Reactionism Watch

Centre de Surveillance de la Droite Internationale

Posts Tagged ‘Néo-libéralisme’

La corporation – Études de cas

Posted by L'Agitateur sur 2 octobre, 2007

Voici un petit extrait du documentaire « The Corporation » traitant des sociétés omniprésentes dans notre monde actuel et qui, par la quête vampirique du profit, détruit et s’amuse avec nos vies.

Voilà ce que les davidienNEs de Droite défendent sans arrêt par entêtement, dogmatisme, idéalisme et démagogie.

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Vidéo des loisirs des mercenaires en Irak

Posted by Libertad ! sur 21 septembre, 2007

Voici un vidéo qui montre les loisirs des mercenaires britanniques en Irak lorsqu’ils s’ennuient !

Ps: Le Reactionism Watch sera moins actif durant les prochains jours, étant donné le fait que nous sommes tous occupés par nos emplois respectifs ou encore par la mobilisation au collégiale contre le dégel.

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Blackwater, hors d’Irak !

Posted by Libertad ! sur 18 septembre, 2007

Dans un précédent article, nous parlions de la fameuse privatisation de la guerre et des firmes de sécurités privés auxquels le gouvernement américain donne des contrats pour faire la sale job en Irak et dans d’autres pays.

Ces mercenaires, payés près de 1000$ par jour pour assurer la sécurité des politiciens et de personnalités publiques sont vivement critiqués par le gouvernement irakien. Ces «soldats» ne sont pas soumis à un code strict et ils peuvent faire ce qu’ils veulent, sans avoir le risque de se faire juger par la justice.

Le gouvernement irakien ne décolère pas, deux jours après qu’une fusillade impliquant des mercenaires américains eut fait sept morts et de nombreux blessés en plein coeur de Bagdad.

En effet, selon un porte-parole du gouvernement irakien, le premier ministre Nouri Al-Maliki compte « reconsidérer, en conformité avec la loi, les activités de toutes les sociétés de sécurité étrangères et irakiennes opérant en Irak ».

Cependant, la compagnie Blackwater s’est vivement attiré les foudres du «gouvernement» de Nouri Al-Maniki parce qu’ils sont responsables de la mort de 7 personnes et de nombreux blessés après avoir ouvert le feu à l’aveuglette à cause d’un tir de mortier sur un convoi américain. Il est d’ailleurs très intéressant de constater la progressive séparation entre le gouvernement américain et le pantin qu’ils ont installés en Irak, même si il est chiite.

Tant mieux si Blackwater doit retirer ses troupes ! Mais ce n’est déjà pas assez, il faut que les armées étrangères et les autres firmes privées se retirent aussi !

Impérialisme, hors d’Irak !

==> Lire la suite
==> Texte du Reactionism Watch: Privatisation de la guerre : la rapacité des capitalistes à son stade ultime

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Grève étudiante : le compte à rebours est commencé !

Posted by Libertad ! sur 4 septembre, 2007


Voici le dernier communiqué de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ):

Montréal, le 4 septembre 2007 – La lutte pour la gratuité scolaire s’organise autour de l’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) qui entame une campagne de grève générale illimitée à l’automne 2007. Devant l’affront de la hausse des frais de scolarité, les associations étudiantes se mobilisent dès la rentrée pour clamer haut et fort que l’éducation est un droit et qu’un droit ne se monnaie pas. Alors que la résistance se met en branle, les assemblées générales sont appelées à se prononcer sur la grève ainsi que sur une proposition d’adhésion à une coalition autour de l’ASSÉ, comme ce fut le cas avec la CASSÉÉ en 2005.

L’arrogance libérale en éducation atteint aujourd’hui un sommet : suite à l’imposition de la hausse des frais de scolarité, le gouvernement tente de détourner l’enjeu du financement public de l’éducation par une compensation minimaliste au programme de prêts et bourses. Les étudiants et étudiantes ne se laisseront pas berner : des actions intensives de mobilisation auront lieu dès la rentrée des universités pour s’opposer à cette mesure qui ne résout en aucun cas le manque criant de financement du réseau post-secondaire. « Cet affront méprisant est un affront de trop ! Le gouvernement trouvera un obstacle à la hauteur de son irresponsabilité : un mouvement de lutte pour une réelle prise en charge collective du financement de l’éducation » avertit Hubert Gendron-Blais, Secrétaire aux communications de l’ASSÉ. L’ASSÉ revendique la gratuité scolaire à tous les niveaux : un véritable projet de société qui s’oppose radicalement à la marchandisation néolibérale de l’éducation. L’association étudiante nationale met aussi de l’avant la nécessité d’une amélioration de la qualité des ressources et services via un réinvestissement public massif hors de l’emprise du privé. En ce sens, l’établissement d’un système de garde public, pour permettre une véritable conciliation étude-famille, est aussi primordial pour les membres de l’association.

