Reactionism Watch

Centre de Surveillance de la Droite Internationale

Posts Tagged ‘Histoire’

L’ère du privitivisme spatial.. soviétique!

Posted by episteme12 sur 5 octobre, 2007


Hier, on célébrait les 50 ans du lancement du premier sattelite artificiel dans l’espace; spoutnik.

Spoutnik ouvre l’ère de la conquête humaine de l’espace. Une conquête que se disputeront par la suite les superpuissances soviétique et états-unienne

Nous soulignons cet événement marquant de l’histoire de la science et de la technologie.

Par le fait même, nous tenons à spécifier que la technologie n’a pas à être investie d’une quelquonce idéologie. Certains prétendent que les socialistes veulent interrompre le développement de la technologie, que la technologie ne s’agence forcément pas avec un régime à tendance collectiviste. Cette photo du mémorable spoutnik prouve le contraire.

La technologie n’est ni capitaliste, ni socialiste, mais humaine!

Note: Les membres du Reactionismwatch n’appuient pas nécessairement le régime soviétique de l’époque et tout ce qu’il a impliqué, le billet ne se voulait pas un hommage à ce régime.

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Le «renouveau» du Ku Klux Klan !

Posted by Libertad ! sur 23 septembre, 2007

Le Ku Klux Klan est une organisation qui fait désormais partie du folklore américain, dans une certaine mesure, pour des raisons négatives. Cette organisation raciste est connue par ses grandes cérémonies avec des « sorciers » qui prônent la supériorité de la race blanche et font brûler des croix.

Le KKK fut créé le 24 décembre 1865, à Pulaski, au Tennessee, par six jeunes ex-officiers sudistes en mal de divertissement. L’organisation ne comporte pas encore les aspects racistes et violents qui feront sa célébrité plus tard. Son nom dérive du mot grec Kuklos (cercle) et du mot écossais Klan (clan). Chargé d’administrer l’Empire Invisible (les États du sud), le Klan se dote d’une structure fantasmagorique (un Grand Sorcier, entouré de Dix Génies) et de costumes (longues cagoules blanches) destinés à effrayer les non-membres de l’organisation.

Rapidement, les théories sur la suprématie de la race blanche gagnent les membres de l’organisation. Le Klan se développe et tient un congrès en 1867, à Nashville (Tennessee), au cours duquel le général Nathan Bedford Forrest est nommé Grand Sorcier. Ex-officier de cavalerie, il donne au Klan une structure militaire. Le Klan adopte une Charte qui le définit comme  » dédié à la Cavalerie, à l’Humanité, à la Miséricorde et au Patriotisme « .

Doctrine du Klan

Les piliers de la politique du Klan sont:

– La Race Blanche : le pilier irremplaçable de la Nation, de notre foi et des hauts niveaux de la culture et de la technologie occidentale.

– Amérique d’abord : Première avant quelque influence ou intérêt étranger.

– La Constitution: Comme elle a été écrite et comprise à l’origine. Le meilleur système de gouvernement jamais conçu par l’homme.

– Libre Entreprise: Propriété privée et propriété des entreprises, mais la fin de l’exploitation par la haute finance.

– Chrétienté Positive: Le droit pour le peuple américain de pratiquer leur foi – y compris la prière à l’école.

– La Famille : nous croyons que la force d’une nation doit être basée sur de fortes entités familiales, communément appelées la famille traditionnelle.

Le Klan se développera en faisant régner la terreur dans les campagnes dans le sud des États-Unis, en tuant plusieurs personnes d’une horrible façon. L’âge d’or du mouvement est assurément les années 20, lorsque Hollywood semble particulièrement sympathique au Klan (voir Birth of a nation de D. W. Griffith), l’entourage du président y est sympathisant aussi, tout comme des juges et d’importants hommes d’affaires (dont Howard Hugues). Ils comptaient de 3 à 4 millions de membres, soit l’équivalent aujourd’hui de l’État de la Caroline du Sud.

Aujourd’hui, le Klan n’est plus très populaire, n’ayant que quelques milliers de membres isolés. Ils veulent trouver une nouvelle façon de se «renouveler»…

Voici donc un documentaire en trois parties, fort intéressant qui montre toute l’horreur de cette organisation, malgré ses nouveaux termes comme «croissance personnelle» ou l’interdiction d’utiliser le mot «nigger».

