Reactionism Watch

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Neuf ans après le 11-Septembre

Posted by sylvainguillemette sur 14 septembre, 2010

Le temps passe. Neuf ans après les attentats qui endeuillèrent les États-Unis, la lucidité et la ténacité de Thierry Meyssan portent leurs fruits : une large majorité de personnes dans le monde ne croit plus à la version gouvernementale des États-Unis. Ce phénomène s’observe jusqu’aux États-Unis, où un dernier sondage évalue à 74 % le nombre de citoyens pris par le doute. Même les responsables de la commission d’enquête présidentielle admettent ne pas être convaincus par le rapport qu’ils ont signé. Pour l’initiateur opiniâtre de ce débat, le temps n’est plus à discuter de l’impossibilité de la version officielle, il faut maintenant saisir l’ONU et poursuivre les réels coupables.Nous commémorons le neuvième anniversaire des attentats du 11-Septembre qui marquèrent le début d’une guerre que ses promoteurs voulaient sans fin. Après avoir tué près de 3 000 personnes aux États-Unis, les commanditaires des attentats causèrent la mort de plus d’un million de personnes supplémentaires en Afghanistan et en Irak. Leur plan prévoyait de poursuivre ce carnage en détruisant la Syrie et l’Iran, mais ils n’ont pu —pour le moment— mener cette phase à exécution.

À l’occasion de ce triste anniversaire, ceux qui ont rejeté la responsabilité de leur propre crime sur des islamistes avant de ravager le Proche-Orient musulman nous offrent une nouvelle mise en scène. Un faux débat agite les États-Unis à propos de la construction d’un centre culturel musulman à Manhattan, et un autre faux débat accompagne l’autodafé annoncé de Corans. À l’issue de ces provocations, les autorités US ne manqueront pas de nous expliquer qu’elles sont intervenues pour garantir la liberté religieuse dans leur pays, espérant ainsi nous faire oublier que les crimes de masse qu’elles ont commis au Proche-Orient le furent dans une ambiance de croisade contre l’islam.

Elles voudraient aussi nous empêcher de prendre conscience de leur échec à convaincre. Il y a neuf ans, j’étais seul à réfuter les mensonges du 11-Septembre, à dénoncer un coup d’État du complexe militaro-industriel, et à alerter sur les projets bellicistes du nouvel Empire. Malgré les insultes, les menaces et les attaques, j’ai parcouru le monde pour éclairer l’opinion publique internationale et désamorcer l’idéologie de guerre des civilisations. Je n’ai pas pu développer ce travail aux États-Unis, où j’ai été déclaré persona non grata. Cependant, une fois le choc assimilé et le deuil accepté, de courageux États-uniens ont porté le flambeau dans leur propre pays. Chaque année les sondages montrent que 10 % d’Américains supplémentaires doutent de la version établie par la Commission Kean-Hamilton. Aujourd’hui plus de 70 % des États-uniens doutent, y compris MM. Kean et Hamilton, les co-présidents de la commission chargée de graver dans le marbre la version gouvernementale. À ce rythme constant, la totalité de la population US aura rejeté cette version dans trois ans.

Nous sommes désormais une large majorité dans le monde à exiger que toute la lumière soit faite sur ces crimes. Le 11-Septembre ayant été utilisé par les États-Unis et le Royaume-Uni devant l’ONU pour justifier de leur invasion de l’Afghanistan et de l’Irak, cette affaire n’est plus nationale, mais internationale. Le temps est venu pour que l’Assemblée générale des Nations Unies désigne une commission d’enquête, réunisse les éléments déjà connus du public et prépare la mise en accusation des suspects.

Que nous ayons perdu des parents sous les décombres du World Trade Center ou sous ceux des maisons bombardées de Kaboul et de Bagdad, que nous ayons perdu des enfants tués par l’occupant ou tué en occupant le Proche-Orient, nous sommes tous victimes du même système. Nous devons ensemble lutter pour établir toute la vérité et punir les coupables, parce que nous ne parviendrons pas à la paix sans la justice.

Thierry Meyssan

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Terrorisme au Canada, deux poids, deux mesures!

Posted by sylvainguillemette sur 26 août, 2010

Les membres de divers corps policiers rendaient cet après-midi compte de leur triomphe sur trois terroristes en devenir. Et c’est de fait, une excellente affaire qu’ils les aient arrêté avant qu’ils n’accomplissent leur but, pour nous, simples citoyens canadiens, n’ayant pas droit de décider des politiques étrangères canadiennes. Mais cela dit, qu’arrivera t-il aux autres terroristes? À ceux qui sont nos alliés, à ceux qui ont enquêté pour arrêter ces «trois», qui rappelons-le, avaient collaboré avec la CIA pour interroger sous torture, Omar Khadr, un enfant soldat accusé d’avoir fait –lancement d’une grenade…- ce que les soldats de l’OTAN font tous les jours dans les conflits qu’ils occasionnent? Le SCRS n’est-il pas, lui aussi, complice de terrorisme selon les articles 83.03, 82.3 du code criminel canadien? Il possède l’arsenal explosif reproché aux «terroristes». Il entretient des liens avec l’entité terroriste par excellence, la CIA, qui rappelons-le, a renversé, en moins d’un siècle, plus de 45 États qu’elle jugeait non légitime à travers le monde.

La CIA a également largué des produits chimiques et bactériologiques sur des populations, et étrangères, et états-uniennes. La CIA a mis en place des dictatures sanguinaires. Elle a également fait assassiner de nombreux militants pacifistes pourtant, et fait torturer des milliers d’autres «opposants» idéologiques. Elle a également fait commerce de la drogue via le Panama de Manuel Noriega, le célèbre dictateur jeté ensuite aux poubelles. La CIA a également commis des tas de massacres au Vietnam, où ses habitants meurent et souffrent encore de l’Agent Orange, déployé par John F. Kennedy et concocté par Monsanto. La CIA, en Amérique latine, a fait des centaines de milliers de morts et a mis par exemple en place, la célèbre dictature du général Pinochet, célèbre surtout, pour le sang qu’elle a versé et pour la démocratie socialiste qu’elle a renversé.

Sinon, comment Benjamin Netanyahu peut-il traverser nos frontières, lui qui s’adonne au terrorisme, cela dit, avec la complaisance de notre Premier ministre? Comment le Canada peut-il appliquer deux poids, deux mesures, lorsque les faits concernent ses propres forces ou celles de ses alliés? Israël n’avait pas elle, l’intention de faire exploser une cinquantaine de bombes, elle a plutôt, en toute impunité et sans condamnation d’Ottawa, largué des tonnes de bombes sur des zones civiles du Liban en 2006, y tuant près de 1100 civils, et en a fait de même à Gaza, en y en tuant cette fois-ci plus de 1600! Elle y a utilisé du phosphore blanc offensivement, sur des civils également. Elle a largué des armes à sous-munitions, dont 5% à 15% de ses sous-munitions n’ont pas explosé, constituant des champs de mine pour les civils. Elle a même utilisé du NAPALM sur les civils, y tuant, là encore impunément, des civils.

On annonce donc, aujourd’hui, l’arrestation de trois hommes en possession d’engins explosifs, qui avaient pour but de «terroriser» la population canadienne. Ces gens seraient en lien avec des cellules afghanes, où le Canada, aux côtés de ses alliés économiques, occupe le pays dans le but de soutenir la dictature d’Hamid Karzaï qui, rappelons-le, n’a jamais été élu démocratiquement, ni à son premier, ni à son deuxième mandat. Les forces armées canadiennes occupent l’Afghanistan dans le but de protéger, surtout, l’oléoduc et le pillage des ressources afghanes, en plus de la position stratégique que représente le pays quant aux ennemis idéologiques de la région.