Réunies en Congrès en fin de semaine, les associations membres de l’ASSÉ invitent les associations étudiantes qui souhaiteront partir en grève pour la gratuité scolaire à joindre la coalition autour du syndicat étudiant national. En effet, l’ASSÉ ouvre ses structures pour construire un rapport de force effectif face au gouvernement en vue de l’affrontement qui s’annonce à l’automne. « Nous appelons les étudiantes et les étudiants à se rassembler pour former un front de lutte qui viendra redonner à l’éducation publique la place qu’elle mérite en société » affirme Hubert Gendron-Blais. Des assemblées générales se tiendront au cours des prochaines semaines pour se prononcer sur la coalition de grève : le compte à rebours est commencé !

Seule association étudiante nationale comprenant des membres de tous les cycles d’enseignement supérieur confondus, l’ASSÉ regroupe actuellement 40 000 membres dans les cégeps et les universités du Québec. Elle milite depuis sa création pour la gratuité scolaire à tous les niveaux.

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Renseignements :
Hubert Gendron-Blais, Secrétaire aux communications (514) 835-2444.
Bureau de l’ASSÉ : (514) 390-0110.
Site Internet : http://www.asse-solidarite.qc.ca

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Privatisation de la guerre : la rapacité des capitalistes à son stade ultime

Posted by Libertad ! sur 3 septembre, 2007

« Nous n’irons pas en Irak » : voilà ce que l’ancien premier ministre Jean Chrétien avait répondu suite aux demandes de l’administration américaine voulant que le Canada participe à la coalition impérialiste pour piller l’Irak et plonger le Moyen-Orient dans le chaos. Mais en 2007, le Canada est-il vraiment absent en Irak? Le pays (ou plutôt, la bourgeoisie canadienne) n’a pas de troupes officielles en Irak mais par contre, plusieurs entreprises privées canadiennes y sont et profitent amplement des contrats de l’armée américaine, notamment dans le domaine de la « sécurité » et des hélicoptères.Cela illustre un phénomène qui, loin d’être nouveau, connaît une augmentation sans précédent depuis la dernière décennie. De plus en plus, les armées impérialistes font affaire avec des entreprises privées pour faire de la sous-traitance. Parmi ces entreprises, nous pouvons entre autre mentionner le cas de GardaWorld, qui est d’ailleurs un des fleurons du capitalisme québécois. Se présentant comme la « cinquième plus grande entreprise de services intégrés en sécurité physique et en transport de valeurs au monde », la firme Garda est employée par les autorités en place en Irak pour protéger les oléoducs, les personnalités publiques, les journalistes, les gens d’affaires et escorter des convois militaires.

Ces mercenaires, dont plusieurs sont des étrangers, sont parfois payés jusqu’à 1 000 dollars par jour pour faire la « sale job », mais cela ne va pas sans risque : plus de 900 d’entre eux (dont une majorité d’Américains) ont été tués depuis 2003, et on n’a toujours pas trouvé les quatre mercenaires britanniques qui ont kidnappés au mois de mai et qui travaillaient d’ailleurs pour Garda. Il y aurait plus de 20 000 « agentEs de sécurité » de la sorte selon les sources officielles, mais peut-être beaucoup plus selon certains observateurs. 1

Un autre cas d’entreprise canadienne qui travaille pour les autorités américaines est Bell Helicopter, la même qui se plia à l’exigence des États-Unis et empêcha des travailleurs originaires de certains « États voyous » de travailler à la fabrication d’hélicoptères destinés à l’armée américaine. 2 Par « État voyou », l’administration Bush entend en fait des pays qui résistent à l’impérialisme US tels que Cuba, le Venezuela, la Corée du Nord et l’Afghanistan.

Cette nouvelle mode à la logique néo-libérale (la privatisation de la guerre) fut très critiquée au courant des derniers mois par la presse de gauche, tant française qu’américaine, et même aussi par le chroniqueur bourgeois du Journal de Montréal, Richard Martineau 3, qui prenait l’exemple de Blackwater – une compagnie américaine qui entraîne des militaires et qui affirme vouloir « appuyer la sécurité, la paix, la liberté et la démocratie aux quatre coins de la planète »… mais qui entend par là défendre la liberté d’exploitation pour les riches dans les pays opprimés, la fausse démocratie de la bourgeoisie et la sécurité personnel des capitalistes, au détriment de celle de la classe ouvrière et des peuples opprimés.

Même si la privatisation de la guerre peut sembler nouvelle, ça ne veut pas dire que ça ne se fait pas depuis des décennies : la « nouveauté » du phénomène, c’est que l’entreprise privée ne se contente plus de participer à la fabrication et l’entretien du matériel militaire, mais qu’elle intervient désormais au niveau de la fourniture des troupes. Le 17 janvier 1961, alors qu’il était en fin de mandat, le président Dwight Eisenhower avait déjà mis en garde les AméricainEs contre le danger que pourrait représenter le « complexe militaro-industriel » :

« Cette conjonction entre un immense establishment militaire et une importante industrie privée de l’armement est une nouveauté dans l’histoire américaine. […] Nous ne pouvons ni ignorer, ni omettre de comprendre la gravité des conséquences d’un tel développement. […] Nous devons nous prémunir contre l’influence illégitime que le complexe militaro-industriel tente d’acquérir, ouvertement ou de manière cachée. La possibilité existe, et elle persistera, que cette influence connaisse un accroissement injustifié, dans des proportions désastreuses et échappant au contrôle des citoyens. Nous ne devons jamais permettre au poids de cette conjonction d’intérêts de mettre en danger nos libertés ou nos méthodes démocratiques. Rien, en vérité, n’est définitivement garanti. Seuls des citoyens alertes et informés peuvent prendre conscience de la toile d’influence tissée par la gigantesque machinerie militaro-industrielle et la confronter avec nos méthodes et objectifs démocratiques et pacifiques, afin que la sécurité et les libertés puissent fleurir côte à côte. »

