Reactionism Watch

Centre de Surveillance de la Droite Internationale

Posts Tagged ‘Amérique du Sud’

L’autre 11 septembre…

Posted by Libertad ! sur 10 septembre, 2007

Coup d’Etat Chili 1973

envoyé par sybelium

 

« Je me souviens de ce matin de poudre et de sang, ce maudit mardi 11 septembre 1973 où commence pour nous la mort, l’exil, la solitude… »

Yazmin Fernandez – Acuna veuve d’Humberto Menanteau [1]

Même si il y a évidemment le 11 septembre 2001, il y a aussi eu le 11 septembre 1973, année du coup d’État pro-Américain contre un gouvernement socialiste démocratiquement élu.

[1] Humberto Menanteau : Jeune chilien d’origine française, torturé à mort par les tortionnaires de la DINA, à la Villa Grimaldi, Santiago du Chili, le 20 novembre 1975. Humberto Menanteau avait 24 ans.

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Colombie: Herbicide néfaste pour la santé répandu dans l’air par les autorités américaines et colombiennes

Posted by Libertad ! sur 30 août, 2007

Après les insectes contaminés et lancés par avion pendant la guerre de Corée, et après le fameux agent orange utilisé au Vietnam pour éradiquer la jungle – donc la guérilla -, laissant encore aujourd’hui des traces profondes sur les êtres humains et la nature, voici maintenant le round-up en Colombie, qui sert les mêmes buts et possède les mêmes conséquences génocidaires.

Des études scientifiques ont démontré que les herbicides à base de glyphosate, utilisés pour éliminer les plantations de coca en Colombie sont responsables de dommages causant l’altération des chromosomes de la population locale.

En effet, l’herbicide est largué à partir d’avions qui survolent les champs de coca et s’étend ensuite à d’autres zones. Des études ont mis en évidence la contamination des habitants et animaux qui vivent dans un rayon de 3 km autour des plantations de coca régulièrement arrosées de glyphosate (principal composant du Round Up). Cette campagne anti-drogue est financée en grande partie par le gouvernement américain.

Les habitants qui ont subi des tests ont par ailleurs avoué souffrir de divers maux qui font leur apparition après le passage des avions : maux de tête, désordres intestinaux, troubles de la vision, vomissements, difficultés respiratoires…

Les dommages causés à l’ADN des populations sont susceptibles de favoriser l’apparition de cancers, et de causer des mutations génétiques. Le niveau de concentration de Round-Up relevé autour des champs de coca est de 20 fois supérieur au taux maximum recommandé par les autorités médicales.

Le gouvernement Colombien assure que toutes les précautions sont prises lors de la pulvérisation de l’herbicide, ce que contestent les ONG locales et les chercheurs de l’Université Catholique d’Equateur. Leurs craintes ont été par ailleurs été confirmées par le rapport du Français Gilles-Eric Seralin qui démontre la haute toxicité du Round Up.

Deux autres rapports émanant de l’université Mersin en Turquie et de l’université de Pittsburg aux Etats-Unis font état des effets dévastateurs de cette méthode sur les amphibiens et poissons de la région dont le taux de mortalité est extrêmement élevé.

Ce programme a coûté un peu plus d’un milliard de dollars américains pour les trois dernières années, et une superficie de 171.613 hectares a été traitée au glyphosate en 2006…

La firme américaine Monsanto, les gouvernements américains et colombiens ont évidemment mis en doute ces allégations, réclamant des preuves formelles de la toxicité du Round Up sur la vie sauvage et la population locale. Un délai supplémentaire pour permettre à ce programme de lutte anti-drogue d’être mené à son terme, sans tenir compte des dégâts irréversibles causés à la nature et aux hommes.