Nous voyons donc de la sorte, des terroristes en accuser d’autres de terrorisme, et surtout, nous voyons un État voyou, le Canada, faire fi des conditionnements qui amenèrent ces «trois terroristes en devenir» à poser les gestes qu’ils projetaient. Car, de fait, c’est probablement à cause de l’occupation de l’Afghanistan, et de celle de l’Irak que ces gens en sont venus à vouloir rendre la monnaie à leurs ennemis, à nous. Car, ne nous le cachons pas! Notre occupation de ces territoires leur est tout aussi terrorisante. Et je ne parle pas là de groupes religieux, que je condamne également, mais de simples Afghans ou Irakiens voulant défendre leur patrie de l’ingérence des États voyous comme Washington ou Ottawa.

Tel que «défini pourtant par les lois canadiennes», le Canada et ses services secrets ont ainsi contrevenu à leur propre code criminel. Agissant parfois de concert avec la CIA, qui n’hésite pas à tuer ses opposants idéologiques, à les enlever, à les séquestrer ou à les torturer, le SCRS collabore de fait, avec une entité terroriste, soit la mieux financée du monde.

C’est une bonne chose que les Canadiens, dont les Québécois, n’aient pas payé pour les crimes commis par Ottawa et ses alliés terroristes. Et certes, le danger terroriste existe bel et bien au Canada, mais tant que le «danger terroriste» existera ailleurs, en Afghanistan ou en Irak par exemple, avec les activités douteuses de l’OTAN, de la CIA, du SCRS et des autres complices de la dictature bourgeoise, ce danger terroriste demeurera.

Encore une fois, bravo! Mais le travail n’est pas terminé!

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Procès d’un enfant-soldat, une première au 21e siècle

Posted by sylvainguillemette sur 12 août, 2010

La population mondiale s’apprête à vivre une nouvelle étape historique dans l’escalade impérialiste des États-Unis d’Amérique –et de ses comparses, dont le Canada- et de la bourgeoisie en sa dictature. Le procès d’un enfant-soldat débute aujourd’hui, ce qui ne s’est pas produit depuis des décennies et ce, sous des régimes fascistes et totalitaires.

La Base et Prison de Guantanamo, base servant d’introduction d’un potentiel «Putch» contre l’État socialiste de Cuba, abritent, vous le savez, des prisonniers de guerre, de guerres déclenchées sur des argumentaires indéniablement mensongers, rappelons-le. Ses prisonniers y sont torturés avec le consentement de l’État alors que pourtant, la cour Suprême des États-Unis d’Amérique condamne et ordonne la fermeture de la célèbre base de torture.

Un jury militaire est déjà choisi et décidera du sort de l’enfant-soldat. Omar Khadr prend ainsi le risque de passer une partie de sa vie en prison, sinon le reste, alors qu’il est accusé dans le fond, d’avoir «osé» faire ce qu’on voulait lui faire…  Les soldats envahisseurs états-uniens, eux, quand ils entrent dans des pays souverains comme l’Irak, avec des 

arguments mensongers pour se le permettre et cela, au-delà des permissions de l’ONU, n’en lancent-ils pas des grenades? Ils lancent même des Mother of All Bomb!

Et de fait, Omar Khadr a première admis qu’il n’a pas lancée de grenade dans sa première déposition, qui fut détruite et remplacée par celle dictée par le Pentagone. Enfin, torturé et détenu depuis longtemps, Omar Khadr fut contraint de déposer une deuxième version, alléguant le contraire. La torture fut donc utilisée pour qu’il admette avoir lancé une grenade, une «grenade» que des milliers de soldats canadiens et états-uniens ont lancé en Irak ou en Afghanistan voyez-vous?

L’avenir d’Omar Khadr se trouve en réalité entre les mains du gouvernement conservateur canadien, qui prône ouvertement sa condamnation avant même son procès. Cela n’est pas incohérent avec ses positions habituelles, remarquons-le. Si les conservateurs avaient été au pouvoir en 2003, nous serions en Irak, à «buter de l’Irakien» pour imposer la Loi de la bourgeoisie canadienne, états-unienne et anglaise. Heureusement, ce n’était pas le cas. Ottawa sinon, passe son temps à se faire complaisante des crimes d’Israël. Il s’en vante partout sur les tribunes, que Tel-Aviv a le droit de larguer du phosphore blanc sur des zones peuplées de civils pour se «défendre». Ottawa ne sauvera Khadr que si on lui impose, et encore. En réalité, Ottawa se fiche éperdument de la justice internationale et des crimes de Khadr. Elle est le chien-chien de Washington, et fera tout ce que Washington lui demandera.

C’est comme je vous le dis, un évènement historique, mais dont je me passerais volontiers.

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Un front nord-coréen d’abord?

Posted by sylvainguillemette sur 22 juillet, 2010

https://reactionismwatch.wordpress.com/wp-content/uploads/2010/07/parade1.jpg?w=300D’abord, soyons clair, je ne peux pas prédire l’avenir. Je ne fais qu’émettre une hypothèse, bien partagée de toute façon.

Dimanche prochain, les États-Unis d’Amérique vont, conjointement avec les forces militaires sud-coréennes, mener des exercices d’«envergure» dans les eaux disputées. C’est ce qu’ils disent eux-mêmes, à la communauté internationale.

Si la Russie avait décrété une telle pratique conjointe avec l’Iran, dans des eaux limitrophes à quelconque allié de l’Empire états-unien, celle-ci aurait été qualifiée de provocatrice par Washington et s’en seraient suivies des sanctions contre l’Iran et son «allié du jour», à nouveau…

Il est d’ores et déjà acquis que la Corée du Nord de Kim-Jong-Il se trouve sur la liste noire états-unienne et plusieurs rumeurs internationales, répétées par bien des leaders, dont Fidel Castro, veulent que la Corée du Nord soit la première frappe de l’Axe des Bourgeois. À priori, il faut une raison pour déclencher les hostilités. Et pour trouver de telles excuses, l’Axe des bourgeois ne chôme pas et s’y connait. L’affaire du Golfe de Tonkin n’est pas sans nous rappeler jusqu’où sont prêts à aller les valets de la bourgeoisie pour servir celle-ci.

En menant ses activités militaires tout près des frontières nord-coréennes, Séoul et Washington ne peuvent qu’être jugés à leurs actes, provocateurs bien sûr. Suite aux récentes accusations menées contre Pyongyang par l’Axe des bourgeois, en ce qui concerne le torpillage d’une corvette sud-coréenne –coulée par des agents secrets états-uniens-,  il est d’apparence provocatrice de réaliser de telles manœuvres aux frontières d’un pays qu’on menace par la bande d’envahir et de détruire. Et ce n’est pas comme si Pyongyang était la seule provocatrice ici… S’il avait fallu que la Corée du Nord aille survoler le ciel des États-Unis d’Amérique des centaines de fois, comme ceux-ci lui ont fait…

Bref, les indices nous amènent à croire qu’un conflit pourrait voir le jour sous peu, quant au caractère provocateur et volontaire de Washington et de ses sbires. L’idée en tout cas, d’un désir de paix pour cet Empire bourgeois, ne nous effleure plus l’esprit. À d’autres…

Dimanche prochain pourrait bien être le théâtre d’une nouvelle mise en scène.

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Cuba libère les terroristes et putchistes cubains

Posted by sylvainguillemette sur 14 juillet, 2010

https://i0.wp.com/www.havanatimes.org/wp-content/gallery/cuban-5/ht%20terrorists%201.jpg

Sur un fond de plus sincères préoccupations

Cuba libère les terroristes et putchistes cubains qu’elle a arrêté en 2003, sans trop en faire de cas, certainement plus concernée par la potentielle guerre qui pourrait se dérouler vers la fin Juillet 2010, en Iran –mais qui déborderait de ces frontières…-.