Bien beau discours, même si ce président est en grande partie responsable de la participation impérialiste des États-Unis dans la guerre du Vietnam! D’ailleurs, l’agent orange fut développé (c’est John. F. Kennedy qui donna le feu vert pour sa conception) par de nombreuses industries chimiques, dont Monsanto et Dow Chemical. Cet herbicide, extrêmement nocif et entièrement conçu par des entreprises privées qui profitaient des contrats de l’administration américaine, a fait des centaines de milliers de morts en Asie du Sud, de 2,1 à 4,8 millions de personnes ayant été touchées directement. Il a encore des effets néfastes sur la santé publique au Vietnam, des enfants naissant encore avec des malformations et des maladies graves qui lui sont attribuables. 4

De nos jours, les nombreuses sociétés militaires privées et leurs clients opèrent dans plus de 50 zones de conflits dans le monde; leur principal client, Washington, a signé à lui seul pas moins de 3 000 contrats avec des firmes privées au cours de la dernière décennie. Leur revenu atteint environ 100 milliards de dollars 5, soit environ 1/12 de toutes les dépenses militaires qui se font dans le monde chaque année (1 204 milliards de dollars en 2006 pour l’ensemble de la planète). 6

Une des caractéristiques les plus frappantes dans ce fameux complexe militaro-industriel est possiblement est sa présence au sein même du gouvernement américain. Nous n’avons qu’à prendre l’exemple de Dick Cheney, qui était le PDG de Halliburton, une entreprise spécialisée dans le domaine pétrolier et la défense. Ces « private military firms » sont aussi accusées d’avoir donné des millions de dollars au Parti républicain pour graisser la patte à ses dirigeantEs et ainsi, pouvoir bénéficier de juteux contrats en Irak, en Afghanistan et même dans des pays comme les Philippines et la Colombie. 7

Le phénomène de la privatisation de la guerre illustre à la fois la rapacité des capitalistes et l’état de putréfaction dans lequel baigne désormais leur désordre mondial. Le jour viendra où ces gens-là n’auront plus le loisir de profiter de la misère des pauvres gens et des destructions massives causées par les guerres impérialistes.

Capitalistes, hors d’Irak!
Canada, hors du Moyen-Orient!

Antho

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David et son avis sur notre projet de société…

Posted by Libertad ! sur 3 septembre, 2007

David le gourou, qui se base, comme à l’habitude, sur des méthodes très «scientifiques» pour affirmer la supériorité de son néo-libéralisme, attaque une fois de plus la Gauche et les environnementalistes. Dans une analyse très récente, il va comparer le projet de société de la Gauche à une vague description du pays africain le plus pauvre, dont nous avons tout de suite pensé au Swaziland, qui est le pays qui possède la plus faible espérance de vie au monde (32 ans). Voici ce qu’il a à dire:

Imaginez un monde égalitaire où les gens consomment exclusivement des aliments biologiques produits localement, un monde où l’air est exempt de toute pollution industrielle et où chacun est son propre patron. Une vision idyllique du monde ?

Mais attendez… Dans ce monde l’espérance de vie ne dépasse pas les 30 ans, beaucoup d’enfants meurent en bas âges et les gens sont constamment confrontés à la famine. Dans ce monde il n’y a ni médecins, ni dentistes ni constructions sanitaires. Si ce monde est égalitaire c’est parce que tout le monde est pauvre, si l’air est pur c’est parce qu’il n’y a pas d’industries pour employer les gens. La nourriture est organique parce qu’il n’y a pas pesticides ni technologies agricoles. Conséquence, les gens s’éreintent dans les champs pour produire une nourriture qui suffit à peine à nourrir leur famille.

Ce monde existe, du moins il a déjà existé, c’était le passé…

Attendez, pourquoi est-ce qu’il vient de comparer un projet de société à un pays sous-développé ? Nous voulons certes une alternative au capitalisme, mais est-ce que ces fameuses industries dont il parle vont disparaître d’un coup ? Pas du tout, ce sont les travailleurs qui vont les diriger, et le gouvernement investira massivement dans les technologies les plus propres et les plus sûres.

Dans notre projet de société, la médecine « socialisée » sera grandement valorisée : abolition de la propriété privée de la médecine, tous les soins de santé seront rendus universel et gratuits (nous parlons ici par exemple de la dentisterie). C’est selon ce modèle qu’aujourd’hui, Cuba se base pour sa médecine et le résultat en est extraordinaire. D’ailleurs, c’est ce même pays qui reçoit régulièrement des louanges sur ses progrès en environnement.

Bref, les pays capitalistes sont assez mal placés pour parler d’espérance de vie. Bien qu’elle augmente tout le temps dans des pays comme le Canada, la croissance est pas mal plus élevée dans un pays dit « socialiste ». Devons-nous vous rappeler que durant la Chine nationaliste (1911-1949), l’espérance de vie était de 35 ans et qu’à la mort de Mao (1976), elle était rendue de 65 ans ?

