Reactionism Watch

Centre de Surveillance de la Droite Internationale

L’opposition vénézuélienne et la démocratie par Salim Lamrani

Posted by sylvainguillemette sur 15 avril, 2009


La justice vénézuélienne accuse de corruption deux leaders de l’opposition, le maire de Maracaibo (droite) et le président du parti Podemos (gauche), lesquels crient au complot politique. Dépourvue de perspective électorale, face à un président Chávez qui a gagné quatorze consultations populaires sur quinze, l’opposition n’envisage de reprendre le pouvoir que par la force. Le maire de Caracas a encore une fois appelé l’armée à réaliser un coup d’État pour chasser Hugo Chávez.

Manuel Rosales, principal leader de l’opposition, candidat présidentiel défait lors du scrutin de décembre 2006 et actuel maire de la ville de Maracaibo, est dans la ligne de mire de la justice vénézuélienne. Celle-ci le soupçonne de corruption et d’enrichissement illicite lors de son mandat de gouverneur de l’État du Zulia entre 2002 et 2004. Confirmant les soupçons qui pèsent à son encontre, ce dernier, au lieu de se présenter à la justice et de prouver son innocence, a préféré prendre la fuite tout en accusant le président Hugo Chávez d’avoir ordonné son arrestation [1].

JPEG - 22.2 koManuel Rosales, maire de Maracaibo

Le procureur de la République Katuiska Plaza a souligné que Rosales s’est montré incapable de justifier la provenance des fonds qui ont substantiellement augmenté la valeur de son patrimoine personnel. Ce dernier, s’il est reconnu coupable, risque entre 3 et 10 ans de prison. Interrogé par l’agence de presse états-unienne Associated Press, l’avocat de Rosales Alvaro Castillo n’a pas souhaité donner plus de détails [2].

Rosales, dont le procès a été transféré à Caracas après qu’il se soit entretenu avec quatre juges de l’État du Zulia, est soupçonné, entre autres, d’avoir fait don à ses proches de plus de 300 véhicules appartenant à l’État, d’avoir ouvert des entreprises à Miami dont les actifs dépassent les 11 millions de dollars et d’avoir touché des pots-de-vin de la part de l’entreprise allemande Siemens pour la construction du métro de Maracaibo. Cette multinationale a reconnu avoir versé certaines sommes pour obtenir le contrat, sans citer de noms [3].

Omar Barboza, président du parti Un Nuevo Tiempo auquel appartient Rosales, a confirmé la fuite du maire de Maracaibo, tout en accusant le gouvernement bolivarien de vouloir éliminer un adversaire politique. Mais il a omis de préciser que la mise en examen de Rosales en 2009 n’est en réalité que la conséquence d’une enquête ouverte en septembre 2004, c’est-à-dire il y a près de cinq ans [4].

Cilia Flores, présidente de l’Assemblée nationale, a rejeté les accusations de Barboza : « Il a commis un certain nombre de délits qui ne sont pas politiques, ce sont des faits de corruption, des délits d’enrichissement illicite ». Elle a ajouté que Rosales, en plus de fuir ses responsabilités personnelles à l’égard de la justice vénézuélienne, n’assumait plus sa fonction de maire de la ville de Maracaibo [5].

De son côté, le ministre de l’Information Jesse Chacón a affirmé que les preuves à l’encontre de Rosales étaient suffisamment nombreuses pour qu’il soit présenté à la justice : « Il y a une série de faits contenus dans un dossier, des maisons, des propriétés et des centres commerciaux qui sont inscrits à son nom et à celui des membres de sa famille. A lui de se défendre ». Il a rejeté les tentatives de politisation d’une affaire de corruption : « La question est de savoir s’il existe ou non suffisamment d’indices pour ouvrir une enquête et c’est le cas pour Rosales [6] ».

Chacón a admis ne pas être surpris du comportement de l’opposition. Elle « s’est toujours comportée ainsi. On a pu le voir lors du coup d’État du 11 avril 2002, le 12, ils sont tous apparus dans la presse, ils avaient tous participé au coup d’État, mais le 14, personne n’a parlé, et il n’y a eu aucun coup d’État », a-t-il ajouté d’un ton sarcastique, en référence au refus du Tribunal suprême de l’époque contrôlé par l’opposition d’admettre la réalité du coup de force du putschiste Pedro Carmona Estanga [7].