C’est qu’une armada de grande envergure s’est placée en position de siège aux frontières de l’Iran, formée des armées navales, aériennes et terrestres états-uniennes et israéliennes. Certains de ces navires et sous-marins de guerre sont armés de «missiles à multiples têtes nucléaires», rappelant là la contradiction des propos paranoïaques de cet Axe avec ses gestes. Sans parler des mensonges sur l’Iran, qu’on nous avait répété sous George W. Bush Jr, à propos de l’Irak de Saddam Hussein –l’Axe du mal…-.

Les mensonges médiatisés d’un Empire

Mais pour revenir à Cuba, et je tiens à y revenir, il serait d’emblée opportun pour tout débat clair à ce sujet, sans totalitarisme, de mettre les faits au jour. Les dits «dissidents» n’étaient de fait que des traîtres à la nation drapés dans des linceuls de «révolutionnaires». Foutaise. Ces dits dissidents furent arrêtés avec du matériel subversif –prévoyant nuire à l’État de Cuba ou le renverser-, fourni par un État étranger. Le même crime, si commis aux États-Unis d’Amérique, est passible de la peine de mort, à titre de HAUTE TRAHISON.

De plus, nous connaissons la haine de Washington vis-à-vis le socialisme, elle qui est sous gouverne bourgeoise, de toute évidence. Et encore, tout honnête historien sait très bien par quels massacres –commis chez d’autres nations, contre celles-ci – sont passés les États-Unis d’Amérique pour arriver à leur hégémonie actuelle. Il faudrait donc tout un culot pour nier l’impérialisme des États-Unis d’Amérique, sachant qu’ils ont renversé officiellement plus de 45 États dans le monde en moins d’un siècle, qu’ils ont imposé les pires dictatures après le stalinisme et le nazisme, qu’ils ont massacré des millions d’êtres humains au nom de «leurs valeurs» partout dans le monde, qu’ils tirent les cordes sur plusieurs autres «démocraties» et qu’elle impose ses visions par les armes, tant économiques que par les armes à feu.

Durant des décennies, et plus encore, Washington a fait fi des autres nations avec qui elle partageait la Terre. Durant plusieurs décennies, Washington a bafoués toutes les règles élémentaires de «démocratie des autres nations», Washington a fait tuer ses opposants idéologiques partout sur la Terre. Elle a enlevé des millions d’individus, en a torturé autant et exécuté l’équivalent, sommairement, arbitrairement. Washington est sur tous les théâtres internationaux où il y a lutte de pouvoir. Et précisément lorsque le socialisme était du jour, Washington y était aussi, avec ses sbires, ses assassins, ses comploteurs, ses tortionnaires, ses saboteurs, ses terroristes, bref, ses agents de la CIA. Elle a même assassiné des présidents démocratiquement élus alors qu’ils étaient en fonction (Patrice Lumumba entre autre). Cuba n’y a pas échappé.

Tout au long des années où Cuba semblait s’isoler des autres nations du monde, de fait, ce n’était qu’un faible bassin de pays, apeuré par les menaces états-uniennes, qui faisait écho de ces menaces illégales et antidémocratiques. En réalité, plus de 190 pays de l’ONU condamnent depuis plus de 17 ans le Blocus exercé contre Cuba, et ces pays ont aujourd’hui des ententes sociales et commerciales avec l’île assiégée. Mais la réalité,  c’est que le droit d’exercer un Veto à l’ONU diminue toutes chances d’exercer la démocratie en son sein, et chaque fois qu’une condamnation des États-Unis d’Amérique ou de ses sbires a vu le jour, le droit de Veto était appliqué. Autrement dit, selon l’ONU et ses règles, Washington n’a jamais commis de crime à l’égard des autres nations (comme contre Cuba), ne commettra jamais de crimes à l’égard de ces nations et peut faire la morale aux autres nations, chez lesquelles  «elle ne commet pas de crime selon l’ONU»… Aberrant. Mais pourtant vrai.

Alors aujourd’hui, Washington et l’Union Européenne, toutes deux très en de ça des exemples qu’elles aimeraient que Cuba et les autres soient, font la comédie et manipulent l’information médiatique, au point d’en rendre Cuba coupable d’avoir emprisonné, pourtant, des gens qui auraient risqué la peine de mort aux États-Unis d’Amérique (pour haute trahison), pour le même crime. Et en réalité, ces putes à bourgeois –dont certains étaient bourgeois également-, nostalgiques de l’époque de Batista, où la bourgeoisie régnait en maître sur l’île déjà assiégée à cette époque, sont financées, armées et entraînées par Washington. Quant à l’Union Européenne, je vous renvois au fabuleux travail de monsieur Salim Lamrani, qui en avait long à dire sur les doubles-mesures qu’imposent celle-ci à Cuba.

La dissidence cubaine ne représente pas la volonté d’une nation.

Et si la dissidence cubaine était fabriquée de l’extérieur? Et si la dissidence n’était de fait qu’une poignée de gens financée à très haut niveau par la maison blanche? Eh bien! C’est précisément le cas! La maison blanche a bel et bien financé et organisé ces dissidents, qui ne représentent en rien la volonté de la population de l’île assiégée, assiégée ironiquement par les employeurs de ces dissidents!

En réalité, la population de Cuba, même si elle aimerait détenir plus de matériel et jouir comme d’autres, de ces babioles inutiles qu’on empile et refoule aux sites d’enfouissement ici, n’envie aucunement la liberté individuelle capitaliste, qui n’instaure au fait, que la liberté d’entreprendre à ceux qui en ont les moyens. Et par conséquent, qui dit moyens d’entreprendre, dit moyens d’exploiter. Et je ne crois pas que les Cubains sont envieux de la situation des pays de son calibre économique. Les Cubains n’envient certainement pas le système de santé dominicain, ou celui du Panama ou du Ghana. Et je ne crois pas non plus que les Cubains envient les États-uniens pour le leur, qui laisse en plan une population grosse comme cinq fois celle de Cuba!

En réalité, l’insurrection commandée par Washington n’est jamais venue.  Leur plan a échoué, et aujourd’hui, les Cubains peuvent regarder en arrière, puis en avant sans honte, sans remettre en question le socialisme lui-même. Les États-uniens ne peuvent pas en faire autant, sauf si les massacres ne les dégoûtent pas, et sauf si la démocratie ne leur est que superficielle. À toutes les nations que Washington a fait souffrir, les États-uniens ne s’en sont jamais excusé, tout au contraire! Ils ont récidivé. Et ils menacent aujourd’hui l’Iran, parce qu’elle voudrait faire ce que Washington fait, elle et ses sbires –Israël et les États-Unis d’Amérique possèdent un arsenal nucléaire qu’ils interdisent à l’Iran, défaite de la dictature du Sha. Car sous le Sha, Washington avait tenté de nucléariser l’Iran! Ironie? Non! Hypocrisie! Les armes nucléaires ne dérangent guère Washington, c’est «qui les possède» qui gêne amplement Washington, qui en possède également.-.

En réalité, la dissidence n’était qu’un groupe de mercenaires, à la solde de Washington. Ils ne représentaient pas un courant, ni une volonté populaire. Au contraire, les Cubains continuent après 50 ans de croire que c’était le bon choix, la bonne chose à faire que de nationaliser les moyens de production cubains. Mais c’était surtout leur droit, que n’ont pas respecté Washington et ses sbires. Et pour punir Cuba, Washington lui a imposé un Blocus illégal, d’ailleurs condamné par l’O.N.U.. Ensuite, étant donné que Washington ne s’arrête jamais à la légalité des choses, elle a orchestré des tentatives d’assassinat de Fidel Castro. Comme elle l’a fait pour d’autres dirigeants qui ne lui plaisaient pas ailleurs dans le monde. Ces tentatives vaines, Washington a fait du sabotage, largué des produits chimiques et bactériologiques sur les champs et les élevages cubains. Elle a ensuite financé du terrorisme. Par exemple, la CIA, l’organisation terroriste états-unienne par excellence,  a organisé des groupes de commandos, en vue de débarquer sur l’île cubaine et d’y installer un régime docile et servile –cela se passe en 1961, deux ans après la chute de Batista, le pion de Washington…-. Le débarquement de la Baie des cochons raté, Washington se venge sur les Vietnamiens, qu’elle tuera par millions avec ses épandages de l’Agent Orange et le largage 22 millions de tonnes de bombes –Sous de faux prétextes, aujourd’hui démentis, que la flotte états-unienne était attaquée par le Vietnam!-!

