de la gratuité ».

Réaffirmons le droit collectif à l’enseignement supérieur, voie royale de l’émancipation individuelle et collective ! Refusons vigoureusement l’instrumentalisation de l’éducation dont cette décision fait la promotion !

 

L’argent n’a pas à être le médiateur des aspirations de la jeunesse !

 

Tous ensemble vers la grève générale illimitée !

Sources :

CCAFE, Hausses des droits de scolarité des résidents du Québec, des étudiants canadiens et des étudiants étrangers : modifications au Règlement sur l’aide financière aux études

Budget du Québec 2007-2008

Fondation canadienne des bourses d’études du millénaire

Pacte relatif aux droits économiques, sociaux et culturels

Jean-Luc Ratel, Qu’en est-il de l’indexation des droits de scolarité

==> Site du CMGUL

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Actions étudiantes à Montréal vers la grève générale illimitée

Posted by Hugo Jolly sur 19 septembre, 2007

Montréal, le 18 septembre 2007 – L’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) accentue la marche vers la grève pour la gratuité scolaire et organise une seconde semaine d’actions régionales rotatives. La mobilisation étudiante se concentre en effet vers Montréal où des actions auront lieu toute la semaine, dont une manifestation régionale ce mercredi 19 septembre. L’escalade des moyens de pression entamée depuis octobre 2006 nous rapproche de plus en plus d’une lutte directe pour une éducation accessible, gratuite et de qualité.

La semaine d’actions régionales rotatives de Montréal marque un pas de plus dans la construction d’un mouvement de lutte étudiante pour la gratuité scolaire. Suite à la semaine d’actions dans Laval, les Laurentides et Lanaudière, le Conseil Régional de l’ASSÉ à Montréal (CRAM) se mobilise pour une éducation gratuite, publique et de qualité. « Nous allons faire comprendre au gouvernement Charest que le recul ne viendra pas de notre part : un réinvestissement public massif est la seule option acceptable » avertie Jessyka Boulanger, coordonnatrice du CRAM. Les associations étudiantes membres de l’ASSÉ revendiquent aussi une amélioration de la qualité des ressources et services en éducation post-secondaire libre de l’emprise du privé, incluant l’établissement d’un système de garde public adapté à la condition étudiante.

La semaine d’actions régionales rotatives de Montréal montre la détermination des étudiants et étudiantes à s’organiser pour contrer la hausse des frais de scolarité imposée par le gouvernement libéral. Alors que les premiers jours de la semaine sont consacrés à la mobilisation sur les campus, une manifestation régionale aura lieu ce mercredi à 14h30. Des actions symboliques locales marqueront la fin de la semaine pour rappeler au gouvernement libéral que les étudiants et étudiantes sont prêts et prêtes à lutter pour le droit universel à une éducation de qualité. La semaine prochaine sera consacrée aux actions étudiantes dans le Sud-Est ; une manifestation régionale aura lieu à cet effet le 27 septembre prochain à Sherbrooke.

L’irresponsabilité de l’État québécois en matière d’éducation post-secondaire atteint aujourd’hui un seuil inégalé : les étudiants et étudiantes se voient injustement imposer le fardeau du financement d’un système délaissé par les gouvernements successifs. Entre autres, la hausse des frais afférents à l’UQÀM n’est que la pointe de l’iceberg de l’hypocrisie gouvernementale : « Les étudiants et étudiantes se mobilisent pour réaffirmer la nécessaire prise en charge publique des institutions d’enseignement post-secondaire : nous ne paierons pas pour l’irresponsabilité gouvernementale » affirme David Tremblay, porte-parole du Comité de mobilisation de l’UQÀM.

Seule association étudiante nationale comprenant des membres de tous les cycles d’enseignement supérieur confondus, l’ASSÉ regroupe actuellement 40 000 membres dans les cégeps et les universités du Québec. Elle milite depuis sa création pour la gratuité scolaire à tous les niveaux.