Ah les davidiens… toujours aussi vampirique à l’idée des créer des entreprises à travers le monde sous le règne du néo-libéralisme et ainsi pratiquer le « terrorisme multinational » contre les habitantEs de ces pays envahis. Mais selon ces vampires, le problème ne vient pas du néo-libéralisme ; c’est plutôt l’éco-impérialisme le problème majeur ! C’est lui qui empêche la croissance économique, la joie économique, la passion économique de Droite de se développer.

Voici les preuves !

Quelle atrocité. Nous y voyons comment ces écologistes fous endoctrinent la population pauvre – et c’est dû à l’écologisme. Regardez de plus près le terrorisme écologiste, observez ces fascistes verts dicter la vie des populations oppriméEs et très faibles, continuez de les fixer du regard pendant que le néolibéralisme vide leurs poches et les maintiennent en ôtage dans leur économie impérialiste et vicieuse ! Après tout, l’être humain n’est qu’un agent économique et rien d’autre ! Les profits avant l’humanité ; la monnaie avant la santé ; le privé avant le public !

Certes, pour bien compléter, voici une petite citation humouristique express trouvée dans son billet :

L’égalitarisme est une maladie mentale. – El Magico

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Compte rendu *complet* sur le sommet Montebello

Posted by L'Agitateur sur 25 août, 2007

La ville de Montebello devint forteresse pendant le sommet du Partenariat pour la Sécurité et Prospérité nord-américaine. Elle accueillit pendant trois journées les chefs d’État des trois pays de l’Amérique du Nord, avec plus de 30 chefs d’entreprises à leurs côtés. Par cette nature anti-démocratique totalement du sommet, il était impossible d’ignorer celui-ci et de ne rien faire : c’est pourquoi nous sommes allés manifester notre opposition et désaccord.L’été a été fortement mis en branle pour mobiliser un maximum de personnes à la cause, bien que la journée et le lieu choisis n’aient pas encouragé les gens à venir : un lundi à Montebello avec une forte présence policière. Reste qu’une forte propagande ai été faite auprès des masses populaires du Québec, du Canada, des États-Unis et du Méxique. Des centaines d’affiches sont apparues un peu partout en Amérique du Nord pour l’appel au rassemblement à Montebello et dénonçer collectivement cette rencontre des trois bandidos.

Quelques semaines avant la manifestation, un campement autogéré anti-capitaliste s’est fait dans la région de l’Outaouais, tout près de la forteresse, et de nombreuses personnes ont participé aux petites manifestations du 19 août. Elles ont aussi dormi sur les lieux, bien que les policiers tentaient de leur mettre des bâtons dans les roues en fouillant leurs équippements à chaque « checkpoints ». Certes, des actions ont été faites à Montréal et Ottawa pendant les quelques journées avant le sommet.

C’était là une journée qui s’annonçait ensoleillée, légèrement nuageux avec une température agréable variant entre 20 et 25 degrés. Plusieurs autobus loués et véhicules partaient des trois pays nord-américains pour s’en venir au Québec, à Montebello. Ils venaient de Sherbrooke, Québec, Montréal, Trois-Rivères, l’Ouest Canadien, des États-Unis et même du Méxique. Bien que les manifestantEs avaient des divergences sur leurs positions politiques (communisme/anarchisme, révolution/réforme), touTEs s’entendaient sur une chose : ce sommet est une aberration dans une société qui se prétend « citoyenne » et « démocratique ».

Suite à quelques retards lors du trajet vers Montebello, les autobus sont finalement arrivés à destination vers 13h00. Les manifestantEs sont sortiEs pour se rassembler en une unité solidaire et se diriger vers le coeur de Montebello en passant par une route de campagne, pour ensuite prendre une voie ferrée de la CN – qui elle est accusée de racisme envers les peuples autochtones. Arrivé sur la 148, nous marchions en direction des manifestantEs d’Ottawa, des États-Unis et du Méxique qui étaient déjà présentEs sur les lieux, très près de l’entrée du périmètre de sécurité du Château Montebello.

CertainEs commerçantEs avaient barricadé leur place, dont le seul et unique bar du coin : le Bar central. Par contre, un code avait été donné entre manifestantEs et commerçantEs : une pancarte verte veut dire « zone verte », soit une alliance avec les protestataires, et ils et elles étaient la bienvenue pour venir acheter les besoins nécessaires ! Pour le reste des commerces, c’était une opposition directe. C’est compréhensible lorsque ce sont de grosses compagnies qui se protègent des « radicaux ».

Bien que les manifestantEs n’aient pas respectéEs ce que les policiers leur ont imposé comme terrain de manifestation, soit deux cages fermés, l’anti-émeute est arrivée, avec bouclier, matraque et masque à gaz, pour bloquer le chemin des manifestantEs et les empêcher de continuer leur chemin vers le château. À ce moment, le tout était visible : les policiers étaient sur trois fronts, armés jusqu’aux dents, avec des camescopes et appareils photos, et toute autre arme contre les manifestantEs au cas où ils se tannent et attaquent.