En effet, Manuel Rosales avait activement participé au coup d’État d’avril 2002 contre le président Hugo Chávez. Il avait signé le décret qui avait dissout toutes les institutions de la nation. Il avait été ensuite acquitté par le Tribunal suprême lors d’un verdict qui a choqué l’ensemble de la société vénézuélienne. Le 3 avril 2009, la justice a condamné 3 commissaires et six policiers responsables des assassinats de manifestants en avril 2002. Ce furent les premières condamnations de responsables de crimes perpétrés lors du putsch [8].

Rosales doit se présenter au plus tard le 20 avril 2009 au tribunal pour répondre des 26 chefs d’accusations qui pèsent à son encontre. Dans le cas contraire, il sera considéré comme fugitif par la justice vénézuélienne [9]. Il a d’ores et déjà abandonné temporairement sa fonction de maire pour une durée de 90 jours [10]. Selon certaines informations, il se trouverait en Colombie [11].

La plainte déposée par les avocats de Rosales auprès de la Commission interaméricaine des droits de l’homme n’a pas été admise par cette instance, montrant ainsi son désaccord par rapport à la tentative de politiser une affaire relevant du délit commun [12].

Raúl Isaías Baduel en détention préventive

L’ancien ministre de la Défense Raúl Isaías Baduel, général à la retraite et farouche détracteur d’Hugo Chávez, a été arrêté le 1er avril 2009 par les services de renseignement militaires. Il est soupçonné de détournement de fonds des forces armées durant son mandat ministériel pour un montant de 14,5 millions de dollars. Le général Ernesto Cedeño, procureur général militaire, a signalé qu’il existait « des éléments de preuves suffisants » pour mettre en examen liberté Baduel [13].

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Général Raúl Isaías Baduel, président de Podemos

Tout comme Rosales, le général Baduel, au lieu de répondre aux accusations qui pèsent à son encontre, s’en est pris à Hugo Chávez, qu’il a accusé d’être le responsable de son incarcération [14]. En réalité, Baduel avait été cité à comparaître à cinq reprises pour être entendu et n’a répondu à aucune de ces convocations. Ce n’est que suite à ces refus réitérés qu’il a été arrêté, a souligné Cedeño [15].

De son côté, Chávez a catégoriquement rejeté les allégations de l’opposition [16]. Les accusations de Rosales et de Baduel à son encontre ne sont guère crédibles pour une raison bien simple. La justice vénézuélienne a également lancé un autre mandat d’arrêt à l’encontre de Carlos Giménez, un ancien gouverneur partisan du président, destitué en juin 2008 pour une affaire de corruption [17].

L’appel au coup d’État de l’opposition vénézuélienne

L’opposition vénézuélienne a opté pour la déstabilisation. Elle a lancé un appel à la « résistance démocratique » face aux réformes administratives, économiques et sociales du gouvernement bolivarien. En effet, l’Assemblée nationale a décidé de confier la gestion des ports, aéroports et autoroutes au gouvernement central afin de contrecarrer les plans sécessionnistes de certains gouverneurs [18].

Le maire de la capitale Caracas, Antonio Ledezma, a lancé un appel au coup d’État : « Je lance un appel aux Forces armées nationales pour qu’elles prennent en compte le concept de désobéissance ». Il a annoncé la création d’un « front national » contre d’Hugo Chávez [19]. Le leader bolivarien est un « grand cauchemar » pour les Vénézuéliens, a-t-il affirmé. Il n’a pas daigné expliquer pourquoi les électeurs ont choisi de voter en faveur de ce « grand cauchemar » quatorze fois sur quinze depuis 1998, date de la première élection de Chávez [20].

L’opposition vénézuélienne joue un jeu dangereux en refusant de reconnaître à la fois la volonté souveraine du peuple vénézuélien et l’autorité d’Hugo Chávez. Ce dernier est, sans nul doute, le président qui jouit de la légitimité démocratique la plus importante de l’histoire du Venezuela et de l’Amérique latine. En retombant dans les travers du passé et dans la tentation putschiste, l’opposition apparaît aux yeux du monde comme le principal obstacle à la démocratie.

[1] El Nuevo Herald, « Fiscalía ordena arresto de alcalde y líder opositor », 20 mars 2009 ; Fabiola Sanchez, « Acciones contra opositores elevan tensiones en Venezuela », 20 mars 2009.

[2] Fabiola Sanchez, « Venezuelan Prosecutor Calls for Arrest of Opposition Leader on Corruption Charge », 19 mars 2009.

[3] Casto Ocando, « La corrupción chavista no se investiga », 21 mars 2009 ; Fabiola Sanchez, « Ordenan trasladar a Caracas el juicio al líder opositor Manuel Rosales », 25 mars 2009.