Plus tardivement, Washington paiera des mercenaires tels que Luis Posada Cariles –Elle le payait déjà depuis au moins 1961, où il a participé, lui aussi, au débarquement raté de la Baie des cochons.- pour «terroriser l’État cubain». Celui-ci posera des bombes dans des discothèques et des hôtels cubains. Puis, le 6 octobre 1976, il fait exploser l’avion commercial cubain 445, ce qui a coûté la vie à 73 personnes à la Barbade, incluant toute l’équipe junior d’escrime cubaine qui venait de remporter les jeux panaméricains. Bref, Washington qui interdit aux États de l’Axe du Mal de faire du terrorisme, ose se permettre ces droits qu’elle nie aux autres. -Ce n’est pas sans rappeler que dans les années 90, c’est Washington qui faisait exploser les voitures de Bagdad!-

Finalement, tout ce que l’on peut réitérer, c’est que Cuba vient de relâcher une bande de terroristes sans scrupule, financés à même les impôts des prolétaires états-uniens, pour accomplir ce que ces mêmes prolétaires états-uniens tentent soit disant de combattre dans des pays souverains, en y laissant leur vie. Cuba vient de laisser s’échapper des traîtres qui sans l’ombre d’un doute, récidiveront, au nom du ô capital et des intérêts qu’ils en retirent, manifestement.  C’est que c’est payant d’être un dissident antisocialiste…

Je ne voulais donc que corriger les mensonges honteux de nos médias de masse adorés, dont Radio-Canada, qui parle elle aussi de libération de prisonniers politiques –Assez ironique que Washington n’en dise aucun mot quant à son alliée inconditionnelle la Colombie, qui détient bien plus de prisonniers politiques que quiconque en Amérique latine!-, alors que ces gens n’ont guère été emprisonnés pour des raisons politiques, mais parce qu’elles détenaient du matériel subversif en vue de renverser l’État cubain, et que ce matériel fut fourni par un État étranger, ce qui constitue un acte de haute trahison, qui aux États-Unis d’Amérique, serait passible de la peine de mort. En bref, jamais Washington ne reconnaîtra la légitimité de ce qui se passe à Cuba, tant que celle-ci ne pliera pas au diktat de la bourgeoisie internationale, soit au salariat, donc au capitalisme. Les libertés que Washington prétend défendre, ne sont de fait que celles que les bourgeois obtiennent avec leurs capitaux, et qu’une masse laborieuse ne pourra jamais obtenir, étant donné qu’elle sera éternellement soumise au salariat de ces premiers. Les libertés que défendent donc les sbires de la bourgeoisie internationale ne sont que celles d’une minorité parasitaire, qui viennent brimer celles de la majorité populaire et laborieuse de ne pas se faire exploiter par cette minorité parasitaire qui n’a rien de légitime d’autre que le fait qu’elle possède les capitaux, dans un système économique où ces derniers sont indispensables pour jouer quelconque rôle, de quelconque importance.

Et pour terminer, j’aimerais rappeler qu’aux États-Unis d’Amérique, il existe aussi des prisonniers politiques. Plus de 1000 selon plusieurs sources indépendantes du département d’État! Même des prisonniers d’exception sans droit –GUANTANAMO-! Et les droits de l’homme ne sont pas respectés non plus, selon Amnesty International -Et cela, sans considérer les prisonniers politiques détenus dans des prisons secrètes états-uniennes à l’étranger…-. En fait, Amnesty International a un bien plus gros dossier états-unien que cubain! Et certains des «prisonniers politiques cubains» en étaient de droit commun. Par exemple, Radio-Canada et LaPresse ont parlé d’Orlando Zapata à Cuba, qui était, selon eux, un prisonnier politique. Or, Orlando Zapata était un prisonnier de droit commun, arrêté pour assaut contre son voisin et divers autres méfaits publics –exhibitionnisme par exemple-, dont l’assaut des forces de l’ordre –et les policiers de Toronto seraient très mal placés pour critiquer l’arrestation d’Orlando Zapata!-.

Les médias de masse – Les médias de masse ne vous diront pas que Cuba fut attaquée par 5 780 attentats terroristes, commis par des mercenaires à la solde de Washington, qui auront jusqu’ici coûté la vie à 3 478 personnes depuis 1959.-, même si nationalisés, ne servent que les intérêts de l’État qui les emploie, en l’occurrence ici, un État capitaliste canadien qui ne se retient pas pour féliciter les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité perpétrés par ses amis idéologiques du moment, au nom du ô capital.

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Le IVe Reich

Posted by sylvainguillemette sur 12 juillet, 2010

https://i0.wp.com/www.mecanopolis.org/wp-content/uploads/2009/10/080423_US_and_Israel_flags.jpgPlus jeune, on m’avait parlé de ce que les nazis avaient fait aux juifs. On m’avait informé du fait que le populisme, menait parfois jusque là. Jusqu’à l’extermination d’un peuple, pour ses idées…, pour ses différences. Mon père me disait que pour certains, il fallait des coupables pour expliquer leurs propres ratées, qui qu’ils soient, où qu’ils soient. Adolf Hitler avait compris le truc…

Aujourd’hui, sans tomber dans la généralisation, nous observons que l’État Hébreu, en fait Sioniste, applique les mêmes standards qu’on a imposés à ses fondateurs sous le troisième Reich. Israël applique indéniablement un apartheid à son voisin palestinien, qu’elle occupe illégalement depuis plus de 43 ans. Comme au temps de l’occupation de la Varsovie, les Sionistes israéliens confinent les Palestiniens dans un camp de concentration. Sur leur propre territoire. Comme pour les Varsoviens sous l’occupation allemande-nazie. D’ailleurs, comme ce fut le cas pour les Varsoviens, les Sionistes israéliens nous dépeignent leurs adversaires kamikazes palestiniens comme des terroristes, à l’instar exact de ce que faisaient les Allemands-nazis de cette époque à l’endroit des plus courageux prisonniers juifs de Varsovie, une époque qui ne semble plus si lointaine tout à coup. L’histoire ne se répète pas, mais se ressemble étrangement.

Les Israéliens sont donc passés de la victime au bourreau. Et aujourd’hui, les discours populistes à l’endroit des Islamistes frôlent nettement ceux faits à l’époque par le troisième Reich et son ministre de la propagande, Joseph Geobbel, à l’endroit des Juifs toutefois. Israël traite les Palestiniens comme les Allemands-nazis traitaient les Juifs lors du troisième Reich. Comme de la merde. Comme des sous-humains, comme des moins que rien.