Les trois fronts étaient occupés par les policiers : le front Nord qui fut celui vers le château, c’était la « zone rouge » avec un grillage très fin comme périmètre de sécurité allant à 10 pieds d’hauteur ; le front Nord-Est qui était occupé par les policiers sur le cimetière à une altitude variant de 10 à 100 centimètres. ; le front Est qui était plutôt vide de policiers, mais assez pour bloquer le chemin. À côté de ce front Est, la station-service Crevier accueillait à bras ouverts les manifestantEs qui avaient besoin d’eau, de nourriture, d’aller aux toilettes ou de se reposer tout simplement. Le commerçant de la place s’est fait une montagne de profits, mais pour une bonne cause. C’était la « zone verte », et il n’y avait pas de danger … pour le moment.

Plusieurs personnes étaient présentes sur les lieux : maoïstes, anarchistes, anarcho-communistes, sympathisants zapatistes, écologistes, syndicats, anticapitalistes et réformistes. Les « radicaux » n’étaient pas plus nombreux qu’une centaine de personnes, et le « Black Block » y était avec un maximum de vingt personnes. Il y avait des personnes de tout âge, passant de neuf à soixante dix ans. Quelques uns avaient leur chien en compagnie. Au grand total, pas plus de 1200 manifestantEs étaient venuEs à l’appel, ce qui est horriblement peu pour un tel sommet.

Les médias étaient présents, à la fois corporatifs ( TVA, RDI, TQS ), indépendants ( Indymedia, Reactionism Watch, Global Aware ) et même internationaux ( Al Jazeera ). Ceux qui ont reçu de très fortes critiques et arrogance de la part des manifestantEs c’était, bien sûr, les médias corporatifs, malgré l’opinion de certains caméramans : ce fut le cas du caméraman de TQS qui dit ironiquement et avec colère : « Bah oui, moi je l’aime Bush ! » Bien que ce soit étonnant, plusieurs caméramans étaient de notre côté en accord avec nous. Mais cela n’empêcha pas ces derniers de diffuser des images sensationnalistes où l’on voyait des manifestantEs en colère qui répondaient aux attaques de lacrymogènes. Sur TVA, il était dit que si les manifestantEs réussissaient à entrer dans le périmètre de sécurité, les autorités n’hésiteraient pas à tirer à balles réelles sur ceux et celles-ci.

Sur toutes les chaines, nulle ne montrait la vérité. Ni dans les journaux, ni à la télévision. Il n’était question que de démagogie, sensationnalisme et de populisme : ce qui a été montré dans les médias corporatifs n’était que 20 minutes d’une manifestation de plus de sept heures.

Malgré le blocage des policiers dès les premières minutes à l’arrivée des manifestantEs, l’ambiance restait vive pendant plusieurs heures : les gens criaient, chantaient, dansaient, discutaient, jouaient de la musique ; les organisateurs s’expliquaient, et donnaient de l’information ; des tracts étaient massivement distribués à propos de plusieurs enjeux politiques, et non seulement du PSP ; même un pique-nique a été fait en avant des policiers, ce qui était superbement bien réussi !

Les gestes pacifiques des manifestantEs contre l’arrogance des policiers se faisaient continuellement : autocollants sur les boucliers de l’anti-émeute ; bannières sur les clôtures nommé « Mur de la Honte » ; dessins à la craie sur le sol ; critiques ouvertes contre l’anti-émeute ; face à face ; un drapeau de l’anarchisme a été mis sur un haut lampadaire, avec un drapeau américain qui ne prennait pas feu (dû aux très fort vents) ; et plus encore. Malheureusement, même si ces gestes restaient pacifiques suite aux agressions de la police, l’anti-émeute ne cessa pas son arrogance envers les manifestantEs, et c’est ce qui les a incité à prendre une alternative au pacifisme étroit.

L’une des premières agressions de la police a débuté vers la première heure de la manifestation, soit proche de 13h00. Les policiers anti-émeutes poussaient les manifestantEs de la « zone rouge » à gauche du front Nord pour les faire reculer, et ces dernièrEs ne voulait pas perdre leur ligne et on fait de même. Pour répliquer, la GRC donnait des coups de boucliers, de matraques sur la tête, de genoux et de pieds. Pour faire peur aux manifestantEs, des tazers ont été utilisés au dessus de leurs têtes pour les faire reculer, au détriment d’une électrocution. Ceux et celles qui s’étaient assisES se sont fait bousculer par la Sûreté du Québec qui, profitant de l’occasion, a arrêté une personne. Ceux et celles qui dansaient proches de la police ont été bousculéEs.

Peu avant l’arrivée des manifestantEs de Montréal, soit avant 14h00, la police utilisa le poivre de cayenne sur les manifestantEs, dont une vieille dame pacifiste âgée dans la soixante dizaine. Pris de panique, les manifestantEs cherchent immédiatement de l’eau pour se rincer les yeux et les voies respiratoires. Cet abus de police n’avait qu’un but : montrer sa supériorité en tant qu’autorité, et maintenir un calme forcé alors que l’effet s’avérait tout à fait le contraire.