Actions à venir au CRAM (du 17 au 21 septembre)

Lundi 17 septembre et mardi 18 septembre

Journées de mobilisation dans les associations étudiantes locales de la région montréalaise.

Mercredi 19 septembre

Manifestation étudiante régionale pour une éducation publique de qualité.

Point de presse à l’angle des rues Berri et Ste-Catherine (coin nord-est, parc Émilie-Gamelin).

– Contact : Jessyka Boulanger, coordonnatrice du CRAM

Jeudi 20 septembre

Actions symboliques dans les associations étudiantes locales

Association générale étudiante de Bois-de-Boulogne (AGEBdeB)
– Contact : Arnaud Theurillat-Cloutier, (514) 332-3000 poste 7580

Comité de mobilisation de l’UQÀM (Mob-UQÀM)
– Contact : David Tremblay, (514) 238-4016

Association générale étudiante du Cégep du Vieux-Montréal (AGECVM)
– Contact : Gabrielle Provost, (514) 982-0496

Société générale des étudiants et étudiantes du Collège de Maisonneuve (SOGÉÉCOM)
– Contact : Stéphanie Thibault, (514) 253-9898

Groupe d’action et de sensibilisation au pouvoir étudiant de McGill
– Contact : (514) 918-8716

Vendredi 21 septembre

Journée de mobilisation dans les associations étudiantes locales de la région montréalaise

– 30 –

Renseignements : Hubert Gendron-Blais, Ssecrétaire aux communications, (514) 835-2444
Porte-parole régionale : Jessyka Boulanger, coordonnatrice du CRAM, (514) 918-8716
Bureau de l’ASSÉ : (514) 390-0110
Site Internet : www.asse-solidarite.qc.ca

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Élection partielle dans Charlevoix : Pauline contre Conrad Harvey

Posted by Libertad ! sur 14 septembre, 2007


L’élection partielle dans la région de Charlevoix qui se déroule en ce moment est une blague monumentale, dans tout les sens du terme.

Dans un côté, nous avons les libéraux, qui disent ouvertement à leurs sympathisants de voter pour Pauline Marois, une souverainiste et d’un autre côté, un candidat adéquiste qui perd tout le temps et qui est un souverainiste confirmé, malgré la position «autonomiste» de l’ADQ. Conrad Harvey est certes un homme de la région, et c’est un avantage indéniable, et c’est une chose que Pauline Marois ne pourra jamais avoir, bien qu’elle puisse faire semblant d’avoir un chalet dans la région. Un petit chalet, horriblement «kitch», avec une peau d’ours sur le mur qui ne lui appartient même pas, malgré le reportage presque sensationnaliste de TVA.

La région en est une de travailleurs, de l’industrie forestière ou du tourisme. Ils connaissent en ce moment des problèmes économiques, avec la crise forestière. Étant donné que le député du PQ quitta pour des raisons personnelles, il était évident que la nouvelle chef du Parti allait prendre son siège immédiatement, lui qui garda sa place au chaud. Par contre, l’ADQ aime bien énerver les péquistes, donc, ils ont décidés de présenter leur candidat battu des dernières élections générales du 26 mars 2007. Les libéraux ont laissés le champ libre à Marois, en ne voulant pas gaspiller d’énergie inutilement.

Avec tout ce qui se passe, il faut franchement avouer que ce qui se déroule en ce moment à Charlevoix est une vraie blague. Un Parti libéral en mauvais état qui doit en ce moment compter sur ses anciens ennemis pour se maintenir au pouvoir artificiellement et un candidat adéquiste qui perd toujours, que ce soit au fédéral, au municipal ou encore au provincial.

Nous disons aux gens de la région de ne pas laisser passer l’un ou l’autre des candidats, de boycotter l’élection. Nous n’avons pas besoin de la bourgeoisie à l’assemblée nationale et nulle part ailleurs ! Nous n’avons pas besoin du nationalisme bourgeois du PQ ou du populisme autonomiste de l’ADQ !