Au-delà des simples apparences, Tel-Aviv va plus loin que celles-ci, en ne respectant pas les droits internationaux par exemple, ou les conventions qu’elle a signé. Elle n’a rien de démocratique qui puisse se comparer à nos sociétés, ce que prétend pourtant notre premier ministre canadien Stephen Harper. Tel-Aviv ne respecte pas les droits internationaux, ni même les engagements qu’elle a pourtant signé de son plein gré. Bref, Israël ressemble plus à une autocratie qu’à une démocratie vis-à-vis la communauté internationale. Après tout, la ligne de conduite d’Israël à l’égard des droits humains n’a guère changé depuis le tout début de son existence. Il y a contestation israélienne, il ne faut pas la nier, mais ce n’est pas elle que l’on retrouve à CNN, ou à Fox News.  Même Radio-Canada parlait jusqu’à récemment d’«expulsion des militants pro-palestiniens», et non pas de «libération des otages, enlevés, séquestrés, soumis à des interrogatoires, et semble t-il et possiblement, torturés», cela toujours, sans parler des corps des «assassinés» et des blessés –Par balle, sur leur propre embarcation, dans les eaux internationales.-. On nous prend pour des cons.

Israël en 2006, rappelez-vous, avait massacré plus de 1100 civils au Liban, impunément. Elle avait pour ce, utilisé des armes de destruction massive (Dont le phosphore blanc, le NAPALM et des armes à sous-munitions…) et terrorisé la communauté internationale tout entière en montrant comment elle réglait ses comptes. Elle avait pris pour cibles; les ponts, les habitations à logements, les écoles, les hôpitaux, les centrales électriques, les fuyards, etc.. En 2008, elle récidive et tue plus de 1600 Palestiniens, dont surtout des civils. Elle le fait encore, aux yeux de tous, avec des armes illégales selon toutes les conventions d’armement, dont le phosphore blanc qui, lorsqu’il est utilisé offensivement, devient une arme de destruction massive et une terreur pour ceux qui sont visés. Israël tue impunément ces milliers d’êtres humains, avec le soutien inconditionnel des États-Unis d’Amérique et du Canada qui plaident eux, une «légitime défense» d’Israël. Puisque Washington dispose d’un droit de VÉTO à l’Organisation des Nations Unie, elle bloque toutes tentatives de condamnation des actes terroristes d’Israël. Israël demeure donc limpide d’accusations et de sanctions. Israël semble, plus que jamais, disposer d’un droit d’assassinat. Comme «James Bond». Comme l’oncle Sam aussi…

Mais les actes de guerre menés en eaux internationales par Israël s’inscrivent justement dans un dessein précis. Et cela n’est pas sans rappeler les avancées du troisième Reich sur l’Europe, alors même que les nations hypocrites tentaient vainement de repousser la besogne guerrière à plus tard, toujours à plus tard, en regardant ailleurs… Seulement ici, Israël dispose d’alliés puissants, dont le soit disant berceau de la «liberté», la liberté d’exploiter le labeur d’autrui surtout. De la même sorte qu’Adolf Hitler avait aidé le général Franco à rentrer en Espagne pour imposer sa dictature nationaliste, Washington a aidé Tel-Aviv à massacrer les Libanais et les Palestiniens en lui envoyant des tonnes de munitions…, pendant le massacre.

On pourrait également citer les prisons secrètes états-uniennes, qui sont d’ailleurs célèbres depuis longtemps partout dans le monde. N’ont-elles pas certaines ressemblances avec les camps de concentration nazis? Il en est disparu, du monde, depuis qu’elles existent ces prisons…

Aujourd’hui, après avoir replongé l’Irak dans sa plus désolante servilité, Washington s’apprête à attaquer l’Iran. L’Axe que forment Tel-Aviv et Washington n’est pas isolé. Une bonne moitié de la communauté internationale, au contraire, supporte ceux-là, même malgré les contradictions évidentes du discours alarmiste tenu par cet Axe.

On comprend surtout mal comment Washington peut se permettre de faire la morale à l’Iran, en la menaçant d’armes nucléaires, et en détenant le seul fait historique de l’utilisation d’une telle abomination. Encore plus lorsque l’on sait que Washington réitérait 3 jours plus tard l’odieux sur Nagasaki, une fois de plus sur des civils sans trop de défense…

Et Israël? Ne refuse t-elle pas de signer le Traité de Non-Prolifération (TNP)?  De plus, elle ne collabore pas avec les agents de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique, les refusant sur sa frontière… Où sont passés les journalistes et leurs questions pertinentes? Israël bafoue systématiquement les lois internationales qu’on voudrait imposer à l’Iran et les droits de l’homme, tout en enlevant des gens dans leur embarcation, dans les eaux internationales.

Cet Axe est sur le point de déclencher une guerre sous de «fausses présomptions», qui seraient pourtant bien fondées si les inspecteurs de l’AIEA devaient fouiller les stocks de Washington et d’Israël…  Sinon, notons bien tout le monde que ce qu’imposent Washington et ses sbires à l’Iran, n’est ni plus, ni moins ce que ceux-ci se permettent en contrepartie.

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Attaque contre l’euro et démantèlement de l’Union Européenne par Jean-Claude Paye (Voltaire)

Posted by sylvainguillemette sur 8 juillet, 2010

https://i0.wp.com/www.saharamedias.net/fr/images/stories/fmi.jpgLoin d’être l’action de la « main invisible du marché », la crise de l’euro est le fruit d’une stratégie mûrement préparée par Christina Rohmer et le Comité des conseillers économiques de la Maison-Blanche. Il s’agit de sauver l’économie étatsunienne en contraignant les capitaux européens à se réfugier outre-atlantique, et en plaçant à terme l’économie des Etats de la zone euro sous contrôle US via le FMI et l’Union européenne. Jean-Claude Paye analyse les premières étapes du processus en cours.

La crise de l’euro résulte d’un choix politique, celui des autorités de l’Union européenne de mettre en gage la monnaie commune, au lieu de restructurer la dette souveraine grecque. Une telle restructuration aurait sauvegardé l’euro, mais aurait mis à contribution les banques, ces dernières perdant une partie de leurs créances dans l’opération. Les institutions financières françaises auraient environ 50 milliards de dette hellénique dans leurs bilans, tandis que 28 milliards seraient détenus par des banques allemandes [1]

Cependant, la sauvegarde de quelques dizaines de milliards d’euros des institutions financières ne justifie pas une telle prise de risque. L’enjeu fondamental, en mettant la pression sur la monnaie commune, est de faire payer la crise aux salariés et ainsi d’effectuer un gigantesque transfert de revenus des ménages vers les entreprises, principalement vers les institutions financières.

Une offensive sous direction étasunienne

La taille du transfert est telle qu’il peut être piloté par les seules institutions européennes, mais conduit par les marchés et leur bras armé, l’administration étasunienne. La crise de l’euro a été déclenchée par l’attaque concentrée des agences de notations étasuniennes Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch contre la dette de la Grèce, de l’Espagne et du Portugal. L’abaissement des notes de ces trois pays par les agences américaines, surtout celle de la Grèce, reléguée dans la catégorie des investissements spéculatifs, est la conséquence d’une action concentrée. L’abaissement des notes fait suite à une série de décisions répétées et très rapprochées. Ces attaques ont été appuyées par l’appareil d’Etat US, notamment les déclarations alarmistes du conseiller économique du président Obama, ancien président de la Réserve fédérale étasunienne, Paul Volker qui a parlé d’une future désintégration de la zone euro. L’attaque contre l’euro apparaît comme un prétexte d’autant plus que « depuis 2004, on savait que les autorités grecques trichaient » [2] et cela sans aucune réaction des agences de notation.

Cette offensive contre l’euro est d’abord une action destinée à ramener aux Etats-Unis les capitaux étrangers nécessaires à la couverture du déficit croissant de la balance financière des USA. C’est un signal d’avertissement à des pays comme la Chine qui avait commencé à rééquilibrer leurs réserves de devises en achetant de l’euro au détriment du dollar. Pour les Etats-Unis, il y a en effet urgence en la matière. Jusqu’en 2009, le financement de leurs déficits et la défense du dollar étaient assurés par un solde positif des flux financiers. Mais, durant cette même année, si le mouvement des capitaux reste positif, il ne parvient plus à compenser les déficits. Le solde devient négatif d’un montant de 398 milliards de dollars [3]. A un niveau purement économique, l’offensive contre l’euro est de la même veine que la lutte contre la fraude fiscale, initiée par le président Obama en 2009 [4]. Il s’agit de ramener les capitaux dans le giron des USA.