[4] EFE, « Rosales en lugar ‘seguro’, pero el gobierno insiste en que huyó », 1er avril 2009.

[5] Agencia Bolivariana de Noticias, « CNE podría aplicar abandono de cargo a Manuel Rosales », 31 mars 2009.

[6] Agencia Bolivariana de Noticias, « Si Rosales está en Venezuela debe dar la cara ante la justicia », 31 mars 2009.

[7] Ibid.

[8] Agencia Bolivariana de Noticias, « Carlos Escarrá ratificó que Rosales no está en el país y evade justicia venezolana », 6 avril 2009 ; Fabiola Sanchez, « Condenan entre 17 y 30 años a policías por muertes de manifestantes », The Associated Press, 3 avril 2009.

[9] EFE, « Rosales deberá comparecer ante la justicia el 20 de abril », 1er avril 2009.

[10] The Associated Press, « Alcalde venezolano opositor se separa del cargo por proceso », 3 avril 2009.

[11] Agencia Bolivariana de Noticias, « Carlos Escarrá ratificó que Rosales no está en el país y evade justicia venezolana », op.cit.

[12] Agencia Bolivariana de Noticias, « Cancillería aclara que CIDH no admitió denuncia de Manuel Rosales », 3 avril 2009.

[13] Jorge Rueda, « Detienen a ex ministro de Defensa en Venezuela », The Associated Press, 2 avril 2009.

[14] The Associated Press, « Ex ministro responsabiliza a Chávez de su detención », 3 avril 2009.

[15] Agencia Bolivariana de Noticias, « Privación preventiva de libertad de Baduel garantiza la investigación », 3 avril 2009.

[16] Fabiola Sanchez, « Ex-Defense Minister Blames Chavez for Detention », The Associated Press, 3 avril 2009.

[17] EFE, « Ordenan arresto de ex gobernador afín a Chávez », 5 avril 2009.

[18] Agence France Presse, « Oposición venezolana declara resistencia democrática a gobierno de Chávez », 25 mars 2009.

[19] EFE, « Ledezma llama a militares a no respaldar a Chávez », 28 mars 2009.

[20] EFE, « El frente antichavista ‘no es una aventura’ », 31 mars 2009.

Salim Lamrani

Enseignant chargé de cours à l’Université Paris-Descartes et à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée et journaliste français, spécialiste des relations entre Cuba et les États-Unis. Auteur de Cuba face à l’empire : Propagande, guerre économique et terrorisme d’État, dernier ouvrage publié en français : Double Morale. Cuba, l’Union européenne et les droits de l’homme.

17 Réponses to “L’opposition vénézuélienne et la démocratie par Salim Lamrani”

  1. darksid1 said

    Très bonne article et très bien documenté!

    J’espère que ce coup d’état va échouer!

  2. sylvainguillemette said

    Ça va échouer, sinon finir comme l’autre, bloqué par la population elle-même. Les putchistes s’en remettront par contre aux mercenaires, lesquels continueront de saboter le pays, d’y créer la criminalité dont les «Saint-Pierre» vantent le Venezuela. Sinon, ce sera aussi la même chose quant au sabotage de l’économie, puisque l’oligarchie composée de cinq familles très puissantes au Venezuela, continuera elle de grimper les prix à des taux ridiculement élevés, comme il avait été le cas pour Allende au Chili. Bref, on se retrouve dans la même marre et la seule solution qui m’apparaît comme efficace, c’est de saisir les moyens de production et les capitaux de ces parasites.

    Lamrani a ce don de pointer les détails, dérangeants pour la bourgeoisie et ses serviteurs.

    Merci pour la critique et merci de nous lire, bienvenue sur RW!

  3. Et pourtant,

    Pourriez-vous, s.v.p., si vous êtes de bonne foi, expliquer comment Chavez a tenté de prendre le pouvoir la première fois en 1992?

    Non, vous ne le direz pas, alors, voici: il a tenté de prendre le pouvoir par un coup d’état. En plus, signe de son incompétence, il l’a raté. Il s’est alors rendu compte qu’il devait se faire élire et a commencé à s’acheter des amis.

    Alors, il ne serait pas si étonnant qu’il goûte de sa propre médecine. En plus, un peuple ne peut éternellement être tenu en laisse et se laisser faire. Son régime dictatorial tombera, c’est inévitable. Et il ira se réfugier à Cuba ou en Iran.