==> L’article de contre-information

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Hugo Chávez et le socialisme du XXIe siècle

Posted by Libertad ! sur 5 août, 2007

Voici une partie de l’éditorial du Monde Diplomatique sur Hugo Chàvez et la désinformation fait à son endroit:

Peu de gouvernants au monde font l’objet de campagnes de démolition aussi haineuses que M. Hugo Chávez, président du Venezuela. Ses ennemis n’ont hésité devant rien : coup d’Etat, grève pétrolière, exode de capitaux, tentatives d’attentat… On n’avait pas vu un tel acharnement en Amérique latine depuis les attaques de Washington contre M. Fidel Castro. Les calomnies les plus misérables sont colportées contre M. Chávez, conçues par les nouvelles officines de propagande – National Endowment for Democracy (NED), Freedom House, etc. – financées par l’administration du président des Etats-Unis George W. Bush. Dotée de moyens financiers illimités, cette machine à diffamer manipule des relais médiatiques (dont des journaux de référence) et des organisations de défense des droits humains, enrôlés à leur tour au service de ténébreux desseins. Il arrive aussi, ruine du socialisme, qu’une partie de la gauche sociale-démocrate ajoute sa voix à cette chorale de diffamateurs.

Réaction classique de la Droite lorsqu’elle croit que son pouvoir ou celui de ses collègues est en danger : faire une énorme campagne médiatique, mondiale si nécessaire afin de dénigrer les opposantEs au néo-libéralisme qui prennent trop de place. N’oublions pas la campagne particulièrement agressive contre Chàvez lors de la fermeture de la principale chaîne de télévision du pays, qui était particulièrement hostile à la démocratie et qui participé au coup d’État contre lui.

À cet égard, le bilan de M. Chávez est spectaculaire. On comprend que, dans des dizaines de pays pauvres, il soit devenu une référence obligée. Dans le respect scrupuleux de la démocratie et de toutes les libertés (1), n’a-t-il pas refondé la nation vénézuélienne sur une base neuve, légitimée par une nouvelle Constitution qui garantit l’implication populaire dans le changement social ? N’a-t-il pas rendu leur dignité de citoyens à quelque cinq millions de marginalisés (dont les indigènes) dépourvus de documents d’identité ? N’a-t-il pas repris en main la compagnie publique Petróleos de Venezuela SA (PDVSA) ? N’a-t-il pas déprivatisé et rendu au service public la principale entreprise de télécommunication du pays ainsi que la compagnie d’électricité de Caracas ? N’a-t-il pas nationalisé les champs pétrolifères de l’Orénoque ? Enfin, n’a-t-il pas consacré une part de la rente pétrolière à acquérir une autonomie effective face aux institutions financières internationales, et une autre au financement de programmes sociaux ?

Selon cette même Droite totalement anti-démocratique (peu importe ce qu’elle peut dire), la nationalisation des ressources gazières et pétrolières n’est rien de moins que du vol aux « pauvres entreprises privées avec de bonnes intentions ». Le porte-parole de la Maison Blanche, Tony Snow, a affirmé ceci lorsque le pétrole fut officiellement nationalisé au Vénézuéla:

« Les nationalisations ont une longue et peu glorieuse histoire d’échecs dans le monde. Nous soutenons le peuple vénézuélien et c’est un triste jour pour lui ».

Qu’est-ce qu’il y a de triste pour les vénézuélienNEs ? Ils et elles ont enfin le contrôle des ressources naturelles, ils et elles peuvent enfin investir ce revenu pour subvenir à leurs besoins en matière de santé et d’éducation. Rappelons que cette monnaie était autrefois détournée vers les poches des patrons des pétrolières occidentales.

Trois millions d’hectares de terre ont été distribués aux paysans. Des millions d’adultes et d’enfants ont été alphabétisés. Des milliers de dispensaires médicaux ont été installés dans les quartiers populaires. Des dizaines de milliers de personnes sans ressources, atteintes d’affections oculaires, ont été gratuitement opérées. Les produits alimentaires de base sont subventionnés et proposés aux plus démunis à des prix inférieurs de 42 % à ceux du marché. La durée de travail hebdomadaire est passée de 44 heures à 36 heures, tandis que le salaire minimum montait à 204 euros par mois (le plus élevé d’Amérique latine après le Costa Rica).

Résultats de toutes ces mesures : entre 1999 et 2005, la pauvreté a baissé de 42,8 % à 37,9 % (2), tandis que la population vivant de l’économie informelle chutait de 53 % à 40 %. Ces reculs de la pauvreté ont permis de soutenir fortement la croissance, qui, au cours des trois dernières années, a été en moyenne de 12 %, parmi les plus élevées du monde, stimulée aussi par une consommation qui a progressé de 18 % par an (3).