Une opération de démantèlement de l’UE

Cette action tactique se double d’une opération stratégique, celle d’un mouvement de démantèlement de l’Union européenne au profit d’une union économique couvrant les deux continents. Le projet de création d’un grand marché transatlantique [5] en est la manifestation la plus visible. C’est en fonction de ce deuxième objectif que l’on peut comprendre l’attitude de l’Allemagne qui, aussi bien au niveau de la lutte contre la fraude fiscale que celui de l’attaque contre l’euro, a fourni un appui à l’offensive étasunienne. Cette double attitude est cohérente avec l’engagement privilégié de cet Etat européen dans la mise en place d’une union économique transatlantique.

L’Union européenne a été construite autour de l’Allemagne et structurée selon ses intérêts. Pays économiquement le plus performant au moment de l’installation du marché commun, il a pu faire jouer pleinement ses avantages économiques comparatifs, sans contrainte politique, sans gouvernement économique, ni transferts importants vers les zones défavorisées. Jusque cette année, la zone euro absorbe les trois quarts des exportations allemandes [6]. L’Allemagne, par les déclarations de ses responsables politiques et de ses banquiers, ainsi que par l’exhibition répétée de ses hésitations, a contribué à l’offensive contre l’euro. Pour elle, les bénéfices de cette action sont immédiats. La baisse de la monnaie commune permet d’augmenter ses exportations hors zone euro. De plus, ce pays peut financer ses propres déficits à meilleur compte. La crise et la fuite vers la qualité qu’elle engendre permet aux obligations allemandes de se placer avec un taux d’intérêt réduit.

Si, à terme, l’Allemagne donne l’impression qu’elle scie la branche sur laquelle elle est assise, c’est qu’elle a décidé de changer de branche et veut s’intégrer dans un ensemble plus large : le grand marché transatlantique. La « construction européenne » est à la croisée des chemins. Jusqu’à présent, elle a permis un développement permanent de l’Allemagne. Ce processus ne peut plus continuer selon les mêmes modalités. L’UE ne peut sortir de la crise sans mettre en place un gouvernement économique gérant une politique économique commune, une harmonisation du développement et, pour cela, assurer des transferts financiers conséquents vers les pays et régions défavorisées. Cette gestion politique est en complète opposition avec le simple Pacte de stabilité promu par l’Allemagne. La politique budgétaire de diminution accélérée des déficits, réimposée au nom de ce pacte, va se faire au détriment du pouvoir d’achat des populations et ne peut se réaliser sans une récession économique. La zone euro ne peut plus être le débouché privilégié des exportations allemandes. L’Allemagne a fait son choix : celui du grand marché transatlantique et du marché mondial.

Une mise sous la tutelle du FMI

Au lieu de restructurer la dette des pays défaillants, l’Europe a mis sur pied deux fonds d’intervention. L’Eurogroupe, formé par les ministres des finances de la zone euro, a développé un mécanisme inédit de 750 milliards d’euros de prêts et de garanties, afin de venir en aide aux pays de la zone euro qui auraient des difficultés à emprunter sur les marchés financiers. Le dispositif prévoit 60 milliards de prêts européens gagés sur le budget de l’Union européenne, 440 milliards d’euros de garanties apportées par les pays membres de la zone euro, ainsi que 250 milliards d’euros de prêt du FMI, soit un total de 750 milliards [7]. Ce dispositif de secours est prévu pour une durée de trois années.

Alors qu’il n’y avait aucune impossibilité financière à assumer l’entièreté du fonds, l’Eurogroupe choisit de se lier les mains avec le FMI, dans lequel les USA ont la majorité des droits de vote. Ce dispositif de servitude volontaire reproduit, en l’amplifiant, le schéma déjà construit pour venir en aide à la Grèce. Ce dernier programme est d’un montant de 110 milliards d’euros, dont 30 en provenance du FMI.

Que signifie la volonté du Conseil européen d’arrimer au FMI la procédure mise en place pour venir en aide aux pays de la zone euro ? Si on regarde les recettes appliquées par cette institution internationale aux pays auxquels il a accordé des prêts, le mode opératoire est immuable : imposer une baisse du salaire direct et indirect, la privatisation des services publics et la suppression des politiques sociales. La politique du FMI a toujours conduit à un appauvrissement important des populations [8].

En cas de dépression ou même de stagnation économique, la « politique de consolidation des dépenses publique » est vouée à l’échec. Les 750 milliards prévus d’aide serviront à rembourser les banques au détriment du pouvoir d’achat du contribuable et ce versement aux institutions financières augmentera d’autant la récession. Ainsi, mise sous tutelle du FMI et création de fonds d’aide aux banques sont deux aspects complémentaires d’une même politique. Il s’agit de procéder à une importante redistribution des revenus en faveur des entreprises financières.

Quel avenir pour l’Union européenne ?

Une telle opération contre les revenus des populations nécessite de neutraliser tout processus de décision au niveau des Etats nationaux, une structure dans laquelle les citoyens gardent quelques moyens de défense et cela au profit des mécanismes de marché, placés complètement hors de portée de toute pression politique. La question est de savoir quel rôle vont jouer les institutions européennes dans ce processus de mise sous dépendance des marchés financiers ?

Une première réponse se trouve dans l’accord selon lequel les budgets des Etats de la zone euro seront mis sous tutelle d’un organisme composé de la Commission, de la Banque centrale européenne et le l’Eurogroupe.

Les pays qui n’arriveront pas à ramener leur dette a moins de 60 % du PIB seront amendés par Bruxelles. Ce texte envisage la possibilité de sanctions même lorsque la limite actuelle de 3 % du PIB, fixée par le Pacte de stabilité, n’est pas encore dépassée. L’idée serait de pouvoir déclencher des procédures, pour déficit excessif, pour les pays dont la dette ne recule pas suffisamment [9]. Ensuite, une modification des traités n’est pas exclue, afin de permettre la suspension des droits de vote lors des réunions ministérielles.

Le modèle allemand, faire inscrire, dans la Constitution, le principe de l’équilibre budgétaire, soutenu également par la France, est appelé à se généraliser. Cela supprimerait toute possibilité, déjà actuellement très faible, d’initiative budgétaire. Les Etats membres seraient, vis-à-vis de l’Union européenne, comme les Etats fédérés étasuniens vis à vis de leur Etat fédéral. Cependant, il ne faut pas se tromper, il ne s’agit pas là d’un renforcement de la construction européenne, mais, au contraire, de la dissolution de toute possibilité d’initiative politique afin de conforter la toute puissance des marchés.

La construction européenne a été imposée par les Etats-Unis qui, après la guerre, en ont fait une condition d’octroi des aides du Plan Marshall [10]. Elle a été réalisée autour de l’Allemagne, dont les intérêts immédiats étaient complémentaires de ceux des USA. L’attaque contre l’euro et l’opération de démantèlement de l’Union européenne résultent aussi d’une offensive lancée par les USA et est également relayée par la première économie de l’ancien continent, ainsi que par les institutions de l’UE. La Commission et le Conseil confirment ainsi leur participation à la décomposition de l’Union et à son intégration dans une nouvelle structure politique et économique transatlantique sous direction US, un rôle déjà joué à travers les négociations des accords sur le transfert des données personnelles des citoyens européens vers les USA [11] et les tractations ayant pour objet la création d’un grand marché regroupant les deux continents. La mise sous la tutelle du FMI de la gouvernance économique européenne représente une étape supplémentaire dans la dissolution de toute capacité d’initiative des pays membres de l’UE et une phase de transition pour leur intégration dans un ensemble transatlantique. L’euro sera maintenu comme une simple coquille vide. La suppression de la monnaie commune ne peut convenir, ni à l’Allemagne, dont le retour à un mark valorisé comme monnaie refuge serait suicidaire pour son économie [12], ni aux Etats-Unis qui n’ont aucun intérêt à étendre la souveraineté de leur monnaie et l’usage des privilèges qui y sont attachés.