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Des images qui ont changé le monde

Posted by Libertad ! sur 17 septembre, 2007

Voici une série de photos tragiques/touchantes/humanitaires/drôles qui ont possiblement eu des répercussions sur la politique internationnale:

==> Voir la suite

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L’autre 11 septembre…

Posted by Libertad ! sur 10 septembre, 2007

Coup d’Etat Chili 1973

envoyé par sybelium

 

« Je me souviens de ce matin de poudre et de sang, ce maudit mardi 11 septembre 1973 où commence pour nous la mort, l’exil, la solitude… »

Yazmin Fernandez – Acuna veuve d’Humberto Menanteau [1]

Même si il y a évidemment le 11 septembre 2001, il y a aussi eu le 11 septembre 1973, année du coup d’État pro-Américain contre un gouvernement socialiste démocratiquement élu.

[1] Humberto Menanteau : Jeune chilien d’origine française, torturé à mort par les tortionnaires de la DINA, à la Villa Grimaldi, Santiago du Chili, le 20 novembre 1975. Humberto Menanteau avait 24 ans.

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L’histoire secrète de la mascotte nazie

Posted by Libertad ! sur 22 août, 2007

Alex Kurzem est arrivé en Australie en 1949 emportant avec lui un porte-documents brun, mais il était lourdement alourdi par un bagage émotif et psychologique important. Dans son sac, il transportait les secrets de son passé, fragments de sa vie qui ont été gardés cachés pour des décennies.

En 1997, après avoir élevé sa famille à Melbourne avec sa femme australienne, il a finalement révélé qui il était. Il a raconté comme, à l’âge de cinq ans, il avait été adopté par les SS et était devenu une mascotte nazie.

Son histoire personnelle, l’une plus remarquables à émerger de la Seconde Guerre mondial, a été publiée récemment dans un livre intitulé The Mascot.

«Ils m’ont donné un uniforme, un petit fusil et un petit pistolet, a-t-il mentionné à la BBC. Ils me donnaient des petites tâches à faire, polir les souliers, transporter l’eau, allumer le feu. Mais ma tâche principale était d’amuser des soldats. De les rendre plus heureux.»

==> À lire sur le site de la BBC

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Les «M-L» Québécois des années 70

Posted by Libertad ! sur 7 août, 2007

Les années 70 ont été marquées au Québec par l’empreinte de la révolution, sur laquelle les universitaires, semi-repentis ou renégats posent maintenant leurs griffes. Ici en ligne ces contributions académiques bourgeoises au sujet des 10 années de la période « ML » au Québec.

Au Québec, les principaux groupes marxistes-léninistes sont la Ligue communiste marxiste-léniniste du Canada créée en 1975, qui deviendra le Parti communiste ouvrier (PCO) en 1979, et l’organisation marxiste-léniniste du Canada En Lutte! créée en 1972. À côté de ces deux groupes, la Ligue ouvrière révolutionnaire, d’obédience trotskiste, bien implantée dans le milieu enseignant, compte plus de sympathisants en dehors du Québec.

C’est en 1975 que naît la Ligue communiste marxiste-léniniste du Canada, issue de la fusion de trois groupuscules montréalais : le Mouvement révolutionnaire des étudiants du Québec (MREQ), la Cellule militante ouvrière (CMO) et la Cellule ouvrière révolutionnaire (COR). Son journal La Forge paraît en décembre de la même année. Sur la scène québécoise, la ligue veut se démarquer du Parti libéral et du PQ, qu’elle considère comme des partis bourgeois. En outre, sur la scène internationale, elle entretient des liens avec la République populaire de Chine et l’Albanie mais s’opposaient aux soviétiques.

Ces groupes se défirent au courant des années 1980, les principales raisons étant la question nationale, les divisions internes et les chicanes idéologiques. Aujourd’hui, les communistes au Québec tentent de se réorganiser et de pouvoir enfin, faire la révolution.