Devant de tels succès, sans parler de ceux obtenus en politique internationale, faut-il s’étonner que le président Chávez soit devenu, pour les maîtres du monde et leurs affidés, un homme à abattre ?

La Droite n’en parlera jamais des succès du renouveau socialiste en Amérique Latine car elle n’acceptera point de voir que son système a échoué. Elle préfère mieux fabriquer des campagnes de peur pour dénigrer les instigateurs de ces changements et tenter de les arrêter, avant qu’il ne soit trop tard pour leurs sales intérêts mercantiles et égoïstes !

Notre soutient va au peuple vénézuélien et à son président, et ce n’est pas les mensonges que nous pouvons trouver sur les sites de Droite qui va nous faire changer d’avis !

L’hégémonie ne passera pas !
Hasta la victoria siempre !
Révolution, la seule solution !
Viva Chàvez !

==> Lire la suite sur le Monde Diplomatique

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Amnistie Internationale dénonce la torture commis contre les opposants du gouverneur de Oaxaca

Posted by Hugo Jolly sur 3 août, 2007

Rappel des événements
L’État mexicain d’Oaxaca a été embrouillé par un conflit qui a duré plus de sept mois et s’est soldé par au moins dix-huit morts et l’occupation de la capitale d’Oaxaca par l’Assemblée Populaire des Peuples d’Oaxaca (APPO). Le conflit a émergé en mai 2006 lors d’une grève impliquant le syndicat local des enseignants et le mouvement s’est élargi en noyautant l’APPO contre le gouverneur de l’État, Ulises Ruiz Ortiz. Les opposants ont demandé la démission d’Ortiz qu’ils accusent de corruption et d’actes de répression.


Irene Khan, secrétaire générale d’Amnistie Internationale a dénoncé, mardi à Oaxaca, les actes de tortures contre les opposants au gouverneur de l’État d’Oaxaca au sud du Mexique.

Les autorités d’Oaxaca sont responsables «d’une série d’abus, de mauvais traitements et de tortures contre leurs opposants, dans une situation d’impunité puisqu’elles refusent d’ouvrir des enquêtes», a déclaré Irene Khan lors d’une conférence de presse.

Depuis son arrivée au Mexique lundi, Madame Khan a rencontré des victimes de violations des droits de l’Homme commises en 2006 et 2007 lors du conflit qui a opposé les enseignants et militants de gauche au gouverneur Ulises Ruiz, qu’ils accusent de répression et de corruption.

Dans son rapport, elle souligne que de juin 2006 à juin 2007, des dizaines de personnes «ont été victimes de détentions arbitraires et emprisonnées dans droit de communiquer, dont plusieurs mineurs».

Elle a ajouté que des «policiers en civil» étaient responsables de violations des droits de l’Homme, «visiblement autorisés et soutenus par les autorités de l’État (d’Oaxaca)».

Selon elle, «les principales victimes de ces abus sont des professionnels de l’éducation» et des membres de l’APPO (Association populaire des peuples d’Oaxaca) qui rassemble des étudiants et des militants d’organisations indiennes.

Comme Amnesty International, plusieurs organisations internationales de défense des droits de l’Homme ont dénoncé les mauvais traitements et l’impunité dans l’État d’Oaxaca.

À la fin de son séjour au Mexique, Irene Khan doit être reçue par le président Felipe Calderon et demande au gouvernement mexicain, comme lors de sa précédente visite, de faire respecter le droit.


==> La nouvelle sur Cyberpresse
==> Les événements sur Wikipedia

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Tournée de l’administration Bush dans le monde arabe

Posted by L'Agitateur sur 31 juillet, 2007

Toujours sur la lancée anti-iranienne des anglo-saxons, les chefs de la diplomatie et de la défense des États-Unis ont entrepris un voyage dans le Proche-Orient, débutant avec l’Égypte, afin de contrer l’influence iranienne dans la région. Ce même geste cherche aussi à gagner la sympathie des pays arabes, dont leurs alliés.