Jean-Claude Paye

Attaque contre l’euro et démantèlement de l’Union Européenne

Source

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G20, sommet de l’hypocrisie

Posted by sylvainguillemette sur 26 juin, 2010

https://i0.wp.com/4.bp.blogspot.com/_eKiIHYo4X8g/S69BT0jzsgI/AAAAAAAAAUM/fZDSdWD_pco/s400/g20toronto.jpgUn sommet des plus hypocrites se tient à Toronto en fin de semaine. Il réunit les pays les plus industrialisés du monde, donc les plus riches et les plus influents sur l’économie capitaliste mondiale. Un sommet où, les paroles des électeurs du monde entier ne seront pas entendues. Un sommet où, on décidera de l’avenir économique, donc social, de ce même électorat mondial. Mais je ne m’attarderai pas à l’aspect économique, sachant que bien des camarades ont déjà bien fait l’exercice. J’aimerais plutôt regarder vers les aspects des politiques internationales qu’adopteront ces pays du G20 à l’égard de certaines nations qu’ils jugent, eux, menaçantes et voyous.

Aujourd’hui même, se discutent de nouvelles propositions de sanctions économiques à l’égard de l’Iran quant à ses prétendues intentions de se doter d’un arsenal nucléaire, et un avertissement ferme vis-à-vis Pyongyang, quant au probable torpillage d’un navire sud-coréen. Or, ces deux questions devraient être épineuses pour Ottawa, mais ça ne semble pas être le cas.

C’est qu’Israël, accusé par la communauté internationale (L’O.N.U. est souvent soumise à des condamnations majoritaires d’Israël, mais les droits de Veto bloquent toutes possibilités de punir efficacement ces crimes. Les droits de Veto sont utilisés par les États-Unis d’Amérique en général.)  de nombreux crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, dont des actes terroristes, est un allié inconditionnel d’Ottawa. Et Israël possède un arsenal nucléaire qu’elle n’a jamais déclaré, et elle refuse toujours de laisser entrer les agents de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique,  pour qu’ils puissent’ inspecter ses installations nucléaires et son matériel militaire. Autrement, Tel-Aviv affiche la même fermeture que Saddam Hussein juste avant son renversement par Washington.

Pourquoi dans ce cas-ci, Ottawa n’est pas cohérente, et ne demande pas à Tel-Aviv, d’en faire autant que Téhéran, et de signer le Traité de Non-Prolifération nucléaire, tout en ouvrant ses portes à l’AIEA? Pourquoi Ottawa ne condamne t-elle pas chez Israël, ce qu’elle condamne –sans preuve à l’appui- en Iran? Pour Ottawa, l’Iran ne doit pas posséder d’armes nucléaires, mais Israël, elle, le peut. Pourtant, dans la dernière décennie, la seule de ces deux nations qui ait massacré des milliers de civils de quelques nations étrangères, dans des actes terroristes très terrorisants, et à l’aide d’Armes de Destruction Massive, c’est Israël. Alors pourquoi Ottawa tient-elle ce ton à l’égard de l’Iran, tout en défendant tous les actes barbares d’Israël? Une chose est certaine, les conservateurs canadiens s’immisceraient dans un conflit Israël-Iran, comme ils auraient bien aimé le faire en Irak aux côtés de George W. Bush Jr. Les contrats de reconstruction, les ressources naturelles et humaines, ce n’est qu’un beau tas de facteurs appelant à faire fi de la réalité sociale après tout. Que l’Iran veuille se doter de ce que possède illégalement Israël, autrement dit, ça ne gêne pas Ottawa. C’est aussi simple que cela.

Quant à la Corée du Nord, fort condamnable pour sa dictature sur le prolétariat, je ne vois point l’intérêt de la condamner pour ce qu’elle a peut-être fait, que son ennemie lui a fait également. En novembre 2009 dernier, un acte semblable au torpillage de la corvette sud-coréenne fut attribué aux forces sud-coréennes et états-uniennes. Ottawa n’est pas sortie sur la place publique et n’a pas déchiré sa chemise sur ce cas. Et cela s’explique par un aveuglement volontaire et idéologique. Aussi, Ottawa peut bien pleurer que Pyongyang soit devenue une puissance nucléaire, alors qu’elle ferme les yeux sur les milliers de têtes nucléaires états-uniennes basées en Corée du sud, et prêtes à faire feu.

La réalité ici, c’est que ce G20 réunie un tas d’hypocrites. Dont les conservateurs d’Ottawa. La dictature sur le prolétariat en Corée du nord n’a rien à voir avec le socialisme d’une part, et la dictature théocratique de l’Iran, n’a rien de pire que celle des suprématistes et sionistes d’Israël. Une arme nucléaire, c’est une arme nucléaire. À qui qu’elle soit. Et des excès de violence, comme le torpillage (si la preuve est faite, ce n’est pas le cas…) de la corvette sud-coréenne dans des eaux non revendiquées par Séoul, ça n’est pas très différent de la guerre illégale de l’Irak ayant fait plus d’un million de morts, ou des attaques israéliennes à Gaza et au Liban qui ont fait elles, des milliers de morts chez les civils.

Bref, nos conservateurs à Ottawa ne sont que des hypocrites, et c’est à nos frais, qu’ils le sont! Sortez! Allez à Toronto, ceux qui le peuvent! Renversez ces barrières, empêchez ces sommets antidémocratiques et hypocrites!

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L’énigme du Cheonan (Voltaire)

Posted by sylvainguillemette sur 1 juin, 2010

Une corvette sud-coréenne, le Cheonan, a été coulé le 26 mars 2010. Sur requête du gouvernement sud-coréen, l’Australie, le Canada, le Royaume-Uni et la Suède ont mis en place avec lui une commission d’enquête internationale. Le rapport des experts, remis le 20 mai, conclut que le navire a été victime d’une torpille de fabrication nord-coréenne, ce que Pyongyang dément énergiquement.

Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, lui même ressortissant sud-coréen, a saisi le Commandement militaire de l’ONU pour établir s’il s’agit ou non d’une violation de l’armistice entre les deux Corées, tandis que le ton a monté de part et d’autre de la ligne de démarcation.

Cependant, la presse asiatique se montre de plus en plus sceptique :
- La corvette a été coulée dans des eaux disputées qui, si un traité de paix était signé, seraient universellement reconnues comme eaux territoriales nord-coréennes.

- Le Cheonan participait à un vaste exercice militaire naval. A ce titre, il était inséré dans un dispositif opérationnel qui aurait dû détecter la présence d’un sous-marin ennemi et le tir d’une torpille.

- Un des membres sud-coréens de la commission a été démis de ses fonctions après qu’il ait mis en doute la sincérité des travaux de ses collègues. Selon lui, en l’absence de traces d’explosion, il est impossible d’affirmer que le navire a été torpillé.

- De nombreux experts se sont étonné que l’on ait pu retrouver un débris identifiable de torpille, alors que celles-ci sont en principe pulvérisées lors de leur utilisation.

A ce stade, des journalistes coréens et japonais envisagent l’hypothèse d’une provocation : la marine sud-coréenne aurait organisé ses manoeuvres dans des eaux territoriales disputées en espérant une réaction nord-coréenne. Celle-ci ne venant pas, le Cheonan aurait été coulé et un débris identifiable posé dans l’épave.

http://www.voltairenet.org/article165575.html (Voltaire)

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Massacre des humanitaires! Israël, terroriste! Stephen Harper, complice!