14h52, l’anti-émeute de la GRC utilise de nouveau le poivre de cayenne contre plus de 20 manifestantEs, dont des journalistes, photographes et des medecins. Comme plusieurs d’entre eux et elles n’avaient rien pour se protéger les yeux et les voies respiratoires, la durée de leur souffrance varia de quelques minutes à plusieurs heures. CertainEs toute une journée ! Pour se venger, les manifestantEs ont lancé des bouteilles de plastique vides une fois que l’eau ai été vidée sur leur propre visage. Ces mêmes bouteilles visaient aussi les policiers caméramans qui filmaient tout en étant derrière la ligne de front : ce sont les premiers projectiles.

Ensuite, à un certain moment, deux manifestants vêtus de rouge (possiblement communistes) se sont avancés de la ligne de front Nord avec des bâtons 2X4 : la police répliqua aussitôt avec trois gaz lacrymogènes en tirant directement dans foule. Moins de dix minutes plus tard, suite à des bousculades répétées, c’est encore trois gaz lacrymogènes, mais les manifestantEs ne lâchent pas prises et reviennent au front. C’est le calme, soit le « temps mort » car les affrontements sont plutôt calmes pendant environ une heure et demi. Tout semble stable, bien qu’il y ai des accrochages, mais rien de sérieux ou sévère.

Pendant ce temps mort, les discussions reprennent, des sit-in improvisés se font pour discuter du PSP, ou tout autre enjeux politiques reliés à ce dernier. Des familles se prennent en photo, d’autres dansent devant les policiers, certainEs dessinent sur le sol. Vers 16h00, les maoïstes quittent les lieux par manque d’actions. Beaucoup sont partiEs à la station-service Crevier ou à leur automobile se nourrir.

17h05, les affrontements éclatent. Le Reactionism Watch n’est pas en mesure d’expliquer les causes, mais nous avons reçu trois versions de faits différentes. Nous aimerions avoir des confirmations exactes de manifestantEs qui savent ce qui s’est passé.

  • 1) Suite à la désertification des communistes du PCR et anarchistes du Black Block, et autres manifestantEs partiEs manger, l’anti-émeute aurait reçu l’ordre de mettre un terme à la manifestation car elle ne voulait pas rester toute la nuit à surveiller le sommet.
  • 2) Un jeune manifestant aurait entravé le travail de l’anti-émeute de manière sonore avec sa trompette de parade en plastique. En réponse au bruit, une pluie de gaz lacrymogène aurait été ordonnée.
  • 3) Un manifestant aurait pousser un policier, qui lui l’aurait repousser. Par ce geste, le chandail du manifestant se serait coincé dans la matraque du policier, et qu’il aurait été tiré vers l’avant (en direction des manifestantEs). Par ce fait, les grenades lacrymogènes aurait été envoyées en masse, pour ensuite tirer à balles de plastiques.

Si vous connaissez la vraie raison, faites nous en part le plus rapidement possible !Dès les affrontements déclenchés, plus de quatres grenades lacrymogènes ont été envoyés dans un laps de temps de 15 secondes. La majorité des manifestantEs sans aucune protection faciale ont pris la fuite collective en moins de 15 minutes, ou se sont mis dans le côté ouest du front pour ne pas respirer le gaz. Avec leur bâton de drapeau, les manifestantEs tappaient sur les panneaux ou quelconque métal pour faire du bruit. Ceux et celles avec une certaine protection sont restéEs au front, bien qu’affaibliEs.

Ce gaz lacrymogène est catégorie CS, type un puisqu’il ne résiste pas à l’eau. Cette poudre, fortement toxique, entraine la nausée, le vomissement, l’hypersalivation de la gorge, l’irration des yeux et des voies respiratoires. Fabriquée aux États-Unis et vendue au Canada, cette grenade lacrymogène éclate quelques secondes plus tard après avoir été lancée dans les airs pour se vider complètement et répandre la poudre jaunâtre partout dans l’atmosphère. Ces grenades, une fois éclatée, ne peuvent être reprises pour être relancées : elles sont complètement ouvertes et vidées.

L’anti-émeute avance tranquillement, et les tireurs de la GRC ciblent les manifestantEs avec des balles de caoutchouc. Une pluie de gaz lacrymogène s’amorce. Certaines personnes reçoivent la grenade lacrymogène directement sur le corps ; d’autres plus de trois balles de caoutchouc, ainsi que les medecins voulant les aider ; et quelques-unes des coups de matraques (au début des escarmouches). Une vieille dame a reçu une balle de caoutchouc dans le pied, et même qu’un manifestant, par terre, en a reçu plus de quatre.

Fait cocasse : une grenade lacrymogène a été tirée depuis le front Nord vers le front Nord-Est, soit dans le cimetière. Étrangement, il n’y a pas eu un seul bruit pendant cinq secondes jusqu’à l’atterrissage de la grenade dans le cimentière. À ce moment, la foule a félicité cette bavure par des rires, joies et applaudissements !