==> Histoire du mouvement marxiste-léniniste au Québec 1973-1983
==> Ancien documentaire d’époque
==> Le Parti communiste révolutionnaire, organisation marxiste-léniniste-maoïste

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Hiroshima, mon amour

Posted by Libertad ! sur 6 août, 2007

Le 6 août 1945, le soleil s’écrasa sur la ville japonaise d’Hiroshima, et quelques jours plus tard sur Nagasaki. Plus précisément, il s’agissait de deux bombes nucléaires nommés Little Boy et Fat Man que les États-Unis larguèrent sur le Japon pour mettre fin à la guerre selon leur point de vue.

Les allemands ont été vaincus par les troupes soviétiques en Allemagne et écartés de l’Europe de l’Ouest par les puissances occidentales (dont les États-Unis), mais la guerre faisait encore rage dans le Pacifique et les combats s’étaient rendus jusqu’au Japon. La bataille d’Okinawa fut l’une des campagnes les plus violentes de la guerre en Asie pour les anglo-saxons : plus de 20 000 morts pour capturer une minuscule île.

Cette bataille devint mythique grâce à l’image des soldats qui plantèrent le drapeau américain sur le champ de bataille. Il ne semblait plus y avoir de solution sauf une seule, selon le gouvernement américain : utiliser l’offensive nucléaire pour terrifier l’empereur du Japon et, du même coup, prouver la supériorité des États-Unis sur l’U.R.S.S. qui avait gagné en prestige à travers le monde suite à la victoire des communistes sur les fascistes.

Mais est-ce que cette solution des États-Unis pour régler le conflit était trop radicale ? La réponse est simple : oui. En effet, il existait de nombreuses autres alternatives et le Japon était prêt à se rendre sur des conditions comme le maintient de la monarchie (ce qui sera de toute manière respectée par la suite), selon des informations décryptées par l’espionnage électronique.

Le Japon était déjà détruit, il n’y a plus aucune infrastructure, les habitantEs avaient le morale à terre et la nourriture se faisait rare. Les bombardements de Tokyo avait porté un dur coup aux fascistes. Peu importe, on bombarde quand même ! Suite aux bombardements, plus de 350 000 personnes sont mortes à dû aux conséquences directes (déflagration) ou indirectes (radiation). Les effets sont encore très visible aujourd’hui sur les survivants.

Certains vont nous reprocher que nous éclipsons les crimes de guerres japonais dans cet article, mais nous vous disons ceci : ce billet vise essentiellement à critiquer le point de vue davidien selon lequel ces bombardements étaient inévitables et essentielles alors que ce n’était pas le cas. Nous avons d’ailleurs fait une bonne dénonciation des horreurs commises par les troupes impériales japonaises dans un billet écrit il y a quelques mois. Voici le lien :

Référendum sur la révision de la constitution

Notre position sur le sujet est très claire : tout le monde est coupable ! Nous critiquons à la fois le «vaincu» et le «vainqueur», car les gestes commis par ces deux pays sont impardonnables.

Les conséquences du bombardement :

La puissance dissipée par la bombe a été estimée à 14 000 tonnes de TNT. Cette énergie est transformée en chaleur et en souffle pour 85% et en radiations pour 15%. Chacun de ces trois effets est dévastateur.

Dès le premier millionième de seconde, l’énergie thermique est libérée dans l’atmosphère et transforme l’air en une boule de feu qui atteint un kilomètre de diamètre en quelques secondes au-dessus d’Hiroshima.

Au sol, la température atteint plusieurs milliers de degrés sous le point d’impact. Dans un rayon de 1 km, tout est instantanément vaporisé et réduit en cendres. Jusqu’à 4 km de l’épicentre, bâtiments et humains prennent feu spontanément ; les personnes situées dans un rayon de 8 km souffrent de brûlures au 3° degré. (Voir le témoignage du Docteur Michihiko Hachiya )

Après la chaleur, c’est au tour de l’onde de choc de tout dévaster: engendrée par la phénoménale pression due à l’expansion des gaz chauds, elle progresse à une vitesse de près de 1.000 km/h, semblable à un mur d’air solide.

Elle réduit tout en poussières dans un rayon de 2 km. Sur les 90.000 bâtiments de la ville, 62.000 sont entièrement détruits. Le troisième effet, encore très méconnu en 1945, et spécifique à cet arme est celui des rayonnements.