  4. internationaliste said

    N’importe quoi. De la part de quelqu’un qui a soutenu le putsch d’avril 2002 mené par les forces d’extrême-droite on n’a pas de leçon à recevoir. C’est drôle de voir St-Pierre « s’inquiéter » tant du sort des Vénézuéliens alors qu’il se fiche complètement du sort des Colombiens sous la férule du fasciste Uribe.

  5. quebecsocialiste said

    @Inter

    C’est simple, Saint-Pierre est un raciste hypocrite.
    Saint-Pierre est raciste envers le peuple souverain du Venezuela parce qu’il fonde son avenir sur l’idée que leur pays sera un jour libre du joug des ordures de l’oligarchie (comme lui, s’il est aussi influent qu’il le prétend) et ce simple fait irrite Saint-Pierre au plus haut point.

    Il est également raciste envers les colombiens et les habitants du tier-monde en général puisque pour lui et selon sa doctrine du capitalisme, ce ne sont que des esclaves qui doivent se tuer au travail chaque jour pour que des gros parasites comme lui puissent mener un train de vie indécent et égoïste tout en crachant leur mépris sur leur « résistance futile ». En plus, il nous annonce dans son commentaire qu’il supportera un éventuel coup-d’état militaire contre un président de gauche DÉMOCRATIQUEMENT ÉLU parce que les sbires de l’oligarchie sont incapables de revenir faire souffrir le peuple par les urnes! Cré JSP! Sacré LOSER!

    « En plus, un peuple ne peut éternellement être tenu en laisse et se laisser faire. »

    VIVE LE QUÉBEC LIBRE!!

    P.S.: Le peuple venezuelien est bien content de son président DÉMOCRATIQUEMENT ÉLU actuel, alors mêlez vous de vos sales affaires JSP, sale facho!

  6. Bien sûr, dans toute sa diatribe, Quebecsocialiste n’aborde pas du tout le point que j’ai amené, à savoir que Chavez est lui-même un fomenteur de coup d’état.

    C’est ainsi lorsqu’on tente de débattre avec les hystériques gauchistes (surtout les nationalistes-séparatistes, ce sont les pires), ils dévient le sujet à chaque fois qu’ils sont frustrés, ce qui est la majorité du temps, puisqu’ils sont jaloux de ceux qui ont réussi.

  7. internationaliste said

    S’il y en a en un qui est frustré ici c’est St-Pierre dont le blogue ne suscite aucun intérêt, à tel point que lui-même préfére passer son temps ici.

    On voit bien aussi que tu n’as rien à dire contre les coup d’État fomentés par l’impérialisme américain.

  8. quebecsocialiste said

    JSP n’a plus envi de débattre sérieusement, encore plus depuis le paquet de niaiseries diffamatoires et irresponsables de JLP au début de la semaine.

    Pour le coup-d’état, que voulez-vous que je vous dises? C’est arrivé, Chavez a bel et bien essayé de renversé un gouvernement illégitime qui envoyait l’armée tirer sur son propre peuple. Aujourd’hui, il est le gagnant incontesté de 14 scrutins populaires et ça donne de l’urticaire à la droite qui, une fois de plus, ne plus gagner démocratiquement.

    Pour le reste, ça fait longtemps que vos petites attaques aussi vaines que basses ne me touchent plus, alors taisez-vous donc, raciste.

  9. « Chavez a bel et bien essayé de renversé un gouvernement illégitime qui envoyait l’armée tirer sur son propre peuple. »

    Totalement faux, bien sûr. Chavez n’est qu’un cinglé assoiffé de pouvoir. Mais, ceci est arrivé, toutefois, depuis que Chavez est au pouvoir. Il ne manque pas une occasion de faire enlever ou séquestrer ses opposants, vidant ainsi, peu à peu, le pays de toute résistance. Heureusement que certains visionnaires ont vu le désastre venir et se sont réfugiés ici, au Canada, ou bien dans d’autres pays.

    Pour ce qui est du reste de la dégoulinante tartine de haine que le quebecsucialiste tente de me servir, disons que tout le monde sait très bien que je ne suis pas raciste, mais que lui l’est, clairement. Tout nationaliste veut un renfermement sur soi-même, ce qui suppose une haine et une méfiance de l’étranger. Le maître à penser de quebeceux est Parizeau, est-il utile d’ajouter autre chose?

  10. internationaliste said

    N’importe quoi. Les opposants de Chavez sont loin d’être séquestrés. Ils sont toujours actifs dans leur volonté de renverser le gouvernement démocratiquement élu de Chavez et ne cessent de lancer leurs campagnes de propagande haineuse qui sont relayés par des réactionnaires endurcis comme St-Pierre et autres hurluberlus du même acabit.