Pour répondre à cette attaque barbare de l’anti-émeute, des projectiles ont été lancées à l’improviste : bouteilles vides, canettes, galets, tomates, oeufs et pierres. Ces pierres se trouvaient sous un petit pont proche de l’entrée du périmètre de sécuritaire du Château Montebello. Un manifestant (ou agent de police) prennait des pierres de la taille d’une demi-patate à une complète pour les donner à un autre manifestant qui les mettait dans son bouclier (couvercle de poubelle) et en fournissait à certainEs manifestantEs. Il y avait un grillage sur la pile de pierres pour empêcher les manifestantEs d’en prendre, mais l’un d’entre eux a été plus malin. Malheureusement pour les lanceurs et lanceuses, le soleil derrière l’anti-émeute les aveuglaient complètement. Cela n’a pas duré plus de 10 minutes, et seulement un maximum de six personnes suivaient les policiers

Bref, les manifestantEs ont continué à battre en retraite et la police s’amusait à mitrailler la foule avec leurs grenades lacrymogènes. Au total, plus de 60 ont été utilisées. Les tireurs de la GRC en faisant autant avec leurs balles de caoutchouc. La rue principale était remplie de grenades lacrymogènes gaspillées, de caoutchouc, de bouteilles d’eau encore remplies et même d’aliment encore comestible ! Les manifestantEs ont laissé derrière eux et elles ce qu’ils et elles avaient en trop afin de mieux courir et être moins encombréEs.

Le calme revint vers 17h40 lorsqu’un manifestant profita de l’occasion pour faire le signe de la paix avec sa main, seul, au beau milieu de l’intersection des routes 148 (Route du Canton) et 323 (Rang Gustave) entouré au loin par les trois fronts d’anti-émeutes. Ce geste attira l’attention médiatique, ce qui forca les policiers à ne plus tirer ni grenades ni balles. D’autres manifestantEs se sont joints à lui pour rester solidaire et uni. Une multitude de photos a été prise à cet instant : la paix était revenue.

Fait cocasse : Un agent de la Sûreté du Québec aurait cassé une pierre tombale après avoir donné un coup très fort dessus. Peut-être à cause de la colère, nous ne pouvons dire réellement…

Vers 17h50, deux feux ont été vus : l’un était une boite de carton contenant une pile de feuilles, alimentée par d’autres papiers, cartons et pancartes. Le second feu était la planète Terre, fait en maquette, transportée par deux manifestants, pour le brûler. Cela voulait symboliser ce que notre monde deviendrait si ce sommet était un succès et que le PSP avait lieu comme prévu. Les conséquences seraient mondialement catastrophiques !

18h00, le calme, trois manifestants discutent avec les policiers du front Nord qui s’est avancée jusqu’à l’intersection. Kanto, un manifestant aux lunettes sombres, demanda à un policier de l’anti-émeute de s’identifier ; ce dernier ignora complètement la demande. C’en est pareil pour tous les policiers qui étaient présents. Une vidéo a été filmée pour en monter la preuve (voir à la fin du compte rendu). Moins de dix minutes après la demande d’identification, un policier s’est faufilé dans la ligne de front des policiers afin d’arrêter un photographe amateur du Reactionism Watch. Nous ignorons la raison exacte, mais nous pensons que c’est dû à sa vidéo compromettante et ses photos inédites des médias.

Certes, notre camarade a réussi à s’enfuir à temps, mais Kanto, à ses côtés, s’est fait prendre alors qu’il ne faisait que discuter avec le policier qui refusait de s’identifier. Le motif qui a été retenu contre lui est le fait qu’il ait troublé la paix, alors que c’est le policier même qui est venu troubler la paix. Malheureusement, nous n’avons pas pu noter son numéro. Il faut dire que c’était impossible à identifier ces policiers qui, en très grande majorité, étaient masqués. Ils n’avaient pas de badge, mais qu’un simple numéro sur leur épaulette et casque.

Finalement, à la toute fin de la manifestation de lundi le 20 août, deux canons à eau, plus de 200 policiers, des tireurs de la GRC, et des lance-grenadiers étaient prêts à repousser quelconque attaque des manifestantEs : surprise, ils et elles avait quitté les lieux. Par contre, le lendemain matin, une autre légère manifestation a eu lieu et les manifestantEs ont été harcelés par des questions de la police, et cette dernière a tenté de fouiller les véhicules des manifestantEs questionnéEs.

Bilan : plus de 300 manifestantEs incommodéEs par le poivre de cayenne et/ou gaz lacrymogènes, dont une dizaine victime de balles de caoutchouc et une autre vingtaine victime de coups de matraques, boucliers, genoux ou pieds. Moins de 4 policiers incommodés par le gaz lacrymogène. Quatre arrestations, dont deux femmes. Trois agents provocateurs de la Sûreté du Québec, tous faussement arrêtés.

P.S.: Nous ignorons le contexte qu’entourait l’arrêstation des trois premières personnes. Veuillez nous informer !

Pour les photos, vous avez le choix !

==> Photos du Reactionism Watch (Afficher en diaporama)
==> Photos de Canadian Union of Public Employees
==> Photos de Michael Lessard
==> Photos du CMAQ (1)

Voici la video en question dont nous vous avons parlé avec le manifestant qui demande à un policier de s’identifier, alors que ce dernier l’ignore complètement. Assurez-vous de lire la description de la vidéo après avoir ouvert le lien vers celle-ci sur YouTube ! Cette vidéo ne doit pas passer sous silence, bien que l’infraction de la part du policier soit mineur et que l’accusation d’avoir « troublé la paix » ne tiens pas debout.