La secrétaire d’État, Condoleeza Rice, a déclaré avant son départ que les contrats d’armements militaires de sommes assez volumineuses visaient à contrer les propagations idéologiques dites « négatives » de l’Iran, d’Al-Qaïda, du Hezbollah et de la Syrie dans la région. Elle a entre autre accusé l’Iran de nourrir le terrorisme au Liban, de financer le mouvement Hamas, de soutenir les milices chiites en Irak et de vouloir se doter d’armes nucléaires. Cette dernière est une traduction américaine des termes « énergie nucléaire« .

Cette influence iranienne n’est, bien sûr, que présente dans le monde de la Droite néoconservatrice, dans la peur sunnite anti-chiite et de la Gauche soucieuse. Par ces accusations directes comme celles-ci, on oublie l’omniprésence anglo-saxone et occidentale à travers le globe durant plus d’un millénaire d’histoire. Que ce soit au niveau politique, social, militaire, économique : l’omniprésence y était.

Concernant l’aide iranienne auprès du Hamas et du Hezbollah, ainsi que des milices chiites en Irak, cela peut s’avérer vrai, mais les confirmations manquent contrairement aux accusations sans preuves. Le plus ironie dans cela, est le fait que les États-Unis aient déjà financé des groupes nationalistes réactionnaires, et souvent anticommunistes, dans le but de renverser l’État et d’en prendre contrôle pour ensuite servir les intérêts capitalistes. Nous pouvons nous souvenir des contras au Nicaragua ; des moudjahidins en Afghanistan ; des mercenaires à Cuba et au Tibet ; ainsi que les baasistes en Irak.

Il faut dire que les accusations sans fondements fleurissent mieux que les preuves mises sous silence…

Certes, Condoleeza Rice a aussi affirmé ceci à l’aéroport de Shannon, en Irlande :

« Il n’y a aucun doute : l’Iran constitue le défi le plus important lancé aux intérêts américains dans la région et au projet de Proche-Orient que nous voulons »

Il faut dire que leurs discours changent vite de cibles. Rappelons-nous, au début, des propos semblables à celui dit par Rice, mais en rapport avec l’URSS social-impérialiste. Souvenez-nous des « défis » des baltes, des basques, de l’Europe de l’Est, de l’Amérique latine et encore.

Aujourd’hui, c’est le monde arabe, dont la principale cible est l’Iran – qui n’est soit dit en passant pas arabe. De ce fait, Téhéran – capitale d’Iran – accuse l’administration Bush de vouloir semer la division et la peur au sein même de la région par leurs armements. La secrétaire d’État réplique à cette accusion que « s’il y a déstabilisation de la région, il faut l’attribuer au régime iranien. » Comme quoi, dans toute cette affaire, le bouc-émissaire c’est l’Iran.

Certes, cette tournée n’a qu’un objectif : promouvoir l’idéologique anglo-saxone à travers le monde arabe qui, parmis les civils, beaucoup de résistances culturelles s’y font. Elle sert sans aucune doute à la préservation de la présence militaire dans les pays arabes dit « alliés », ainsi qu’en Afghanistan et Irak, afin de mieux concentrer les futures attaques contre l’Iran – ainsi que la Syrie -, les seuls territoires de la région n’ayant aucune présence militaire américaine.

L’Irak et l’Afghanistan n’étaient que des boucliers dans les mains de l’Iran ; aujourd’hui, ils sont dans les mains américano-sionistes (car oui, Israël joue un grand rôle dans cette affaire).

==> Lire la suite
==> L’Iran et la Syrie critiquent les contrats d’armements

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Bush veut éliminer Chavez

Posted by Hugo Jolly sur 29 juillet, 2007

Selon le ministre des Affaires étrangères vénézuélien, Nicolas Maduro, la vie du président Hugo Chavez serait en danger. M. Maduro a affirmé mercredi que le président étasunien «avait donné des ordres contre» le «comadante» Chavez.

Lors de la cérémonie de célébration du 440e anniversaire de la fondation de Caracas, le ministre a précisé que «chaque jour qui passe, les menaces contre la vie du « comandante » Hugo Chavez se font plus dangereuses […] Nous savons de bonnes sources, de sources directes que Bush a donné des ordres contre le président Chavez et contre la paix des Vénézuéliens».