Il entraîne des cancers, des leucémies… Il est d’autant plus terrifiant que ces effets n’apparaissent que des mois, voire des années après l’explosion. Les femmes enceintes au moment de l’explosion donnent naissance à des bébés atteints de malformations, en particulier de microcéphalie.

Nous pouvons aussi ajouter que les conséquences qui perdurent encore aujourd’hui est cette course aux armements nucléaires que se livrent plusieurs pays. La guerre froide est d’ailleurs le résultat direct d’Hiroshima. Cette dernière donna aussi au Japon sa position anti-militariste et devint le fer de lance du combat pour les environnementalistes et militantEs anti-nucléaire du pays. Malheureusement, le gouvernement conservateur japonais souhaite modifier la constitution afin de permettre le retour au militarisme national, tout en amenant la possibilité d’avoir des têtes nucléaires au grand désarroi d’une majorité de la population.


Pour ceux et celles qui connaissent un peu la culture et l’histoire moderne du Japon, nous savons que ces deux évènements ont beaucoup joué sur la culture populaire du pays. Nous n’avons qu’à prendre l’exemple sur les films de Godzilla, le monstre radioactif qui ravagea la ville de Tokyo dans sa première apparition du classique de 1954, et ses suites avec d’autres monstres radioactifs. La critique de ces films était très claire : l’humanité court un grand péril avec une telle technologie. Godzilla représentait les ravages et la peur de la menace nucléaire.

Dans un tout autre registre, avec certains liens aux précédents films, les japonaisES connaissent très bien l’histoire de la petite Sadako Sasaki qui fut exposée au rayonnement et qui devint cancéreuse. Ayant entendue cette vieille légende qui dit : « Quiconque plie mille grues de papier verra son vœu exaucé », elle se mettra à plier et à plier des grues dans l’espoir de trouver la guérison jusqu’à sa mort en 1955. Elle en avait fait 644. La tradition se perpétua chez les enfants japonaisES, ainsi que pour ceux et celles qui ont un proche ou qui souffrent eux(elles)-mêmes d’une maladie.

Le cinéma mondial sera aussi marqué par ces évènements, comme dans le film franco-japonais Hiroshima, mon amour (1959).

==> Source
==> Hiroshima mon amour

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Bonne fête du Canada !

Posted by L'Agitateur sur 1 juillet, 2007

C’est aujourd’hui, en ce premier juillet, que marque le 140e anniversaire de la création du Canada comme on le connaît ! Pour plusieurs, cette journée est la journée du déménagement. Pour d’autres, c’est la journée de la rénovation de leur domicile ! Autrement, un peu d’histoire pour chacun d’entre nous sur la Confédération :

En 1841 les deux colonies du Canada de l’Est et du Canada de l’Ouest ont été réunies afin d’essayer de réduire, sinon d’éliminer, les différences entre les Anglais et les Français. Ce mouvement, qui a commencé à intégrer les colonies britanniques, se soldera par la Confédération.

La Confédération s’est faite lentement, avec hésitation, souvent avec opposition et rarement avec enthousiasme. Les premières discussions importantes ont eu lieu au début des années 1860 et étaient provoquées par une inquiétude croissante au sujet des intentions de la République expansionniste au sud et de sa politique du « Destin Manifeste ». La Grande-Bretagne voulait également réduire ses responsabilités de protection de ses dernières colonies nord-américaines.

Malgré une opposition vigoureuse de la part des colonies de l’Atlantique (Terre-Neuve et l’Île du Prince-Édouard se sont retirées des négociations) et le malaise au Bas-Canada (le Québec) l’acte de la Confédération a été promulgué en 1867 et le Canada moderne (l’Ontario, le Québec, la Nouvelle-Écosse, et le Nouveau-Brunswick) est né.

N’oublions pas non plus la colonisation du Québec et son annexion, tout comme les révoltes américaines dans les 13 colonies anglaises. Évidemment, et non le moindre, les massacres des peuples autochtones et leur aliénation quasi-complète par les armes et le sang.

Certes, vous pouvez consulter davantage d’informations sur l’histoire du Canada par les liens ci-dessous.