    Par contre en Colombie les groupes paramilitaires d’extrême-droite ne cessent de traquer les opposants au régime d’Uribe et de menacer la vie des militants des droits de l’homme.

    Pour ce qui est du soi-disant « racisme » de QuébecSocialiste c’est une autre de tes accusations farfelues et gratuites digne d’un vieux croûton frustré.

  11. quebecsocialiste said

    @JSP le petit menteur malicieux

    « Totalement faux, bien sûr. Chavez n’est qu’un cinglé assoiffé de pouvoir. Mais, ceci est arrivé, toutefois, depuis que Chavez est au pouvoir. Il ne manque pas une occasion de faire enlever ou séquestrer ses opposants, vidant ainsi, peu à peu, le pays de toute résistance. »

    Faux, faux et encore FAUX.
    Les affirmations gratuites: Le seul salut de la droite charognarde.

    « Heureusement que certains visionnaires ont vu le désastre venir et se sont réfugiés ici, au Canada, ou bien dans d’autres pays. »

    Remplacez « visionnaires » par « crétins » ou « droitistes intolérants » et « réfugiés » par « immigrants sans pression » et ça se rapproche de la réalité.

    « Pour ce qui est du reste de la dégoulinante tartine de haine que le quebecsucialiste tente de me servir »

    Ben voyons…
    L’exagération puissance infinie de JSP est toujours aussi hillarante.

    « disons que tout le monde sait très bien que je ne suis pas raciste, mais que lui l’est, clairement. »

    Et ce « tout le monde » est? Comparons un instant: D’un côté il y a moi, qui n’a jamais lancer la moindre insulte ou même la plus petite affirmation raciste ici ou dans la vie de tous les jours (n’importe où et n’importe quand dans le fond) et de l’autre, il y a vous, qui aviez fait des allusions réductrices sur l’origine ethnique d’Amir Khadir lors du scandale (pour les gens attentifs et antiracisme du moins) entourant les insultes racistes lancées à ce dernier par le raciste notoire Richard Martineau, qui se fiche de la mort de milliers de civils palestiniens dont des centaines d’ENFANTS, qui supporte ouvertement un APARTHEID brutal et hautement dangereux pour ses voisins (coucou Israël avec son nouveau ministre des affaires étrangères qui voudrait faire pendre les députés « non-juifs » à la knesset), qui supportez une idéologie RACISTE, le sionisme, qui n’a rien à voir avec le judaïsme, mais qui apporte tout de même une montée de l’antisémitisme (le vrai, pas les foutaises vides de sens que vous nous balancez ici) partout où sa « Defence League » terroriste et intolérante passe (vous contribuez donc à la croissance de l’antisémitisme, bien que votre poids médiatique soit en dessous de l’insignifiance), qui vous foutez des choix démocratiques des peuples souverains d’Amérique du Sud et finalement, VOUS, qui avez supporté un président déchu détesté par 84% de la population étatsunienne, êtes un RACISTE envers le PEUPLE!
    Je préfère largement ma vie paisible où j’aide mon prochain, à côté de votre existence pathétique de couillon raciste, pro-exploitation, pro-guerre, pro-terrorisme, pro-apartheid et arrogant détestable!

    « Tout nationaliste veut un renfermement sur soi-même, ce qui suppose une haine et une méfiance de l’étranger. Le maître à penser de quebeceux est Parizeau, est-il utile d’ajouter autre chose? »

    … et bla bla bla… J’ajouterai que vous êtes un raciste et moi non, en plus du fait que je n’ai aucun respect pour Parizeau, alors que vous avez visiblement du respect pour Bush, Harper, Sarkozy, Sharon et Netanyahu.

  12. Inutile d’aller plus loin, tout le monde sait bien que les nationalistes du genre de quebecsocialiste sont des racistes et qu’ils en veulent aux immigrants de ne pas voter du bon bord, et qu’ils en veulent aux anglo-canadiens de ne pas les appuyer dans leur désir de scinder le pays.

    Moi, je n’ai que du respect pour mon prochain, tous mes commentaires le démontrent.

  13. internationaliste said

    Encore des accusations gratuites sans la moindre preuve comme d’habitude. Quant à ton soi-disant « respect » on n’a qu’à lire tes commentaires pour voir la haine qui t’anime pauvre hystérique frustré.