Hugo Chavez entretient des liens très serrés avec Fidel Castro, son mentor, et tout comme celui-ci, il confronte verbalement le gouvernement Bush régulièrement. Il soutient d’ailleurs que la CIA oeuvre à son élimination… comme ils l’ont fait déjà à plusieurs reprises.

Le Vénézuela est bien sur une menace pour la paix mondiale puisque selon Bush «Chavez est pire qu’Hitler»… Je crois que ce cher George aurait peut-être besoin d’une leçon d’histoire…

==> Cette nouvelle sur Cyberpresse

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Harper et le "modèle canadien" en Amérique latine

Posted by Libertad ! sur 17 juillet, 2007

Vous vous rappelez du « modèle canadien » qu’Harper et ses complices faisaient allusion ? Eh bien, maintenant, nous savons quel est son fameux modèle. C’est un modèle remarquable, très différent des autres, voire le plus meilleur du monde ! Vous voulez le connaître vous aussi ? Lisez ce qui suit :

M. Harper a fait valoir que le modèle canadien fait la promotion de la liberté, de la démocratie, des droits de la personne et de l’économie de marché.

Il a cependant précisé qu’il se démarque du modèle américain par ses politiques de cohésion sociale, comme le régime universel de soins de santé, la péréquation et d’autres institutions progressistes.

Ce discours a été prononcé lors de sa croisade pour en Amérique Latine devant 500 personnes. Mais qui étaient ces 500 personnes qui ont applaudit suite au discours ? Sans étonnement, des hommes d’affaires et des supporters de la présidente chilienne ! Étonnant tout ça ? Non. De plus, il a affirmé que le choix était difficile entre choisir le capitalisme pur et dur des États-Unis ou l’autoritarisme de gauche de Chavez, et c’est pourquoi une troisième voie est possible : le modèle canadien.

Le pur et dur a pour signification que le modèle américain n’est pas l’idéal à suivre, qu’il manque de « patches » droitistes, d’ultra-libéralisme et d’un système dit « universel » comme la santé ; pour ce qui est de l’autoritarisme de gauche, c’est une façon de qualifier Chavez de dictateur et d’accuser ses politiques – soutenues par des millions de personnes – contre la privatisation d’antidémocratique qui vont à l’encontre des libertés (un grand mot de la Droite).

Certes, cela nous étonne pas. Comme nous le savons, le Canada se doit d’amener des idées capitalistes dans cette cours arrière des États-Unis qu’est l’Amérique latine. Vous savez, ces mêmes mots répétés depuis des siècles comme « démocratie », « liberté » avec tout ces beaux espoirs et concepts dans le but d’éliminer ces dangeureux trafiquants de drogues, ces militaristes corrompus et totalitaires, ainsi que ces petits « Che Guevara » en colère et anti-démocratiques. Bref, dans toute l’affaire, c’est nous les gentils et eux les barbares corrompus, méchants, dictateurs, socialistes… ces sacrés socialistes

En vérité, le Canada n’a strictement aucune leçon à donner aux pays d’Amérique du sud. N’oublions pas que le gouvernement Harper a été élu par moins de 17% de population*, et qu’il continue quand même une guerre injuste en Asie centrale pour enrichir les patrons des compagnies de pétrole – ces mêmes qui parlent de privatisation à journée longue uniquement pour leurs profits et leurs intérêts.

Pendant ce temps là, le modèle bolivarien encouragé par Hugo Chavez prend de l’expansion, et c’est tant mieux ! Nous savons qu’il est une excellente alternative contre le capitalisme à l’américaine, le tout avec plusieurs socialisme et ça fonctionne. Nous pouvons même dire que cela dérange les États-Unis et tous les droitistes puisque leurs intérêts, leur bourgeoisie et leur Élite ne possède plus autant de pouvoir qu’avant. Par contre, pour nous, gauchistes, c’est une victoire contre la dictature du Capital et une défaite du néolibéralisme qui a ravagé la région depuis des décénnies.

Le Premier ministre a également ajouté que, pour jouer un tel rôle en Amérique latine, le Canada a besoin de partenaires et il a assuré ses interlocuteurs, du même souffle, que le Canada n’a ni la tradition ni les capacités de conquérir ou dominer ses partenaires.