Camarade Antho, my two cents

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Le dégel proposé par le Parti libéral : état de la situation

Posted by Hugo Jolly sur 7 septembre, 2007

Voici l’édition d’août 2007 du tract de la Confédération des Associations D’Étudiantes et d’Étudiantes de l’Université Laval qui nous a été envoyé par un camarade. La version de novembre 2006 sera disponible sur le Reactionism Watch sous peu puisqu’elle contient d’autres informations dénonceant ce dégel.

Voici les vrais subventions aux riches

Pour tenter de calmer la grogne étudiante, le gouvernement libéral a annoncé une série de mesures qui ont pour but de maintenir l’accessibilité aux études, malgré la hausse. On a, entre autres, annoncé la création d’un régime enregistré d’épargne-études (REÉÉ) et des crédits d’impôts supplémentaires, deux mesures qui profitent clairement aux mieux nantis.

Le Régime enregistré d’épargne-étude

La création des REÉÉ est la principale mesure pour favoriser l’accessibilité à l’éducation dans le plus récent budget libéral. Cette mesure profite principalement aux riches, comme le démontre le graphique ci-dessous.

De plus, il est évident que cette ressource ne sera pas utile aux étudiants qui sont sur le point de fréquenter l’université et qui subiront tout de même les hausses de frais.

 

Source : Accroître l’accès : l’information importe-t-elle?Fondation canadienne des bourses d’études du millénaire, 2006, p.3.

 

Où devrait-on investir ? Dans des mesures palliatives ou dans le réseau universitaire ?

Dans le dernier budget, le gouvernement québécois nous a démontré qu’il préférait investir davantage dans des mesures fiscales que dans le réseau universitaire. Le gouvernement met donc plus de deniers publics dans de vraies « subventions aux riches » que dans l’accessibilité !

En effet, la hausse des frais de scolarité proposée par le Parti libéral rapporterait 285 M$ à l’état au cours des cinq prochaines années, duquel on soustrait automatiquement 25% pour le régime d’Aide financière aux études (AFÉ). Il ne reste déjà plus que 213,75 M$.

Au cours de la même période, le gouvernement consacrera 192 M$ pour le REÉÉ, 156 M$ pour les bonifications à l’AFÉ (incluant le 25% venant des frais de scolarité) et 34 M$ pour diverses mesures fiscales. Au total, il investira donc 382 M$ pour des mesures compensatoires. Le dégel rapportera donc 97 M$ de moins que le coût des mesures pour le compenser !

Il est clair que les sommes consacrées aux REÉÉ et aux mesures fiscales pour faciliter le paiement des frais de scolarité devraient être DIRECTEMENT injectés dans le réseau universitaire.

Source : tous ces chiffres proviennent du budget provincial 2007

 

Ne serait-ce pas plus opportun de retirer le dégel rétroactivement, et donc maintenir l’accessibilité, en investissant directement dans le réseau universitaire ces 382 millions $ ?

 

Le dégel : un choix non rentable

 

La bonification de l’AFÉ

Le réinvestissement dans le régime d’AFÉ n’est pas déplorable, mais il est toutefois nettement insuffisant. Le Conseil supérieur de l’éducation estime à 120 millions $ le réinvestissement annuel nécessaire actuellement pour que le système d’aide financière réponde à son objectif premier, soit beaucoup plus que les bonifications de 31,2 M$ au régime annoncées à la fin du mois de juin 2007. Ce montant est de plus ridiculement bas si on le compare aux 71 millions de dollars que le gouvernement a économisé depuis 2002 en « gelant » les dépenses admises à l’AFÉ.