==> Société Historique du Canada
==> Opération Dialogue – Histoire du Canada (v. abrégée)
==> Histoire Canadienne

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En défense du maoïsme

Posted by Libertad ! sur 30 juin, 2007

« Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera. » – Napoléon Bonaparte

« L’Océan Pacifique verra triompher la civilisation de l’avenir. C’est là que se livreront les grandes batailles de demain. Les institutions de monde futur seront forgées sous son enclume, la destinée du monde y sera construite. Alors, il ne sera plus question de « civilisation européenne » ou de « destinée européennes » ; nous verrons naître une civilisation plus haute, une destinée plus noble ». – N.P. Banks, 22 juillet 1868

« Et maintenant, que les réactionnaires prennent garde, chez nous comme à l’étranger ! » – Mao Tsé-toung

Suite à la manifestation du 22 juin, contre le militarisme canadien, des droitistes ont été choqués de voir uns de nos camarades avec un t-shirt du Grand Timonier, Mao Tsé-toung. Ils ont affirmés encore une fois la thèse des 60 millions de morts, de la persécution des intellectuels, de l’endoctrinement des jeunes. Ce texte est pour défendre le maoïsme, qui est le prolongement le plus développé du marxisme-léninisme. Vous pourrez trouver au bas les sources ainsi que de nombreux textes sur Mao et son idéologie.

Quelques affirmations courantes sur le maoïsme :

1. Mao aurait fait plusieurs millions de morts durant le Grand bond d’en avant et la Révolution Culturelle.
2. Le Tibet fut envahi brutalement par la Chine et ils n’ont plus le droit de pratiquer leur religion.
3. La Chine de Mao s’est sous-développé, l’économie nulle, seule Deng Xiaoping à fait améliorer la situation grâce au libéralisme

Tout premièrement, avant de commencer le texte, voici un ensemble de statistiques et de témoignages « crédibles » pour critiquer Mao Tsé-toung, tirez-en vos propres conclusions (regardez bien les chiffres):

En citation :

« Sous la direction du PCC, entre 60 et 80 millions de Chinois innocents ont été tués, laissant derrière eux des familles éclatées. » – Journal la grande époque

« Dans le canton de Wuxuan (…) les gens mangeaient d’autres personnes avec frénésie. Souvent, les victimes étaient d’abord soumises « à la critique publique » et la tuerie se déroulait juste après, suivie par le cannibalisme. Dès qu’une victime tombait, morte ou vivante, les gens sortaient les couteaux qu’ils avaient préparés et entouraient la victime, coupant la partie du corps qu’ils pouvaient attraper. A ce stade là, les citoyens ordinaires étaient tous impliqués dans le cannibalisme. L’ouragan de la « lutte des classes » balayait de l’esprit des gens tout sens de péché et de nature humaine. Le cannibalisme s’est répandu comme une épidémie et les gens prenaient plaisir à ces festins cannibales. Toute partie du corps humain était bonne à manger, y compris [je vais supprimer ce bout la] » – Journal La grande époque

Pour lire d’autres mensonges :

==> Journal La Grande Époque
==> Le site noir du communisme

Les faits

Comme on peut le constater dans les statistiques, il y a rien de très sûr quant au « nombre de décès » du maoïsme. Les sources les plus douteuses pourraient chiffrer les morts du maoïsme à quelques dizaines de personnes, mais les plus grotesques à des centaines de millions de morts. Les infos sur les morts durant le Grand bond en avant sont viennent d’un spécialiste bourgeois, Roderick MacFarquhar. Selon lui, de 16,4 à 29,5 millions de personnes seraient mortes durant le Grand bond (1958-60). Le problème avec son enquête (Origins of the Cultural Revolution: Great Leap Forward 1958-60, 1983), c’est que ses statistiques (qui ont été reprises par plusieurs autres) ne sont pas basées sur un nombre d’exécutions ou même de décès, mais ont été établies à partir de comparaisons entre le nombre de naissances anticipées et la population réelle ! C’est pourtant une évidence que durant des périodes tumultueuses de l’histoire (comme les révolutions), la croissance de la population ne peut être constante. De plus, les historiens anti-communistes se gardent bien souvent d’élaborer sur l’impact des catastrophes naturelles qui se sont produites durant cette période. Ceci dit, de nombreux historiens anti-communistes ont avoués avoir fait grossir les chiffres d’une façon démesurée, notamment sur la question de Staline.