Bien que le Canada ne possède pas les capacités nécessaires pour dominer les pays étrangers par la voie impérialiste, cela ne l’empêche pas de tenter le coup par les moyens dont il dispose ! Nous n’avons qu’à regarder le cas d’Haïti ou plus particulièrement celui de l’Afghanistan où la présence canadienne influence considérablement le mode de vie et la politique du pays sous présence impérialiste.

Bref, notre torie préféré tente de surpasser les fameux talents de George W. Bush par ses propres discours à saveur impérialiste ! Vous n’avez qu’à l’écouter parler et l’entendre dire combien le Canada est fort, en santé, en pleine croissance, bien structuré au point d’affirmer que ce sera la prochaine puissance mondiale ! Et, pour commencer, il a choisi l’Amérique Latine !

P.S.: N’oubliez pas qu’Harper, tout en ridiculisant les propos fait à l’encontre du président colombien Alvaro Uribe, l’a qualifié d’allié et de démocrate et lui propose même avec le Pérou un libre-échange. C’est aussi le même qui, un jour, déclara le protocole de Kyoto comme un complot socialiste ; qualifia Chavez de dictateur ; légitima l’invasion barbare d’Israël sur le Liban ; coupa sèchement l’aide financière à la Palestine [occupée]. Tout pour avoir une bonne crédibilité !…

… au sein de la Droite, bien sûr…

*Il n’y a pas plus que 64,7% de gens qui ont voté aux élections fédérales (Je prends exemple sur le Canada). Ce qui veut donc dire 23 054 615 ont voté. Sur ce nombre, 36,3% ont voté pour le Parti Conservateur. Ce qui veut dire donc 5 374 071 ont voté pour ce Parti. Donc, nous sommes menés par un parti politique qui correspond à 5 374 071 de 30 007 094, soit 17,9% de la population canadienne apte à voter. La population totale étant de 32 623 490 personnes, cela représente donc 16,47%. (Source : Élections Canada, Février 2006)

==> Harper propose une troisième voie à l’Amérique du Sud
==> Stephen Harper rabroue Amnistie et compagnie
==> Harper promet 100 000$ de plus en aide
==> Harper courtise l’Amérique Latine

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Harper veut contrer la montée bolivarienne du Vénézuéla !

Posted by L'Agitateur sur 11 juillet, 2007

Selon un haut responsable, Stephen Harper, Premier ministre du Canada envisage de faire allusion au modèle canadien dès sa première visite dans les Caraïbes et en Amérique latine ce dimanche. Voici ce qu’il a dit :

« Les pays de cette région sont confrontés à plusieurs défis. Nous pensons qu’il y a des secteurs où le Canada peut aider. Nous pensons que le modèle canadien et la façon dont nous abordons certains enjeux, auxquels ils sont aussi confrontés, peut leur être utile. Nous souhaiterions que le modèle canadien soit une alternative viable au modèle vénézuélien »

Quel est ce modèle canadien ? Nul ne le sait, sauf l’Élite canadienne même qui en a fait référence. Par contre, ce que l’on peut présumer, c’est un modèle qui se base sur les valeurs néoconservatrices canadiennes se rapportant tous au conservatisme mélangé au libéralisme. Or, un modèle de la Droite canadienne dans le but de freiner le projet bolivarien d’Hugo Chavez à travers l’Amérique latine. Ce projet regroupe le socialisme et le bolivarisme en un seul tout.

Certes, la question qui se pose est la suivante : est-ce que le Canada tenterai d’épandre son impérialisme vers l’Amérique du Sud ?

==> Lire la suite
==> Le bolivarisme (en anglais)
==> Société Bolivarienne du Québec

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Des leçons de rhétorique

Posted by L'Agitateur sur 10 juillet, 2007

Nous avons un petit test, trouvé sur un site marxiste, qui traite du sujet de l’art oratoire. Pouvez-vous trouver qui est celui qui a dit / écris ces lignes ?

« Soyez simples et concis. Il est recommandé d’éviter les mots & expressions difficiles pour leur préférer des mots & expressions populaires, c’est-à-dire la langue du peuple (…) Il est important de se rappeler que nous utilisons l’art oratoire pour faire comprendre aux gens la raison de notre lutte, et pas du tout pour faire les érudits.