Les modifications dans l’AFÉ proposées … démystifiées :

Et pourquoi ? Pour un réinvestissement mineur en éducation

On comprend que le dégel Charest rapportera 213,75 M$ sur 5 ans, soit 42,75 M$ par année aux universités. Rappelons que la CREPUQ estime le sous-financement des universités à 400 millions $ par année. Même la dernière année, alors que le dégel sera plus important, le dégel ne règlera à peine que 17,8% du sous-financement.

Qu’est-ce que le dégel ?

Fin juin, le gouvernement Charest a confirmé qu’il irait de l’avant avec son dégel des frais de scolarité proposé à la veille de l’élection.

« Nous ajusterons les droits de scolarité dans le réseau universitaire en les élevant de 50 $ à chaque session (session de 15 crédits) pendant la période 2007-2012. », peut-on lire à la page 30 de la plate-forme du Parti libéral. Après cinq ans, les frais de scolarité auront donc augmenté de 500 $ par année. Ils passeront de 1 668 $ à 2 168 $ en 2012, une hausse de 30%.

Au cours de la même période, on estime que le coût de la vie augmentera de 10 à 12%. Si la formule Charest est appliquée, les frais de scolarité augmenteront donc 3 fois plus vite que l’inflation.

 

Un baccalauréat de 4 ans commencé à la session d’automne 2007, selon la proposition libérale, coûtera donc 1 000 $ de plus qu’aujourd’hui. C’est un endettement supplémentaire qui découragera plusieurs jeunes à entreprendre des études universitaires.


Le gel est une illusion, la facture étudiante augmente depuis 1994

Malgré le gel, la facture refilée aux étudiants n’a cessé d’augmenter depuis 1994. Dû au désengagement des gouvernements québécois successifs, les administrations universitaires ont contourné l’esprit du gel des frais de scolarité en imposant aux étudiants des frais dits « champignons » (les frais technologiques, les frais de gestion, etc.) Entre 1994 et 2007, ces frais accessoires ont augmenté en moyenne de 300 %.

Résultat : la facture étudiante a augmenté en fonction de l’inflation depuis 1994. Contrairement à ce que les Libéraux affirment, les étudiants ont amplement « fait leur part » depuis ce temps.


D’où vient le sous-financement des universités ?

Comme la facture payée par les étudiants a grimpée au rythme de l’inflation depuis 1994, on peut conclure que le sous-financement des universités n’est pas dû au supposé « gel ». Le problème est plutôt le résultat du désengagement des deux paliers gouvernementaux en matière d’éducation postsecondaire depuis le milieu des années 1990. À cette époque, le gouvernement fédéral a coupé dans les transferts fédéraux en éducation postsecondaire. Cette coupure équivaut aujourd’hui à 1,2 milliards $ pour le Québec seulement. Alors qu’il y a maintenant des surplus de 10 milliards $ par année, il devrait maintenant pouvoir retourner une partie de cet argent aux contribuables québécois, en transférant massivement ses surplus accumulés.


De toute façon le « dégel » ne règlera pas le sous-financement

La CRÉPUQ, la Conférence des recteurs et principaux des universités du Québec, évalue le sous-financement du réseau universitaire québécois à 400 millions $ par année. Le dégel proposé par le PLQ ne rapportera en moyenne que 42 millions $ par année d’ici 2012 soit approximativement 1% du budget global du réseau universitaire québécois. Économiquement, le jeu n’en vaut pas la chandelle.

Le prix de l’éducation

Les frais de scolarité bas ne constituent pas une subvention aux riches. Les mieux nantis de notre société contribuent déjà davantage au financement du réseau d’éducation par notre système d’impôt progressif. Maintenant, la question est COMMENT nous voulons que l’éducation universitaire soit financée. Pour maintenir l’accessibilité aux études postsecondaires, nous croyons que ce coût devrait être absorbé dans sa très grande partie par les impôts sur le revenu. C’est encore et toujours la meilleure manière de répartir équitablement le coût du réseau universitaire québécois.