  14. quebecsocialiste said

    « Inutile d’aller plus loin, tout le monde sait bien que les nationalistes du genre de quebecsocialiste sont des… bla bla bla et (bâillement)… »

    « Moi, je n’ai que du respect pour mon prochain, tous mes commentaires le démontrent. »

    Pffff! HA HA HA HA HA HA! (soupir d’après rire)… Franchement JSP, il y a une marge, même pour un fieffé menteur comme vous, à des rire des lecteurs et lectrices de façon aussi outrageusement ridicule. Vous prenez les gens pour des cons, avouez-le.

  15. sylvainguillemette said

    « Pourriez-vous, s.v.p., si vous êtes de bonne foi, expliquer comment Chavez a tenté de prendre le pouvoir la première fois en 1992? »

    Oui, avec un coup d’État soutenu par le peuple, car ce dernier criait famine, justement en 1992, lorsq

  16. sylvainguillemette said

    lorsque l’armée a ouvert le feu sur la population…

  17. sylvainguillemette said

    «, puisqu’ils sont jaloux de ceux qui ont réussi.»

    Euh, réussi quoi? Les bourgeois de GM ont réussi quoi? Et les bourgeois de toutes les autres entreprises privées qui ont fait faillite au courant de la sombre histoire capitaliste par la faillite? Jaloux mon cul, parasite. J’ai une belle vie, une femme adorable, des enfants merveilleux, un bon entourage, je n’ai pas besoin de votre capital, étouffez-vous avec (Ne faites pas ça, vous pourriez mourir.).

    Et pour revenir au coup d’État de Chavez, dois-je rappeler que l’économie allait très mal, que la bourgeoisie s’était amplement servie sur le dos des prolétaires vénézuéliens et que lorsque ceux-ci ont protesté pour avoir de la bouffe, ils ont mangé du plomb en guise de compréhension gouvernementale capitaliste. C’est ainsi et avec bien d’autres crimes accumulés que la grogne populaire a vu le jour. Et c’est ainsi que Chavez a su tirer profit de la situation pour faire avancer le socialisme.

    C’est vous le jaloux en fin de compte.

    «Il ne manque pas une occasion de faire enlever ou séquestrer ses opposants, vidant ainsi, peu à peu, le pays de toute résistance. Heureusement que certains visionnaires ont vu le désastre venir et se sont réfugiés ici, au Canada, ou bien dans d’autres pays.»

    Si c’est de la racaille bourgeoise dont vous parlez, alors bon débarras! Et si c’est de la racaille comme celle peinte ici dans ce fameux texte de Lamrani, alors bon débarras encore!

    Les putchistes et les criminels capitalistes doivent foutre le camp sur la Lune ou se défaire de leurs moyens de production et intégrer les rangs des véritables méritants, les travailleurs. Tous les «enlevés et les opposants» dont parle monsieur Saint-Pierre sont le genre de racaille présentée ci-haut. Il n’y a même pas d’exception, même le général à la retraite dont parle l’article a tenté le putch avec des privilèges octroyés par la bourgeoisie vénézuélienne. Chavez lui-même, en 2002, fut enlevé par la racaille bourgeoise et capitaliste et cela fustige t-il Saint-Pierre? Aucunement.

    « Heureusement que certains visionnaires ont vu le désastre venir et se sont réfugiés ici, au Canada, ou bien dans d’autres pays. »

    Oui, justement, comme le syndicaliste mexicain qui, au Mexique, grâce à un autre gouvernement de droite, risque sa vie pour les intérêts des travailleurs! Cré…..tin!

    « Inutile d’aller plus loin, tout le monde sait bien que les nationalistes du genre de quebecsocialiste sont des racistes et qu’ils en veulent aux immigrants de ne pas voter du bon bord, et qu’ils en veulent aux anglo-canadiens de ne pas les appuyer dans leur désir de scinder le pays.
    Moi, je n’ai que du respect pour mon prochain, tous mes commentaires le démontrent. »

    Et pourtant, vous ne respectez pas notre opinion sur l’indépendance -et non pas la séparation-. Vous n’êtes qu’un frustré parce que partout sur Terre, votre camp régresse et fait de plus en plus pitié. Accrochez-vous à vos babioles et profitez-en pendant que c’est possible. Ça ne risque pas de s’éterniser…

    Saint-Pierre a bifurqué vers d’autres sujets en plus d’inventer des mensonges sur Chavez, lesquelles il ne peut prouver, ni même en définir la source –sinon un journal imprimé à Miami, le bastion des putchistes capitalistes latino-américains-.

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