Utilisez les exemples vivants et réalistes. Evitez les concepts abstraits, comme ceux qu’on entend dans les universités, et à leur place donnez des exemples concrets : des chevaux qui galopent, des oiseaux en vol, etc. Utilisez des gestes quand vous parlez. »

Alors ? Vous avez trouvé ? Ça ne vous rappel pas un certain « Mario Dumont » ?

Certains penseront que ce sont des communistes ! D’autres, des socialistes ! Mais, détrompez-vous : c’est la CIA elle-même. En effet, il s’agit en fait de recommandations de la CIA pour ses agents en mission spéciale qu’on peut lire dans le chapitre « Équipes de propagande armée » du livre « Opérations psychologiques dans la guerre de guérilla » destiné à l’instruction des agents dans les guerres contre-révolutionnaires (par exemple les groupes de Contras d’Amérique Latine)

Vous voulez connaître ces méthodes anti-révolutionnaires et populistes ? Le lien est ci-dessous !

==> Le manuel contre-guérilla (en anglais)

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Equateur : le référendum porte un coup à l’impérialisme

Posted by L'Agitateur sur 2 juillet, 2007

Un autre texte reçu par courriel, disponible sur le site La Riposte, traite de la victoire de la gauche en Équateur et de la montée anti-impérialiste et anticapitaliste dans toute l’Amérique latine. Voici le texte en question :

En votant massivement en faveur de la convocation d’une Assemblée Constituante, le 15 avril dernier, les paysans et les travailleurs équatoriens ont porté un coup sévère à l’oligarchie du pays. Les résultats du référendum sont sans appel : le « oui » l’emporte avec 5 300 000 voix (81,7 %) contre à peine 824 000 voix pour le « non » (12,4%).

L’ampleur de cette victoire a surpris tout le monde. Le « oui » n’a réuni moins de 80 % des voix que dans 3 des 22 provinces du pays. La campagne qui a précédé ce référendum était extrêmement polarisée. Tous les partis traditionnels du pays militaient contre la proposition du président Rafael Correa, élu en novembre 2006 avec 58 % des voix, de convoquer une Assemblée Constituante. Comme on l’a déjà vu au Venezuela, les médias privés équatoriens ont lancé une campagne très virulente contre Correa, l’accusant d’être « un communiste et un autoritaire », et cherchant à salir sa personne et sa famille en fouillant dans son passé. Mais comme au Venezuela, cette campagne hystérique n’a eu aucun effet sur les masses du pays, qui en votant « oui » ont massivement marqué leur opposition à l’ensemble du système politique « traditionnel ».

Le résultat de ce référendum ne peut être compris qu’à la lumière des mouvements sociaux et révolutionnaires qui, depuis dix ans, secouent l’Equateur. En 1996, Abdalah Buccaram – rapidement surnommé « Abdalah le fou » – a été élu président du pays sur un programme très « populiste », promettant tout à tout le monde. Mais très vite, Buccaram a mis en œuvre le programme économique du FMI, ce qui a provoqué une grève générale, en février 1997. Buccaram a tenté, en vain, de réprimer le mouvement, et a du finalement fuir le pays.

Le président qui a pris la relève, Jamil Mahuad, a suivi la même politique réactionnaire que son prédécesseur. En janvier 2000, sa décision de dollariser l’économie du pays a provoqué un mouvement révolutionnaire qui a culminé dans un soulèvement national et dans l’établissement d’un « Parlement des peuples ». Ce organe a brièvement pris le pouvoir – pendant deux jours – avec l’appui de quelques officiers de rang inférieur.

Bien que ce mouvement ait été détourné dans les canaux du parlementarisme bourgeois, il a permis à l’un des officiers « rebelles », Lucio Gutierrez, d’accéder à la présidence du pays en novembre 2002. Du fait de son implication dans le soulèvement de janvier 2002, Gutierrez est arrivé au pouvoir avec le soutien des organisations des travailleurs et des paysans, qui plaçaient beaucoup d’espoirs en lui. Mais Guiterrez ne tarda pas à doucher ces espoirs. Il s’attaqua directement au mouvement syndical et poursuivit le désastreux programme d’« ajustement structurel » préconisé par le FMI. Une nouvelle fois, les masses équatoriennes se mobilisèrent et réussirent à le destituer, en avril 2005. Un gouvernement provisoire fut constitué, dirigée par Alfredo Palacios, avec Rafael Correa comme ministre des finances. Mais la décision de Palacios de signer l’Accord de Libre Echange (ZLEA) avec les Etats-Unis provoqua d’énormes manifestations, en mars 2006. Pour protester contre la politique économique de son gouvernement, Rafael Correa démissionna, puis fut élu à la présidence de la République, en novembre 2006.