Posted by sylvainguillemette sur 31 Mai, 2010

Image de la télévision turque Cihan News Agency montrant des soldats de la marine israélienne sur le bateau turc Mavi Marmara qui se dirigeait vers la bande de gaza, le 30 mai 2010.Cette nuit, pendant qu’ici nous dormions à poings fermés, d’autres avaient des envies humanitaires. Pendant que nous nous confortions dans notre luxure impartageable globalement au Canada, alors même d’une visite du Premier ministre raciste israélien Benjamin Netanyahu, des activistes courageux, défendant les droits des Palestiniens d’exister dans la décence, se sont fait massacrés par les meurtriers d’un commando israélien, commandé par celui qui faisait justement office d’hôte au Premier ministre canadien. L’ironie du sort, c’est que Benjamin Netanyahu était justement à Toronto pour remercier Stephen Harper de sa ferme allégeance au terrorisme israélien…

La veille, un convoi humanitaire partant de Chypre, au nombre de six navires, se dirigeait en direction de la Bande de Gaza. Tel-Aviv avait bien averti le convoi humanitaire qu’elle allait le détruire et l’empêcher d’accomplir sa mission humanitaire, prétextant qu’il y avait des armes à l’intérieur de celui-ci, destinées au Hamas. Or, la paranoïa d’Israël s’est avérée totalement fausse, comme trop souvent… Et ce matin, c’est d’un massacre gratuit qu‘Israël est responsable! 9 militants anti-terrorisme tués! 26 autres blessés! Au fond des navires? Tout ce qu’a pu trouver Israël, ce sont 100 maisons préfabriquées, 500 fauteuils roulants électriques ainsi que de l’équipement médical et d’autres denrées essentielles pour les Palestiniens! Aucune arme, sauf peut-être des seringues à pénicilline!

https://i0.wp.com/vertite.v.e.pic.centerblog.net/xd33yywu.jpgL’opération fut ordonnée par le gouvernement israélien, donc entre autre, par Benjamin Netanyahu, qui était à Toronto comme précisé ci-haut, afin justement de féliciter monsieur Harper pour sa fidélité à Israël, plutôt qu’aux êtres humains et leur droit de vivre, ce,  dans la décence. Israël qui clamait hier être le seul pays démocratique du Proche-Orient, ne pourra aujourd’hui que clamer être le bassin du terrorisme de cette région. Cette attaque terroriste d’un convoi humanitaire s’inscrit dans une longue liste d’actes semblables de la part de ce bassin du terrorisme au Proche-Orient. Les morts d’innocents sont devenus chose quotidienne pour les Palestiniens soumis à un blocus illégal de la part du seul pays à détenir l’arme nucléaire dans cette région, illégalement et secrètement, rappelons-le! Les raids aériens israéliens ont souvent causé des victimes collatérales, qui si elles avaient été commises par des Palestiniens, à l’inverse, aux israéliens, auraient été qualifiées de terroristes. Pour ne tuer qu’un seul chef de guerre, Israël n’a jamais hésité à tirer dans une foule. Plutôt que d’avouer ses activités terroristes, Israël clame que les chefs se cachent dans les foules. Voyez le genre? Mais sachant qu’une la foule est là, dans le champ de tir, pourquoi Israël tire quand même, et surtout, pourquoi personne ne la condamne pour ses crimes?

https://i0.wp.com/www.larbi.org/public/gaza/gaza.jpgPlus d’un million et demi de personnes vivent dans la Bande de Gaza et souffrent de malnutrition, de pénurie d’eau, de pénurie de travail et de médicaments. Mais il faut comprendre qu’Israël bloque toutes possibilités pour les Palestiniens de s’en sortir. Ce bassin du terrorisme au Proche-Orient attaque systématiquement les puits d’eau palestiniens, les entreprises aptes à opérer et à donner du travail, les convois apportant des pièces de rechange pour les usines détruites par les raids terroristes israéliens et toutes initiatives, qui du haut des airs, ressemble à une mobilisation quelconque, même s’il ne s’agit que d’une manifestation de colère envers justement, le terrorisme d’Israël.

https://i0.wp.com/31.img.v4.skyrock.net/317/01020304dadadada050607/pics/2250753347_small_1.jpgCe matin, le monde entier est sous le choc. Mais rien n’arrivera à Israël, car Israël a le «droit» immuable de massacrer des gens, de posséder des armes nucléaires non-déclarées et un tas d’autres armes illégales selon les conventions de l’ONU, de pratiquer le génocide sur la population palestinienne adjacente, de voler les terres palestiniennes, d’y installer des colonies illégales, etc.. Pourquoi ont-ils ces droits dits immuables? Parce qu’un certain pays, détenant le droit de VÉTO indispensable pour bloquer la majorité à l’ONU, bloque justement, systématiquement toutes les condamnations faites à l’endroit d’Israël qui s’avèreraient sévères et risquées pour son économie. Très souvent, la communauté internationale s’est réunie pour condamner le terrorisme d’État israélien, mais peu souvent cela s’est avéré efficace, puisqu’à chaque fois, Washington a utilisé son droit de VÉTO, bloquant ainsi, contrairement aux attentes démocratiques du monde entier, la majorité populaire à l’ONU! Sur près de 190 pays, plus de 180 d’entre eux condamnent les gestes d’Israël constamment (et le Blocus contre Cuba soit dit en passant), mais étant donné le pouvoir décerné à certains pays initiateurs de l’ONU d’user d’un VÉTO, ces réunions sensées donner vie aux condamnations contre les belligérants et vie à une démocratie mondiale, s’avèrent inutiles. Et c’est pourquoi on peut constater que certains pays peuvent, contrairement à d’autres, pratiquer des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre, détenir des armes illégales (nucléaires, bactériologiques et chimiques) et en user à souhait (Hiroshima, Nagasaki, Fallujah, Gaza, Beyrout, Vietnam, etc..), pratiquer la torture, enlever des gens, les séquestrer (Guantanamo, Abu Graïb, etc..). Imaginez maintenant que le Canada puisse posséder ce droit de VÉTO, et en user à son avantage idéologique actuel. Stephen Harper soutient manifestement le terrorisme israélien sans retenue quelconque. C’est même tout juste s’il ne condamne pas les civils de se trouver en travers du chemin des armes de destruction massive d’Israël… Et c’est une des raisons pour laquelle Ottawa ne doit jamais obtenir ce droit de VÉTO! Parce qu’Ottawa est incapable d’être cohérente une seule seconde quant au terrorisme des uns, et celui des autres!

Une chose du moins, est certaine ce matin! Israël a commis des actes terroristes et elle en commettra d’autres, tant que personne ne l’arrêtera, donc tant que l’ONU sera dirigée de la façon dont elle est dirigée! Israël est un bassin de terrorisme, et la seule source de terrorisme impunie jusqu’ici au Proche-Orient! L’ONU doit être modifié, et les VÉTO doivent disparaître immédiatement, pour que toutes et tous soient assujettis aux mêmes lois internationales et aux mêmes règles de bonne conduite vis-à-vis l’humanité! Car jusqu’ici, l’ONU ne peut que prouver qu’il n’y a pas cette démocratie désirée par la communauté internationale, tant qu’elle fonctionnera de la sorte! L’ONU s’avère donc n’être qu’un paravent défendant finalement, les intérêts de ceux qui l’ont créé, à leur image!

Condamnons le terrorisme d’État israélien et ses soutiens logistiques, dont celui de notre Premier ministre Stephen Harper et de son gouvernement complice!

(Si Barack Hussein Obama condamne ces activités terroristes, ce sera toute une surprise!)

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