==> Lien vers la vidéo YouTube
==> Une vidéo résumé du sommet Montebello

==> Plus de détails sur le bilan du sommet Montebello
==> Critique sur la couverture médiatique du sommet

Vous avez un témoignage à faire ? Une correction à apporter ? Un avis à écrire ? Des photos à montrer ? Allez-y, vous êtes libres de le faire, voire encouragé ! Dites-le nous ce que vous en pensez de ce sommet, racontez-nous ce que vous avez vu, car ce compte rendu vous appartient : il peut être modifié si nécessaire pour ajuster des faits (comme celui du déclenchement des affrontements à 17h05)

** VEUILLEZ CIRCULER TRÈS MASSIVEMENT CES INFORMATIONS **

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Les jouets chinois, nouveau rappel

Posted by Libertad ! sur 22 août, 2007

La Commission américaine de protection des consommateurs (CSPC) a annoncé mercredi le rappel de plus de 300 000 jouets fabriqués en Chine qui contiennent des niveaux de plomb potentiellement dangereux pour les enfants.

Les produits concernés sont 250 000 cahiers à spirales et agendas à l’effigie de «Bob l’éponge», personnage d’un dessin animé populaire et loufoque importés par Martin Designs, ainsi que 66 000 toupies et 4700 seaux en métal commercialisés par Schylling Associates.

Ça fait quelques semaines qu’on nous parle régulièrement du rappel de certains de ces fameux produits «made in China»: de la nourriture qui contenait des produits cancérigènes, des jouets fait avec de la peinture au plomb ou avec des petites pièces magnétiques qui peuvent se défaire facilement.

Une bonne partie des critiques est tombée sur les travailleurs chinois mais bien peu ont critiqués les méthodes même des compagnies occidentales car après tout, ce sont eux qui passent des commandes aux chinois et qui veulent payer le moins cher possible pour la fabrication des produits. Ce n’est pas non plus le gouvernement de la République Populaire de Chine le problème. Le problème, c’est cette course à la sur-production et l’obsession de la diminution des coûts de production, mais maintenant, on en voit le prix à long terme…

Est-ce que nos médias ont parlés des conditions de travail dans lesquels ces gens vivent et travaillent plus de 12 heures par jour ? Car s’ils utilisent de la peinture toxique pour ces jouets, il y a sûrement quelqu’un qui applique ce produit. On peut se poser des questions sur leurs conditions de travail quand on sait qu’en Chine, les autorités sont connus pour négligés la sécurité. Nous voulons dire par là que le gouvernement chinois n’est pas responsable de la mauvaise qualité des produits mais qu’il se fiche bien des conditions de vies des travailleurs, comme nous l’avons démontré par le passé.

==> Lire la suite

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Des températures records dès 2009

Posted by L'Agitateur sur 13 août, 2007

Après 2009, au moins la moitié des années seront plus chaudes que les records annuels de chaleur actuellement enregistrés.

==> La nouvelle sur Radio-Canada

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En avoir pour son argent

Posted by Hugo Jolly sur 10 août, 2007

Nous aimerions ici revenir sur un billet du très brillant David d’Antagoniste.net du mercredi 8 août intitulé « En avoir pour son argent ». Dans celui-ci il présentait les chiffres dévoilé par le directeur général des élections (DGE) du Québec. En voici donc l’intégralité:

Il y a 2 semaines, le directeur général des élections du Québec a rendu public les chiffres des dépenses électorales de l’élection du 26 mars. Quel parti a été le plus efficace avec son argent ? Voici un graphique illustrant le nombre de vote pour chaque dollar de dépenses électorales:

Ça coûte cher vouloir enfoncer des idées socialistes dans le crâne des gens…

Au total voici les dépenses des partis politiques:

  • PLQ: 3,60 millions $
  • PQ: 3,41 millions $
  • ADQ: 1,50 millions $
  • Québec Solidaire: 673 372$
  • Parti Vert: 137 355 $

Les chiffres rendus publics par le DGE démontrent une fois de plus qu’il est hasardeux de tracer un parallèle entre les dépenses électorales et l’appui populaire qui risque d’en résulter.

Par contre, ce cher David semble oublier que Québec Solidaire a dépensé moins de la moitié du budget de l’ADQ, et 5 fois moins que le PLQ.

Par ceci, nous aimerions répondre à ce grand davidien. Le Parti Vert, un parti écologiste et prônant la démocratie participative (un concept de gauche), a récolté 1.11 votes par dollar dépensé. Il est donc faut d’affirmer que ça coûte cher d’enfoncer des idées socialistes dans le crâne des gens.

De plus, il ne faut pas oublier que Québec Solidaire en était à sa première participation à des élections depuis sa formation (fusion de l’Union des Forces Progressistes et d’Option citoyenne) et que le Parti Vert et QS avait chacun 4% des voix, mais sans le scrutin proportionnel, ils n’ont aucune représentation à l’Assemblée nationale.

Pour relancer David: Ça coûte cher endoctriner le peuple avec des idées de droite… en fait, aux dernières élections ça vous a coûté 8 510 000$… Et après tu viens parler du maigre 810 727$ dépensé par des « socialistes ».

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