Ainsi, en l’espace d’une décennie, la jeunesse, les travailleurs et les paysans équatoriens ont renversé pas moins de 4 gouvernements ! Cela montre les vastes réserves d’énergie révolutionnaire dont dispose ce peuple en pleine ébullition. Il ne fait aucun doute que l’exemple de la révolution vénézuélienne a joué un rôle de premier plan dans ces mobilisations successives. Elle est une source d’inspiration pour tous les peuples d’Amérique latine.

Le gouvernement Correa

Correa a été élu sur un programme qui comprenait le refus de signer l’Accord de Libre Echange avec les Etats-Unis, l’évacuation de la base militaire américaine, à Manta, et l’organisation d’un referendum sur la convocation d’une Assemblée Constituante – que les masses équatoriennes ont considéré comme un moyen de se débarrasser d’un système politique dominé par les 200 familles qui constituent l’oligarchie équatorienne. Les travailleurs et les paysans équatoriens voient aussi dans l’Assemblée Constituante un moyen de transformer radicalement leurs vies.

Même si le programme de Correa n’est pas un programme socialiste de nationalisation de l’économie et de gestion démocratique de celle-ci par les paysans et les travailleurs, son intention d’introduire des réformes progressistes, appuyées par des mobilisations populaires, constitue une menace directe pour les « capitaines de l’industrie », les grands propriétaires terriens, les banquiers et les gérants des plantations bananières. Si Correa reste fidèle à son programme, il est inévitable que les « 200 familles » organiseront un soulèvement militaire contre lui – comme elles l’ont fait au Venezuela, en avril 2002.

Immédiatement après le résultat du référendum, Correa a annoncé que l’Equateur allait solder sa dette auprès du FMI, puis rompre tous ses liens avec cette institution et expulser du pays les représentants de la Banque Mondiale. Cette décision – que le gouvernement vénézuélien vient de prendre, à son tour – est certes moins radicale qu’un refus pur et simple de payer la dette extérieure. Mais elle a de toute évidence une grande portée symbolique, dans l’esprit des masses – mais aussi dans celui des représentants de l’oligarchie et de l’impérialisme, qui y voient à juste titre un acte de défi à leur encontre.

Tout comme son homologue Hugo Chavez, le président Rafael Correa s’est prononcé en faveur du socialisme. Mais l’expérience vénézuélienne nous montre que, pour mettre en œuvre un changement radical et révolutionnaire de la société, les masses ne peuvent compter que sur leur propre force, leurs organisations et leur mobilisation. L’Assemblée Constituante peut être utilisée par les masses comme un moyen de porter des coups à l’oligarchie. Ainsi, Luis Macas, le dirigeant de la CONAIE, la puissante confédération paysanne indigène, a déclaré : « Nous allons gouverner à travers l’Assemblée Constituante. Nous allons balayer le vieil Etat et mettre un terme aux vieux privilèges d’une poignée de riches. » Cependant, en elle-même, l’Assemblée Constituante ne pourra pas résoudre tous les problèmes. Dans sa lutte passionnée pour améliorer ses conditions de vie, le peuple équatorien a élu et renversé plusieurs gouvernements, au cours des dix dernières années. Mais il n’atteindra son but, au final, que lorsqu’il aura directement pris le contrôle des principaux leviers de l’économie.

La période à venir verra une intensification de la lutte des classes, en Equateur. Les éléments les plus conscients de la classe ouvrière et de la paysannerie doivent tirer toutes les conclusions qui s’imposent de l’expérience de ces dernières années, et offrir une direction claire, reposant sur un programme socialiste, à la magnifique énergie révolutionnaire du peuple équatorien.

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