Les frais de scolarité des étudiants étrangers

La facture des étudiants étrangers a dramatiquement augmenté au cours des dernières années passant de 1 668 $ à 11 338 $ entre 1997 et 2006. Il s’agit ici d’une moyenne puisque les étudiants étrangers doivent faire face à des frais de scolarité différenciés. Par le fait même, le coût des études relève de la discipline étudiée.

Comme si cela n’était pas suffisant, la ministre de l’Éducation, Michelle Courchesne, a annoncée que les étudiants étrangers verront eux aussi leur facture augmenter cet automne.

Extrait d’un communiqué émis par la ministre le 27 juin 2007 :

« pour les étudiants étrangers, le gouvernement annonce une augmentation des montant forfaitaires de près de 5%. Cette mesure générera des revenus additionnels de près de 1 M$ au bénéfice des universités. Celles-ci pourront également retirer des sommes additionnelles de 9 M$ en procédant à une augmentation des montants forfaitaires pouvant aller jusqu’à 10%, au gré des universités. Au total, le gouvernement permet donc aux universités de bénéficier de revenus additionnels pouvant atteindre 10 M$. »

Une autre augmentation des frais de scolarité imposée aux étudiants étrangers est inacceptable.

L’éducation postsecondaire et le PLQ

 

L’attitude du gouvernement libéral est proprement scandaleuse. Que penser quand on priorise une hausse massive du coût de l’éducation supérieure sans aucune mention d’un réel investissement public dans le réseau universitaire ?

Source :
CADEUL, Pavillon Maurice-Pollack
Bureau 2265, Université Laval
Téléphone : (418) 656-7931

http://www.cadeul.com

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En avoir pour son argent

Posted by Hugo Jolly sur 10 août, 2007

Nous aimerions ici revenir sur un billet du très brillant David d’Antagoniste.net du mercredi 8 août intitulé « En avoir pour son argent ». Dans celui-ci il présentait les chiffres dévoilé par le directeur général des élections (DGE) du Québec. En voici donc l’intégralité:

Il y a 2 semaines, le directeur général des élections du Québec a rendu public les chiffres des dépenses électorales de l’élection du 26 mars. Quel parti a été le plus efficace avec son argent ? Voici un graphique illustrant le nombre de vote pour chaque dollar de dépenses électorales:

Ça coûte cher vouloir enfoncer des idées socialistes dans le crâne des gens…

Au total voici les dépenses des partis politiques:

  • PLQ: 3,60 millions $
  • PQ: 3,41 millions $
  • ADQ: 1,50 millions $
  • Québec Solidaire: 673 372$
  • Parti Vert: 137 355 $

Les chiffres rendus publics par le DGE démontrent une fois de plus qu’il est hasardeux de tracer un parallèle entre les dépenses électorales et l’appui populaire qui risque d’en résulter.

Par contre, ce cher David semble oublier que Québec Solidaire a dépensé moins de la moitié du budget de l’ADQ, et 5 fois moins que le PLQ.

Par ceci, nous aimerions répondre à ce grand davidien. Le Parti Vert, un parti écologiste et prônant la démocratie participative (un concept de gauche), a récolté 1.11 votes par dollar dépensé. Il est donc faut d’affirmer que ça coûte cher d’enfoncer des idées socialistes dans le crâne des gens.

De plus, il ne faut pas oublier que Québec Solidaire en était à sa première participation à des élections depuis sa formation (fusion de l’Union des Forces Progressistes et d’Option citoyenne) et que le Parti Vert et QS avait chacun 4% des voix, mais sans le scrutin proportionnel, ils n’ont aucune représentation à l’Assemblée nationale.

Pour relancer David: Ça coûte cher endoctriner le peuple avec des idées de droite… en fait, aux dernières élections ça vous a coûté 8 510 000$… Et après tu viens parler du maigre 810 727$ dépensé par des « socialistes ».

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