« Plus un mensonge est gros… plus il a de chances d’être cru ! Mentez, mentez, mentez, encore et toujours, il en restera bien quelque chose ! » – Joseph Goebbels, Chef de la propagande nazie

C’est exactement la même chose qui se passe avec l’histoire de la Chine et de l’U.R.S.S. au courant du XXe siècle. Ces révolutions ayant ébranlés le monde, il est normal qu’elles n’aient pas l’appui des puissants dans les pays occidentaux.

Pour ce qui est de la question tibétaine, voici quelques extraits d’un texte particulièrement intéressant publié dans la revue Arsenal du Parti Communiste Révolutionnaire (PCR):

Les défenseurs du lamaïsme tibétain décrivent cette religion comme étant au cœur même de la culture du pays. En fait, le bouddhisme a été introduit au Tibet en même temps que le féodalisme. En effet, autour de l’an 650, le premier roi tibétain, Srong-btsan-sgam-po, était marié à des princesses du Tibet, mais aussi de la Chine. Celles-ci y ont introduit les croyances bouddhistes qui se sont mêlées aux vieilles croyances animistes afin de créer une nouvelle religion : le lamaïsme.

Durant le siècle qui a suivi, cette religion a été imposée au peuple par la force. Pour y parvenir, le roi Trisong Detsen avait décrété que :
• celui ou celle qui pointait un moine du doigt devait avoir le doigt coupé,
• celui ou celle qui parlait en mal des moines ou du lamaïsme devait avoir les lèvres coupées,
• celui ou celle qui regardait un moine de travers devait avoir les yeux enlevés.

Bonjour la non-violence!

Des moines, modestement habillés, se regroupant afin de prier pour atteindre le nirvana, voilà l’image que l’on nous présente souvent du Tibet avant la prise du pouvoir par la Chine. Cette image est toutefois très incomplète. Dans les faits, les monastères étaient des lieux de pouvoir et de richesses, reposant sur l’exploitation des masses. Il faut bien, en effet, que quelqu’un travaille afin de subvenir aux besoins des moines. Ce quelqu’un, c’était le serf.

Ainsi, « le monastère de Drepung était l’un des plus importants propriétaires terriens de la planète avec 185 manoirs, 25 000 serfs, 300 lieux de pâturage et 16 000 gardiens de troupeaux ». [2]

La majorité de la population subissait l’exploitation de l’aristocratie religieuse. En 1953, six ans seulement avant l’exil de l’actuel dalaï-lama, « les serfs (environ 700 000 personnes sur une population totale estimée à 1 250 000) forment la majeure partie de la population ». [3] Ceux-ci (56% de la population) étaient considérés comme des êtres inférieurs. Le simple fait de toucher à un maître pouvait signifier le fouet pour le serf fautif. Les maîtres étaient si distants des serfs que, sur la majeure partie du territoire tibétain, ces deux classes sociales parlaient une langue différente!


La Révolution Culturelle

La Révolution culturelle est une autre cible favorite des impérialistes.

L’analyse occidentale attribue fréquemment à Mao toute la violence de la période 1966-76. Bien qu’il n’y ait eu qu’une poignée d’observateurs occidentaux en Chine pendant la Révolution culturelle, la plupart d’entre eux attribuent volontiers des centaines de milliers ou même des millions de morts à la Révolution culturelle. D’ordinaire, on ne fournit pas de détails parce qu’il n’y a que très peu de rapports de première main faits par des Occidentaux. Aucun Occidental ne peut en effet prétendre avoir fait une enquête exhaustive. Bien qu’il soit possible qu’il y ait eu des millions de morts pendant la Révolution culturelle, elles ne furent certes pas commandées par Mao. Mao a au contraire demandé explicitement que la Révolution culturelle soit non-violente. Les premières directives du Comité central du Parti communiste ont d’ailleurs rappelé, dès le début, que « dans un débat, on doit avoir recours au raisonnement et non pas à la contrainte ou à la coercition ». [8] De surcroît, la violence à laquelle on a assisté durant la guerre civile fut en grande partie le fait de factions opposées à Mao.

Les ennemiEs de Mao en Chine sont beaucoup plus réalistes à cet égard que les propagandistes occidentaux. Ils tiennent Mao et ses partisanEs – la dénommée Bande des Quatre – responsables d’un grand total de 34 000 exécutions ou morts causées par d’autres moyens de répression pendant les dix années de la Révolution culturelle. Si les ennemiEs de Mao ont bel et bien raison, peut-on penser que ces 34 000 morts étaient justifiées ? Il est difficile pour nous d’en juger : il faudrait demander aux partisanEs incarcéréEs de Mao, à ses ennemiEs de haut rang au sein du parti et aux masses en général, dont l’opinion n’a jamais été sollicitée systématiquement par les critiques étrangers.

Faisant une autocritique, Mao a affirmé qu’il y avait eu trop d’exécutions pendant la Révolution culturelle. En disant cela, Mao a exprimé sa philosophie, qui est aussi la nôtre. Selon Mao, il est peut-être justifiable d’exécuter un meurtrier ou quelqu’un qui fait sauter une usine ; cependant, dans la plupart des cas, y compris ceux qu’on retrouve dans les écoles, le gouvernement et l’armée, Mao affirmait : « Qu’y a-t-il de mal à ne pas exécuter les gens ? Ceux qui sont disposés à se réformer par le travail devraient aller se réformer par le travail, afin que les ordures soient transformées en quelque chose d’utile. D’ailleurs, les têtes ne sont pas comme des poireaux. Si on les coupe, elles ne repoussent pas. Si l’on coupe une tête à tort, il n’y a pas de façon de rectifier l’erreur, même si on le souhaite. » [9] Si des gens se disant maoïstes sont allés à l’encontre de cette philosophie, ce n’est pas à nous de les défendre. Il est par ailleurs évident, et les statistiques à ce sujet sont disponibles pour tous même aux États-Unis, que Mao a accompli plus que tout autre chef politique du siècle dernier, et probablement de toute l’histoire, en réduisant la violence sous toutes ses formes.

Bien des ennemis de Mao qui ont été expulsés du parti ont d’ailleurs survécu. Deng Xiaoping, pour un, a survécu à quelques purges et a été envoyé en rééducation. Les 3 et 4 juin 1989, c’est le même Deng – un opposant à Mao et un favori des capitalistes – qui a ordonné à l’armée de tirer sur des centaines de manifestantEs dans le cadre de la rébellion à Beijing. Cette violence n’est bien sûr qu’une petite partie de la violence causée par la restauration du capitalisme en Chine.

Mao et le Parti communiste chinois, avec peu d’aide de l’extérieur, ont amené des changements majeurs dans un pays en voie de développement, pendant qu’ils faisaient une révolution et une guerre civile. Il est erroné de tenir pour responsable le Parti communiste chinois, ou Mao en particulier, de tout ce qui s’est passé sous leur direction. Aux États-Unis – un pays développé qui ne se trouve dans des conditions d’aucune façon comparables à celles de la République populaire de Chine -, il y a chaque année 20 000 meurtres ; 75 000 NoirEs meurent à cause de l’oppression nationale systématique ; à toutes les cinq minutes, unE ouvrierÈRE meurt d’un accident de travail ou d’une maladie industrielle ; et à toutes les 50 minutes, un enfant meurt à cause du manque de nourriture ou d’argent. [10] Mais nous n’entendons dire presque jamais que les victimes de la violence capitaliste sont « tuées » par les présidents Reagan, Bush, Clinton et compagnie, comme nous l’entendons souvent de ceux et celles qui sont morts de faim sous Mao.

La nouvelle Chine


De nombreuses personnes d’allégeances libérales affirment que le maoïsme n’a été qu’un échec au niveau économique, que la Chine s’est privé d’un développement économique fort durant la période de la Révolution Culturelle mais malheureusement pour eux, et pour Deng Xiaoping (le dirigeant du PCC responsable des nouvelles réformes), Mao à été un personnage essentiel dans ce fantastique développement économique. Depuis le milieu du XIXe siècle, la Chine était contrôlé par les occidentaux : les français, les britanniques, les américains, les allemands, les belges, les russes ainsi que les japonais se divisaient la Chine comme étant un gâteau. L’économie était essentiellement rurale, mais il y avait de nombreux ports de mer en Chine, notamment à Shanghai et Hong Kong. Il y avait une industrie, mais il s’agissait de fabrication de textile. L’économie était très faible et ne profitait qu’aux occidentaux et aux japonais qui exploitaient le peuple chinois.

Mao, qui à pris le pouvoir en 1949 à commencer à travailler de concert avec l’Union Soviétique pour développer l’industrie et poursuivra de nombreuses réformes durant tout son règne, malgré de nombreux désaccords avec les autres pays du « camp socialiste » essentiellement avec Nikita Kroutchev en U.R.S.S. et Enver Hoxha en Albanie.

Ce que les économistes et les Davidiens de ce monde disent rarement – voire jamais -, est que la croissance économique durant la période Mao était à peine plus faible qu’après 1979. Elle oscillait entre 6.5% et 7.5% par année, ce qui est déjà remarquable, le taux en 2007 étant d’environ 10 %. Ce n’est pas Deng Xiaoping qui à développer une bonne politique étrangère en Chine, c’est en fait le président Mao encore une fois, durant les années 60 et 70. Les images de lui avec le Shah d’Iran ou bien Richard Nixon ont frappés l’imaginaire de l’époque.

En conclusion, il faut se méfier de ce que dise de nombreux « historiens » et « économistes ». Mao à fonder la Chine moderne et non pas un « socialiste pour l’économie de marché » !

P.S.: Ce texte n’engage que son auteur et non le RWatch en entier.

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Documents de la CIA dévoilés !

Posted by L'Agitateur sur 27 juin, 2007

Les documents de la CIA sont maintenant disponible ici ! (27 MB)
Voici quelques exemples de l’histoire de la CIA durant la période 1953-73
  • Tentative d’assassinat de Fidel Castro dès les années 60
  • Appel à Johnny Roselli à tuer lider maximo pour une somme de 150 000$ en le faisant croire que cette dernière provenaient des compagnies américaines dont les intérêts étaient menacés à Cuba
  • Espionnage illégal de 10 000 personnes du mouvement anti-guerre du Viêt Nam
  • Ouverture de courrier entre l’ex-URSS et la Chine
  • Cambriolage des domiciles d’ancienNEs employéEs de la CIA
  • Enlèvement et emprisonnement sévère de ressortisants étrangers dans des prisons secrètes
  • Implication de la CIA dans l’affaire Watergate
  • Opérations d’espionnage dans plusieurs capitales dont Ottawa
  • Plan pour empoisonner le dirigeant du Congo Patrice Lumumba
  • Entrainement illégal dont le sabotage.
Intéressant, n’est-ce pas ? Ces actions ci-haut ne sont qu’une simple portion de toute l’Histoire de la CIA, principalement durant la période d’après Staline (il est mort en 1953) jusqu’aux débuts des années 70. Ces petits faits croustillants soutiennent clairement les auteurs des livres anti-CIA qui peuvent enfin être vérifiables selon la période. Encore là, plusieurs éléments manquent durant cette même période et beaucoup de textes ont été censurés avec une grosse bande blanche.

Bien qu’il manque les années avant 53 et après 70, nous avons une certaine base valide et prouvée par la CIA même. Cette base de faits sera très utile pour contrer tous les défenseurs de la CIA et ses complices. Déjà que beaucoup de personnes nient le rôle de la CIA à Cuba, tout comme l’espionnage et l’enlèvement des militantEs de gauche, ce serait ridicule de leur part de continuer à se gonfler la tête en croyant fermement que ce qu’ils se disent est vrai.

Aujourd’hui, la CIA est encore très mal vue et plusieurs personnes doutent des actions de l’agence de renseignements. On ne peut dire avec preuves tangibles et avec exactitude le rôle de la CIA à l’heure actuelle à travers le monde, mais on peut la remettre en question dû à son noir passé qui vient d’être dévoilé au grand public. Il est vrai que trop d’éléments manquent à ce noir passé, mais c’est mieux que rien.

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